Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
- Sud Radio vous explique. Il est 7h40 sur Sud Radio. Qu'est-ce que l'on peut faire avec une crèche de Noël municipale ? La justice vient d'ordonner le retrait hier dans les 24 heures de la crèche de Noël municipale, justement, d'Anières, aux portes de Paris, en Gion parisienne.
- Nous sommes avec le maire Manuel Achlimane. Bonjour. Bonjour.
- Bon. Quelle a été la motivation ? Je sais que c'était une saisie de la Ligue des droits de l'homme et le tribunal de Sergi Pontoise qui s'est prononcé, qui a exigé ce retrait d'urgence de la crèche municipale. Oui, tout à fait. Ça fait 11 ans, nous, qu'on met une crèche, effectivement, à la mairie d'Anières pour rappeler simplement, effectivement, que Noël, c'est la naissance de Jésus et qu'il est bien normal qu'une crèche figure là, à ce moment-là, dans le cadre de la décoration de Noël. Donc il n'y a pas de prosélytisme.
- Tout le monde vient la voir. Tout le monde est ravi de la voir, que ce soit les catholiques, les musulmans, les juifs, les athées, les agnostiques.
- Enfin voilà, ça fait l'unanimité. Les gens viennent très détendus. Mais la Ligue des droits de l'homme, en effet, a fait un référé considérant qu'il y avait urgence absolue à faire retirer cette crèche. Et là, effectivement, la juge des référés du tribunal de Sergi a donné droit à cette demande, ce qui crée entre nous une vraie insécurité juridique.
- Parce que les demandes d'urgence dans des cas similaires de crèche, par exemple le tribunal de Montpellier ou le tribunal de Lyon, les rejettent systématiquement parce qu'ils considèrent qu'il n'y a jamais urgence dans ces cas-là. À Sergi-Pontoise, c'est différent. Donc selon la juridiction devant laquelle on va, les résultats sont différents.
- Et c'est toujours aussi ennuyeux.
- Mais Emmanuel Achlimane, cette crèche, elle est à l'intérieur de la mairie ? Elle est où ? Elle est devant, à l'intérieur ? Parce que je sais que, par exemple...
- Elle est dans le hall. Oui.
- Ménard, à Béziers, c'était justement dans le hall d'entrée, etc. Elle n'était pas complètement à l'intérieur. Mais voilà. Parce que la justice et les associations disent qu'on n'a pas le droit. C'est du prosélytisme. Vous mettez des signes religieux dans une mairie. Qu'est-ce que vous leur dites ? Oui. Ah, Emmanuel Achlimane. Allô ? On a un petit... Emmanuel Achlimane, qui était en ligne avec nous. Vous êtes toujours en ligne avec nous, Emmanuel Achlimane ? Ah, ah. On a un petit souci technique. Bon, écoutez, on va le rappeler, en fait, dans une seconde. Emmanuel Achlimane, donc, sur cette décision qui a été prise hier par le tribunal de Sergi Pontoise, qui veut que ce soit fait en urgence. Et donc on voudrait savoir où se situe précisément cette crèche. Et puis surtout, comment le maire d'Anières va faire.
- Je le disais, du côté de Béziers, elle était... Cette crèche, elle existe...
- Elle existe aussi, mais elle est juste à l'entrée de la mairie. Emmanuel Achlimane avec nous sur Sud Radio à 7h43. Ça arrive, parfois, évidemment.
- Ça arrive, bien sûr, qu'il y ait un petit souci comme ça technique, une liaison. Emmanuel Achlimane, vous m'entendez ? Oui, je vous entends. Ah bah voilà. On avait eu un petit souci technique. Bon, alors, je disais, oui, cette crèche...
- Vous me disiez, elle est juste à l'entrée de la mairie, en fait. C'est ça ? Oui, elle est dans le hall, dans le cadre de la décoration générale, parce que c'est une décoration beaucoup plus importante, effectivement, sur tout le hall.
- Et il y a effectivement une crèche qui s'y trouve depuis 11 ans. Oui, oui, c'est ça. Alors qu'est-ce que vous allez faire ? Dans les périodes de Noël, bien sûr. Oui. Puisqu'on vous ordonne de la retirer d'urgence, vous avez 24 heures, qu'est-ce que vous allez faire, alors ? On va la déplacer de 5 mètres, très exactement. C'est-à-dire qu'on va la mettre de...
- 5 mètres, très exactement. C'est-à-dire qu'on va la mettre de l'autre côté, juste en haut des marches de la mairie. Parce que pour moi, c'est la limite.
- C'est-à-dire que dès lors qu'il...
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