Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h. Patrick Roger.
- Il est 7h42. Sud Radio vous explique pourquoi Donald Trump et l'administration américaine ont pondu cette stratégie de sécurité américaine en évoquant un effacement civilisationnel de l'Europe.
- L'Europe qui lui a répondu hier en disant « Attention, pas d'ingérence chez nous ».
- Évidemment, on se pose un certain nombre de questions derrière ça.
- C'est vrai que l'Europe est en pleine difficulté aujourd'hui à tous les niveaux, notamment économique, entre le marteau et l'enclume, si je puis dire.
- D'un côté les États-Unis, de l'autre la Chine. Et puis il y a le conflit avec la Russie.
- Nous sommes avec Denis Jaquet, qui est entrepreneur français installé aux États-Unis pour essayer de comprendre.
- Ce qu'a dit Donald Trump est décrypté. Pourquoi... Bonjour, Denis Jaquet.
- Bonjour, Patrick. Et désolé, j'ai été victime du trafic, donc je ne suis pas avec vous.
- J'en suis bien triste.
- Vous deviez être en studio avec nous. Pourquoi l'administration Trump attaque aussi frontalement aujourd'hui l'Europe ? Je pense que fondamentalement, aujourd'hui, on demande aux États-Unis de gérer un conflit qui pratiquement se situe sur notre territoire.
- Pourquoi ? Parce que, que ce soit au Moyen-Orient ou que ce soit aujourd'hui en Russie face à l'Ukraine, il n'y a pas un seul dirigeant digne de ce nom dans le monde qui va demander à quelqu'un d'autre que les États-Unis de régler le problème.
- Donc finalement, l'Europe n'existe pas. Elle n'est pas écoutée.
- Elle n'est pas crédible. Elle n'a pas de voix. Elle n'a pas de poids. Elle n'a pas de volume.
- Donc finalement, Trump fait deux choses.
- La première, comme disait mon grand-père, il y a des coups de pied aux fesses qui sont salutaires.
- C'est-à-dire un bon coup de pied pour lui dire...
- Sur la défense, vous vous rappelez, il y a quelques mois, en disant « Les gars, si vous n'êtes pas capables d'assurer votre propre défense, réinvestissez, consacrez du budget dessus et ça m'évitera d'avoir à tout faire pour vous.
- Et si vous voulez exister, dotez-vous de ce qui est nécessaire. » Donc je pense qu'il s'ingère parce que, de toute façon, il est dedans et c'est le seul vers qui les regards se tournent pour régler le conflit.
- Et encore, malgré la toute-puissance des États-Unis, on voit bien que Poutine prend son temps, fait ce qu'il veut, mais il n'y a que les États-Unis qui font.
- Vraiment, moi, je ne trouve pas qu'il s'ingère.
- Il est déjà le seul à s'occuper de ce conflit.
- Les autres gesticulent, montent les bras.
- Macron va à Londres, personne ne l'attend, personne ne l'écoute, personne ne l'entend.
- Enfin, pas plus que le chancelier allemand ou les Anglais, etc.
- Aujourd'hui, Poutine veut régler ce conflit éventuellement avec les États-Unis.
- L'Europe n'existe pas, pas plus qu'elle n'a existé à Gaza et en Israël.
- Mais il va même plus loin, quand même, Donald Trump.
- Bien sûr.
- Il ne nomme pas la France, mais il parle de l'Europe en disant que, grosso modo, notre civilisation est menacée.
- Qu'est-ce qui lui fait dire ça ? Alors, évidemment, des statistiques qui montrent qu'il y a des changements de population progressivement en Europe, mais là, quand même, il sonne l'alerte, le président américain.
- Pourquoi, selon vous ? Parce qu'il voit bien et dit tout haut ce qu'on sait tous tout bas depuis très longtemps.
- Enfin, je...
- Je rappelle que la dérive islamique a été dénoncée dans un rapport qui a été remis à deux villepins sous le temps de Chirac.
- Ça nous remonte quand même quelques années en arrière.
- Qu'est-ce que nous avons fait depuis ? La réponse, c'est rien.
- Donc, la gauche, et maintenant surtout l'extrême-gauche, continue, et je suis désolé du terme, à être la prostituée des frères musulmans en France.
- Et donc, aujourd'hui, il y a...
- Ah oui, là, c'est un peu fort.
- On ne peut pas dire ça, évidemment.
- Mais bon, vous êtes responsable de vos propos.
- Bien sûr.
- Mais grosso modo, on sait très bien que l'entrisme se fait par les forces d'extrême-gauche et de gauche depuis très longtemps, je vois.
- Vous savez très bien que le vote, aujourd'hui, s'exprime à 62% sur cette population à gauche et à l'extrême-gauche.
- Et...
Transcription générée par IA