Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Regards de Femmes, Michel Vianès.
- Ma chère Michel, bonjour.
- Bonjour.
- L'index 2025 de l'égalité entre les femmes et les hommes dans les pays de l'Union Européenne vient d'être publié.
- Est-ce qu'on peut savoir où en est la France dans ce classement européen ? Et surtout, qu'est-ce que ça signifie concrètement ? Parce que des index...
- Alors l'index 2025, qui est publié par l'Institut Européen pour l'égalité entre les femmes et les hommes, mesure les progrès dans six grands domaines.
- Le travail, l'argent, le savoir, c'est-à-dire éducation et formation, le temps, la répartition entre travail professionnel, tâches domestiques et loisirs, le pouvoir et la santé.
- Et il prend aussi en compte, pour la première fois, les stéréotypes liés au sexe et les violences faites aux femmes.
- C'est un index qui sort tous les cinq ans et il montre que l'égalité est un objectif concret et mesurable et que l'égalité est un objectif concret et mesurable.
- Et il sert à montrer le chemin, je dirais, à mettre en lumière les réussites et les blocages.
- Et cette année, la France se classe deuxième de l'Union Européenne avec un score de 73,4 sur 100, juste derrière la Suède qui, elle, atteint 73,7%.
- Alors que la moyenne européenne est de 63,4 et je rappelle que c'est en Europe où il y a les meilleurs scores.
- Donc ce qui montre que tout le chemin...
- Tout le chemin à parcourir.
- Donc la France, ce qui est important, c'est que la France a gagné 15 points en 15 ans et à l'heure ou ailleurs, les droits des femmes reculent.
- Cette progression, je dirais, n'a rien d'anecdotique, c'est un signal.
- Et ça montre que les politiques publiques produisent des effets et que des progrès structurels deviennent enfin visibles.
- Vous l'avez évoqué à plusieurs reprises, ma chère Michel, c'est le mot progrès.
- Concrètement, dans quel domaine la France a vraiment avancé ? Eh bien, les progrès les plus nets, concernent le savoir et le pouvoir.
- Alors, dans le domaine du savoir, c'est-à-dire l'accès à l'éducation, à la formation, aux compétences, les femmes ont un accès en France très large aux études supérieures et aux qualifications et la France d'ailleurs se situe parmi les trois premiers pays européens.
- Dans le domaine du pouvoir, c'est-à-dire la représentation dans les postes de décision politique et économique, eh bien, une progression nette dans les instances politiques d'abord.
- Et puis, à signaler, un autre point fort, la santé, ça recouvre à la fois l'état de santé et l'accès aux soins.
- Alors là, on est les premiers, il n'y a pas de problème, mais les écarts entre les femmes et les hommes sont bien sûr parmi les plus faibles, mais ils restent autour de 88%.
- Et alors, à l'inverse, quels sont les domaines où la France reste vraiment en retard, c'est-à-dire des domaines où les inégalités persistent fortement ? Eh bien, ça ne va pas vous étonner, mon cher Maxime, c'est le travail et l'argent.
- Autrement dit, l'accès à l'emploi de qualité, la continuité des carrières, les revenus et la sécurité financière.
- L'écart salarial, ça reste un problème majeur en France, comme je dirais dans tous les pays de l'UE.
- Et derrière cet écart, on va retrouver des facteurs bien connus, le temps partiel subi, les carrières interrompues, la concentration des femmes dans certains secteurs bien moins rémunérés et le plafond de verre.
- Et surtout, je dirais, les stéréotypes qui sont liés.
- Ce qui continue d'influencer tous ces choix d'orientation, la répartition des tâches domestiques et cette fameuse charge mentale qui freine l'égalité réelle.
- Alors, si la France progresse et se situe dans le peloton de tête européen, eh bien, il y a un tiers du chemin qui reste encore à parcourir pour atteindre cette fameuse égalité complète entre les femmes et les hommes.
- Alors, ça permet de mettre au clair les prochains défis, améliorer la situation dans le travail et l'argent et transformer justement les stéréotypes, ces fameuses normes sociales.
- En bref, je dirais, tout ce qui touche à notre quotidien.
- Merci beaucoup, ma chère Michèle Vianès, présidente de Regards de Femmes et membres, faut-il encore le rappeler, du Haut Conseil à l'égalité femmes-hommes.
- Merci à vous.
- Il est 7h41 et...
Transcription générée par IA