Retranscription des premières minutes du podcast :
- Parce que nous sommes le week-end du 11 novembre, nous sommes le 10 novembre aujourd'hui et vous verrez un peu partout des compatriotes avec cette petite fleur bleue sur le rebord de leur veste.
- Vous le verrez aussi à la télévision si vous suivez notamment le championnat de Ligue 1 de football, c'est le bleué de France avec un mot d'ordre et dont ceux qui restent une institution plus que centenaire.
- Bonjour à vous Pierre-Emmanuel Delaforcade, bienvenue sur Sud Radio. Merci d'être avec nous en cette période aussi importante pour vous.
- Vous êtes le directeur général du bleué de France, je le disais, un mot d'ordre depuis plus d'un siècle et dont ceux qui restent le bleué de France qui est né après la première guerre mondiale.
- Absolument, le bleué de France qui est né en 1925 et qui fêtera son centenaire l'année prochaine.
- Exactement, presque centenaire.
- C'est ce que je disais, concrètement on achète un bleué, on l'affiche et ça permet de venir en aide par exemple aux blessés de guerre mais pas seulement, à leur famille aussi.
- Absolument, alors l'histoire c'est qu'il y avait deux fleurs qui poussaient dans les tranchées de la grande guerre, de la première guerre mondiale.
- Il y a des fleurs robustes où il y avait le bleué de France et le coquelicot, donc on connaît tous le popy.
- En Angleterre.
- Le bleué de France qui est porté par 40 millions d'anglais dans tout le Commonwealth et le bleué de France qui est porté par les français le 11 novembre notamment, qui est la grande fashion week j'ai envie de dire du bleué de France.
- La fashion week du bleué de France, c'est joliment dit.
- Voilà, avec cette grande campagne d'appel au don national du 1er 11 novembre en signe de reconnaissance de la nation pour tous ceux qui ont été blessés ou qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté.
- Évidemment pour aider les blessés, pas les blessés des tranchées mais bien les blessés contemporains et modernes aujourd'hui, les blessés de guerre, les orphelins de guerre, les pupilles de la nation et les victimes du terrorisme.
- Exactement, nos gueules cassées d'aujourd'hui si on peut le dire.
- C'est une belle histoire d'ailleurs le bleué de France parce que ça a été fondé par deux infirmières à l'origine.
- Oui, c'est deux infirmières à l'Institut National des Invalides, veuves de guerre qui en fait sont pris de compassion pour ces blessés qui rentrent du front et en fait qui leur font confectionner avec leurs mains et du papier mâché des petits bleuets qui serviront de renforcer l'aide solidaire apportée aux familles qui pourront d'ailleurs vendre sur la voie publique.
- Quand ils auront confectionné cela, voilà.
- Alors on imagine mal aujourd'hui la situation du pays à la naissance du bleué de France mais effectivement vous aviez des centaines de milliers de vétérans, d'estropiés, des gens traumatisés qui avaient besoin d'aide tous les jours et effectivement c'était pas trop à l'époque.
- Non c'était pas trop mais...
Transcription générée par IA