Retranscription des premières minutes :
- En Ile-de-France, vous écoutez Sud Radio sur le 99.9 FM.
- Question, que s'est-il passé à Drancy ? On a commencé par voir une vidéo faire le tour des réseaux sociaux de policiers qui immobilisent une motocross au sol, qui sont copieusement insultés par des jeunes qui essayent de s'en prendre à eux, de récupérer la moto.
- Ensuite, un coup de feu part, un policier tombe à terre, il a mal, il se fait insulter.
- À la fin, on apprend que c'est un jeune qui a été grièvement blessé par un tir des policiers.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est ce qu'on va voir avec notre invité.
- Éric Henry, bonjour.
- Bonjour.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Vous êtes délégué national du syndicat Alliance Police Nationale.
- D'abord, un jeune homme grièvement blessé par un tir, est-ce qu'on a des nouvelles de son état de santé ? Oui, son pronostic vital n'est pas engagé, il va s'en sortir.
- Donc ça, c'est une bonne nouvelle, évidemment, pour l'individu, pour les concernés.
- C'est très important, bien entendu.
- Il est à l'hôpital, mais ses jours ne sont plus en danger.
- Alors, que s'est-il passé ? Qu'était-il en train de faire ? Comment s'est-il fait tirer dessus, tout simplement ? Tout à fait.
- Alors, vous avez vu cette vidéo depuis hier, qui est relayée sur tous les réseaux sociaux, qui a été abondamment commentée.
- On ne la diffuse pas sur Sud Radio, parce qu'il y a trop d'insultes.
- Voilà.
- En d'autres termes, il s'est passé à peu près ce que je viens de vous raconter sur cette vidéo.
- Tout à fait.
- Alors, ce qui est inexplicable et inexcusable, c'est l'attaque subie par mes collègues.
- Mes collègues, effectivement, ont pris en compte une motocross, donc un rodeo aussi, et n'ayant pas pu intercepter l'individu qui a fui au moment où la moto est tombée, mes deux collègues ont tenté, évidemment, de garder la moto auprès d'eux pour qu'elle soit remorquée.
- Afin de préserver les traces et indices pour l'enquête qui allait en découler.
- Ils ont appelé à des renforts, mais avant que les renforts arrivent, un attroupement qu'on ne voit pas sur la vidéo, parce qu'un individu filme mes collègues qui sont préaperçus par deux individus, dont un qui est porteur d'un t-shirt rouge.
- Ce qu'on ne voit pas, c'est que derrière l'individu qui filme, et mes collègues qui se font insulter, c'est des individus porteurs de briquets.
- Des gipots, de bouteilles, de jerrycans, avec des liquides à l'intérieur, les menaçant de les brûler.
- Encerclés par ces individus, les exciter, agressifs, voulant s'en prendre à leur intégrité physique, voire à leur vie, mes collègues ont tout tenté.
- Un a fait les sommations à deux reprises.
- Ils tirent en l'air, on le voit.
- Leur demander d'arrêter pour les contenir.
- L'autre a utilisé le pistolet à impulsion électrique, qui n'a pas fonctionné.
- Comme on l'aurait espéré, pour neutraliser et contenir aussi les assaillants.
- Et on le voit sur la vidéo, un individu arrive par derrière l'un de mes collègues, le fait tomber, et c'est à ce moment-là que le coup part.
- que le collègue se déclenche de son arme et tire sur la victime au niveau de la jambe.
- Voilà, c'est que mes collègues ont tout mis en œuvre.
- Je dis bien tout mis en œuvre pour tenter évidemment de contenir ces individus.
- Donc sommation, pistolet à impulsion électrique, quelques dizaines d'individus qui voulaient s'en prendre à leur intégrité physique, voire à leur vie.
- Et malheureusement, on en est arrivé à la situation que vous connaissez.
- Alors, question Éric Henry, manifestement, quand on voit la vidéo, mais j'imagine que l'enquête sera beaucoup plus précise.
- Le coup de feu est-il parti par erreur ? Justement, vous l'avez dit, donc il y a deux enquêtes en cours.
- Et notamment, l'enquête devra déterminer si les conditions de l'usage des armes, l'usage des armes est régie par l'article 435-1 du code de la sécurité intérieure.
- Donc l'enquête devra déterminer si les conditions étaient réunies et si le collègue devait tirer, évidemment, enfin était dans le droit de tirer pour protéger son intégrité physique et celle d'autrui.
- Pour nous, Allianz, enfin celle d'autrui, c'est-à-dire celle de son collègue, pour nous, Allianz Police Nationale, au...
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