Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Laurence Garcia.
- Ils sont avec nous en studio, en direct. Bonjour Martin Muray.
- Bonjour Madame.
- Capitaine de frégate, bonjour. Second maître Alix, bonjour.
- Tous les deux, vous êtes des left-o, forcément.
- Tous les deux membres du bloc des atomiciens de propulsion navale de la Marine Nationale, je le disais à l'instant, qui va donc défiler pour la première fois demain sur les champs.
- Avant de parler de ce défilé, ce qui est intéressant avec vous, c'est qu'on va parler de ce bloc des atomiciens de propulsion navale.
- On ne connaît pas vraiment, c'est quoi votre mission en fait ? Alors effectivement, bloc des atomiciens, un petit rappel pour vos auditeurs, c'est que la Marine, c'est le deuxième exploitant du nucléaire.
- Il y a plus de 12 réacteurs nucléaires sur nos bâtiments, qu'ils soient des sous-marins ou le porte-avions Charles de Gaulle.
- Et donc à ce titre, les atomiciens sont mis à l'honneur cette année.
- Les atomiciens, le personnel qui sert sur les...
- ces bateaux que je vous ai cités, donc qui met en oeuvre la propulsion nucléaire, qui fait avancer le bâtiment et qui produit toute l'énergie nécessaire aux missions de ces bâtiments.
- Alors parlons justement des formations, parce que vous-même, vous dirigez une école.
- Il y a trois écoles, expliquez-nous concrètement.
- Le bloc des atomiciens qui défile, donc plus de 90 personnes que vous verrez sur votre téléviseur demain, c'est donc un regroupement de trois écoles, donc l'école des applications militaires de l'hygiène atomique à Cherbourg, l'école ATO, l'école atomique, et ensuite les deux écoles de formation très spécialisées, que sont les ENSM, l'école d'innovation sous-marine de Brest et le Toulon.
- Donc ces trois blocs constituent...
- ces trois écoles constituent le bloc que vous verrez demain sur vos écrans.
- Sur vos écrans.
- En parlant de formation, vous-même, second maître Alix, vous êtes passée par le parcours sup'1.
- Racontez-nous un petit peu votre parcours, justement.
- Après un bac général, j'ai du coup postulé pour le BTS, maintenance des systèmes options nucléaires de l'école atomique.
- Donc via parcours sup'.
- Et du coup, c'était une formation très intéressante parce qu'elle est ambivalente.
- Donc d'un côté, avec l'éducation nationale, et de l'autre, avec le côté militaire qu'apporte l'école atomique.
- Du coup, sous statut militaire, j'ai effectué un BTS maintenance.
- Et qu'est-ce qui vous a donné envie, en fait ? Parce que vous disiez que ce n'est pas forcément très, très connu ou médiatisé, non ? C'est le côté nucléaire et les côtés pour le sous-marin.
- C'est une formation qui est rapide, qui permet d'avancer très vite dans le cursus d'atomicien.
- Et c'est vraiment très intéressant de commencer très tôt les cours sur le nucléaire et d'apprendre très vite la chaufferie.
- Métier exigeant, j'imagine.
- Quelles sont les qualités requises, en fait ? Alors, pour les atomiciens, je dirais qu'il faut de la rigueur.
- Parce qu'effectivement, on pilote une chaufferie nucléaire, on conduit une chaufferie nucléaire, à la fois dans sa phase de conduite et à la fois dans sa phase de maintenance, quand on fait les opérations de maintenance à quai.
- Et donc ça, ça nécessite de la rigueur.
- Poursuivre les dégâts.
- Il y a différentes procédures qui sont nécessaires à ce pilotage-là.
- Rigueur et puis également goût de la technique.
- Goût des choses, de la technique, oui, parce que c'est des systèmes qui sont complexes à mettre en œuvre.
- Mais c'est pour cela que nous sommes formés et que nous avons une formation conséquente à Cherbourg, mais également dans les écoles à Brest et tout.
- Second maître, Alix.
- Il y a beaucoup de jeunes femmes comme vous dans ce type d'école ou de formation ? En tout cas, dans ma promotion, sur 14, on est 5 femmes.
- Ah oui ? Oui, quand même.
- Donc oui, ça se féminise en plus avec l'ouverture des sous-marins aux femmes.
- Donc oui, ça commence à se féminiser beaucoup.
- Le métier qui se féminise, vous avez des chiffres aussi, Martin Muray.
- Oui, j'ajouterais effectivement qu'il y a actuellement 3 équipages de sous-marins nucléaires d'attaque à Toulon qui sont féminisés.
- Et donc ce qu'on recherche, nous les atomiciens, ce sont des marins.
- Donc qu'ils soient hommes ou femmes, ça ne...
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