Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Maxime Liedot.
- Et notre Left Audio Week-end à 7h15, bonjour Marie-Ange Léofonte.
- Bonjour.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin, vous êtes la présidente de la Ligue contre le cancer de Haute-Garonne.
- Et si vous êtes avec nous ce matin, c'est j'imagine en grande partie aussi bien sûr pour ce mois d'octobre rose qui est important pour faire véhiculer le message de l'absolue détection, de l'importance d'aller régulièrement, de faire détecter, etc. C'est ça ? Exactement, tout à fait.
- Et est-ce que vous pouvez nous expliquer, notamment par les chiffres, à quel point octobre rose est important, déjà une opération importante, et à quel point le rôle de cette opération durant tout le mois d'octobre est absolument crucial précisément pour essayer d'alerter et de faire oeuvre de pédagogie auprès des femmes notamment ? Oui, tout à fait. Le cancer du sein, c'est le mois octobre rose, c'est un mois qui est dédié à la prévention du cancer du sein.
- C'est 60 000 nouveaux cas par an, donc c'est important.
- C'est une femme sur huit qui sera concernée par le cancer du sein.
- Et aujourd'hui, trois femmes sur quatre seront guéries sous réserve d'être dépistées de façon précoce.
- D'où l'importance de sensibiliser à l'auto-examen des seins avant 50 ans, au suivi gynécologique annuel, mais également à partir de 50 ans, au dépistage organisé.
- Avec une mammographie qui est faite tous les deux ans, entre 50 et 74 ans.
- Est-ce que vous sentez, au fur et à mesure des années, que ce message-là commence à infuser auprès des femmes, où il y a encore toujours un peu cette réticence ? Vous savez, c'est ce qu'on dit à chaque fois avec les différentes maladies et différents dépistages.
- On dit, de toute façon, ça ne m'arrivera pas à moi.
- Alors, oui et non. J'ai envie de dire que ce qui est difficile, c'est de lever cette inquiétude, de se dire, si je vais me faire dépister, on va me détecter un cancer.
- C'est assez paradoxal, parce que oui, en effet, c'est l'objectif.
- S'il y a lieu d'en détecter un, mais tôt, pour que justement, les traitements soient les moins lourds possibles et que la guérison soit optimale.
- Donc, ce petit paradoxe, il existe toujours un petit peu.
- Mais ce qui est merveilleux, c'est qu'en fait, on voit que les jeunes femmes sont de plus en plus sensibilisées et donc vont pouvoir convaincre leur mère, leur grand-mère, qui sont concernées par le dépistage organisé, donc qui ont plus de 50 ans, d'aller passer leur mammographie.
- Mais Marie-Angèle, au fond, c'est...
- Alors, amusant n'est certainement pas le terme, mais c'est curieux ce que vous dites.
- C'est-à-dire qu'aujourd'hui, de plus en plus de femmes, même en ayant finalement eu la sensibilisation nécessaire, ne vont pas, on va dire, directement se faire dépister, uniquement par peur potentiellement de se faire découvrir un cancer.
- C'est ça, aujourd'hui, la crainte principale d'aller en dépistage. C'est curieux.
- Ça en fait partie. Oui, c'est curieux.
- Oui, c'est curieux. Pour autant, bon, ça peut se comprendre.
- On n'a pas envie d'avoir une mauvaise nouvelle, mais ce qui est crucial, c'est vraiment que les gens se rendent.
- Ils se rendent compte que, bon, voilà, si un cancer doit être dépisté, et pour une personne qui en a un, il va l'être, et on l'espère.
- Mais ce qui est important, c'est qu'il le soit le plus tôt possible.
- Parce que plus il est petit, plus il est localisé, moins les traitements seront lourds et meilleures seront les chances de guérison.
- Vous le disiez en début de notre entretien, Marie-Angèle, au fond, c'est au tout début, en tout cas avant 50 ans, l'idée, c'est d'être, en effet, de faire très attention, c'est ça ? D'aller se faire contrôler, être vigilant soi-même, avant peut-être d'aller faire, on va dire, les mammographies nécessaires.
- C'est avant tout être très vigilant.
- À son propre corps, d'abord, avoir un regard attentif.
- Exactement. En fait, l'idée, avant 50 ans, et même à partir de 25 ans, c'est d'apprendre à connaître ses seins, de les observer, pour pouvoir observer s'il y a, au fil des années, une différence.
- Et cette différence peut alarmer.
- Ensuite,...
Transcription générée par IA