Retranscription des premières minutes :
- Ce rendez-vous d'élèves tôt à 7 h 7, c'est l'occasion de vous demander comment vous, qui vous levez tôt, qui travaillez tôt, vous vivez le moment.
- Et nous sommes avec Bruno Ginesté, le président de Capitole Taxi, la compagnie de taxi à Toulouse. Bonjour, Bruno.
- Bonjour.
- Bien. Je voulais absolument vous avoir. Bon, vous représentez un petit peu tous les taxis, même si je sais que vous ne parlez pas en leur nom.
- Mais quand même, parce que ce qui se passe et ce qui arrive la nuit du 31 au 1er, pour les taxis, c'est tout sauf facile.
- On va y revenir. Mais avant, quelle est la situation ? Bon, les taxis sont plutôt calmes en ce moment. Le prix de l'essence a baissé.
- On va dire que c'est une bonne dynamique ou pas, cette période ? Bonne dynamique.
- Bonne dynamique. On va dire qu'on a connu mieux comme période, mais un petit peu comme tout le monde.
- Oui, c'est un petit peu compliqué quand même. Même si l'activité reste encore présente, c'est un petit peu compliqué, oui.
- Ah ouais, d'accord. Vous, vous avez 165 taxis, c'est ça ? C'est ça. Chauffeurs indépendants, voilà. Capitole Taxi, c'est un groupement d'artisans, en fait, qui sont tous indépendants.
- Et on est regroupés sous la forme d'un GIE.
- Ah, très bien.
- On s'aime la compagnie, voilà.
- Et comment se passe cette concurrence ? Parce qu'il y a les fameux...
- Uber, les chauffeurs privés, les taxis. Vous arrivez tous à fonctionner ensemble ou ça reste quand même très compliqué ? Ça reste très compliqué, bien sûr. C'est très compliqué. Nous, on achète une licence de taxi, on a des charges. C'est très compliqué, oui.
- Oui, oui. Et puis en face...
- C'est vraiment une concurrence déloyale, oui.
- Oui, oui, oui. Voilà, c'est ça. Alors c'est assez intéressant, d'ailleurs, parce qu'au moment où les agriculteurs parlent du Mercosur avec la concurrence déloyale, là, on est à l'intérieur de la France et il y a finalement des règles qui sont différentes.
- C'est ça, tout à fait. Avec une société comme Uber qui paye pas d'impôts en France, qui paye pas de charges, du coup, qui déclare pas ses chauffeurs.
- Enfin, c'est un contrôle des chauffeurs qui n'y est pas, puisque nous, on a une obligation, une carte professionnelle de...
- Voilà, tout un système qui est obligatoire pour les taxis et non obligatoire pour le système Uber, quoi.
- Oui, oui. Et ça, effectivement...
- Moi, qui suis un fan de sport, quand vous faites un match de foot et qu'il n'y a pas les règles pour tout le monde de la même manière, c'est pas jouable.
- C'est ça. Il n'y a pas les règles pour tout le monde. C'est pas jouable, non.
- Bon, Bruno Junesté, on parle de cette nuit du 1er de l'an. C'est quoi, cette nuit du 1er de l'an ? Parce que j'imagine que les taxis sont hyper sollicités.
- Ah, c'est sportif, on va dire. Oui, voilà, c'est ça, oui.
- C'est sportif, oui. Non, non, après, on est organisés. On va dire que les chauffeurs qui font la nuit chez nous sont...
- Ils sont des chauffeurs d'expérience. Ils sont formés. Ils ont une certaine expérience du métier, donc une expérience de l'accueil client, on va dire. Voilà.
- Les gens font beaucoup appel à vous, d'accord. Mais on va dire qu'il n'y a pas franchement de réservation. C'est sur le tard et c'est un peu à la va-vite.
- S'il y a la possibilité de réserver des taxis, oui, oui. Si, si, on a un système de réservation. Nous, en fait, on a une application sur Toulouse.
- Oui. Qui permet de, en fait, géolocaliser tous les chauffeurs. Et les chauffeurs se positionnent en fonction des réservations et du trafic en ville, en fait, de la demande qui est faite sur le centre-ville, ouais.
- Alors ça, ça me semble hyper important, cette histoire de localisation et d'application, parce que, bon, on est d'accord. Une fois les 12 coups de minuit qui ont retenti, tout le monde s'affole.
- Il y a quoi ? Il y a un coup de pétard, c'est le cas de le dire. Il y a un petit coup de boost, là, oui, après...
Transcription générée par IA