Retranscription des premières minutes :
- Générique Bonjour Jean-Charles Cousson.
- Bonjour.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
- Vous êtes agriculteur à ce lieu, c'est ça, dans la Loire ? Exactement, dans les monts du Lyonnais, entre Saint-Etienne et Lyon.
- Ah, et vous êtes à la tête en plus d'une petite exploitation familiale, c'est ça ? Exactement, une petite exploitation de production de fruits, puisque nous avons un terroir chez nous pour la production de fruits, donc production de fruits chez nous.
- Donc qu'est-ce que vous faites comme fruits ? Il y a quoi ? Il y a de la pomme, il y a de la poire, il y a de la cerise ? Alors exactement, au printemps nous avons cueilli des cerises, et là maintenant nous sommes sur les fruits d'automne, donc la poire, la cueillette se termine, la prune s'est terminée aussi, et nous sommes dans les pommes, ainsi que quelques petits fruits, comme la figue et le kaki qui viendra en dernier au mois de novembre.
- Le kaki, bien sûr.
- Mais essentiellement les pommes pour l'instant.
- Et qu'est-ce que vous avez comme type de pommes en ce moment ? Qu'est-ce que vous prenez ? Alors il y a plein de variétés différentes, certaines sont plus orientées pour la vente directe, c'est des pommes qui ont vraiment beaucoup de goût, comme Dally Light, comme L-Star, il y a plein de variétés différentes, Fuji qui va venir, et puis certaines pommes qui sont plus connues, qui sont plus pour la vente en grande distribution, comme Gala et puis Golden, et René de Grise, qui sont peut-être les trois standards de la grande distribution.
- Oui c'est ça, qui sont les grandes Golden.
- Et comment se déroule, comment se sont déroulées déjà les récoltes ? Est-ce que les ventes commencent bien ? Alors les ventes, traditionnellement, au mois de septembre, c'est toujours très compliqué, parce que c'est la rentrée des classes, parce que les gens reviennent de vacances, et le pouvoir d'achat, on sait ce que c'est.
- Et puis on est dans une période un peu compliquée, d'un point de vue économique et politique, donc traditionnellement c'est difficile en septembre, il faut que les choses se remettent en place.
- Donc ça commence doucement, et puis en espérant que tout se passera bien à l'automne.
- Après les récoltes sont plus difficiles, plutôt satisfaisantes chez nous, on a eu un été qui a fait un petit peu le yo-yo au niveau de la météo, parfois des périodes de canicule, je crois qu'on a eu 27 jours de canicule cet été, donc des périodes difficiles pour les arbres, et puis parfois des périodes beaucoup plus fraîches et pluvieuses, parce qu'on a eu la chance d'avoir quelques orages par-ci par-là, qui ont amené de l'eau, et donc les arbres ont pu récupérer dans cette période un peu plus fraîche, et faire des fruits assez corrects, une récolte assez correcte cette année, donc c'est très bien.
- Donc on va croiser les deux.
- On va croiser les deux, ensuite évidemment pour la vente, Jean-Charles Couson, vous êtes, je le disais, agriculteur à ce lieu, j'ai adoré lire l'histoire un peu de votre exploitation, parce que c'est une exploitation familiale, vous le disiez au tout début de cet entretien, et vous travaillez actuellement avec votre frère, c'est ça ? Parce que vous avez décidé de reprendre l'exploitation qui était à votre père, c'est ça ? Exactement, moi j'ai une formation d'ingénieur, donc j'ai travaillé dans l'industrie agroalimentaire pendant une dizaine d'années, et puis mon père partant à la retraite, j'ai dit, allez, je prends sa place, je m'associe avec mon frère qui était déjà installé, et nous travaillons sur une petite exploitation familiale d'une vingtaine d'hectares, donc une petite structure dans des conditions assez compliquées, une ressource en eau assez limitée, des vergers assez vallonnés, assez petits, mais par contre la chance d'avoir une grande biodiversité, une nature très diverse avec quelques céréales, quelques vignes, un peu de tout, beaucoup de zones naturelles, beaucoup de hêpes, pas de remembrements, donc des petites vignes, des petites structures et une grosse biodiversité, et cette agriculture-là, elle correspond pile poil à ce que l'opinion publique souhaite maintenant.
- Bien sûr.
- Donc, si par le passé… De...
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