Retranscription des premières minutes :
- Bonjour Clément Dudragne. Bonjour Maxime, bonjour auditeur.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Vous êtes artisan chocolatier, propriétaire de Ma Petite Chocolaterie à Toulon, c'est bien ça ? Oui, je l'ai créé en 2016, de toute pièce.
- Créé en 2016, et votre volonté, c'était de vous imposer comme vraiment l'artisan chocolatier numéro 1 de Toulon, ce qui est fait depuis.
- Ah, c'était pas vraiment l'idée. Entre nous, soit dit, c'était un pacte avec un copain, et j'ai dit que lui, il devait faire du bon pain, et moi, des beaux chocolats.
- Et après, j'ai créé cette chocolaterie. Je n'avais aucune prétention, et vraiment... Mais je suis très honoré du statut que vous m'avez donné aujourd'hui.
- Il faut toujours, de toute façon, se donner un statut supérieur. Ça aide à accomplir de grands projets, mon cher Clément, vous le savez.
- Mais je veux dire, comment on se retrouve en réalité avec son meilleur ami à faire comme ça un pari, et tout d'un coup, à monter une affaire qui s'appellerait « Ma petite chocolaterie ».
- Comment ça s'est fait ? J'étais jeune adulte, 18 ans. Je faisais tout le restaurant gastro d'Alsace.
- Et un jour, sur une table, à Strasbourg, on s'est fait le pacte qu'un jour, il créerait une boulangerie, et moi, je créerais une chocolaterie, comme je vous ai dit dans les termes.
- Et avant mes 40 ans, j'ai changé de vie pour la créer.
- Qu'est-ce que vous faisiez avant ? J'étais militaire.
- Ah oui, d'accord. Donc c'est pas un petit changement, là. Quand on passe de militaire à boulanger, on peut parler de changement de vie, un tout petit peu.
- Ah oui, militaire à chocolatier, c'est un monde.
- C'est les autres.
- Les chocolatines au garde-à-vous, les pains au chocolat au garde-à-vous, c'est plus surprenant.
- Ah, c'est certain. Mais par contre, ils sont bien ordonnés.
- Oui, ça doit être impeccablement mesuré, tout ça.
- Ah bah oui, si on veut des beaux chocolats, il faut beaucoup de vigueur et de soin.
- Non, et donc vous dire...
- Une reconversion vers les 40 ans. Est-ce qu'il y a eu un déclic particulier, je veux dire, outre la volonté de respecter ce pari ? Est-ce qu'il y a un moment où vous avez dit « Là, ça y est, ça suffit, c'est le moment d'enclencher une nouvelle aventure ? » Je voulais changer de vie avant 40 ans, parce qu'après 40 ans, ça devient plus compliqué.
- Entre nous, soit dit, on commence à avoir mal, on a des trucs, c'est moins facile.
- Et j'avais encore toute cette énergie pour faire cette transformation professionnelle.
- Parce que c'est le moment de transformer.
- Ah oui, ça, c'est sûr. Et vous avez commencé en 2016. On est presque 10 ans après.
- Aujourd'hui, qu'est-ce que vous avez appris ? Qu'est-ce qui vous enthousiasme encore tous les matins ? D'avoir une chouette équipe. Entre-temps, j'ai réussi à déménager la chocolaterie.
- Je me trouve près de l'Opéra de Toulon, aujourd'hui, maintenant. C'est chouette.
- Et cette énergie, je la prends parce que je vois ces gens qui sont heureux, contents de se régaler de mes boubons de chocolat.
- Et ce n'est, dans votre petite chocolaterie, que des produits, en plus, faits maison ? À tout déduire, maison.
- Tout effet.
- Tout effet, maison. Et c'est là où vous voyez, en réalité, le plaisir des personnes de venir chercher, tôt le matin, j'imagine, dans quelques minutes ou dans quelques heures maximum, les différents produits que vous vendez toute la journée.
- C'est cela. Et comme Noël arrive, les gens viennent essayer, parce que comme j'ai déménagé, maintenant, ils me trouvent plus facilement.
- Et ils viennent essayer, tester, et reviennent, et reviennent, et finalement, ils sont super contents.
- Et ça fait forcément, à force, un grand lot d'habitués. Qu'est-ce que vous préparez, là, par exemple, un exemple de pâtisserie ? Peut-être de viennoiserie, de petites perles que vous avez créées pour les fêtes ? Ah, là, non. Là, essentiellement, j'essaie d'avoir des... de varier mes origines de chocolat.
- Et pour les fêtes, c'est essentiellement des bonbons de chocolat que les gens prennent.
- Et puis là, je travaille un très beau chocolat de Ceylon, avec ses belles notes de thé. Incroyable.
- Et voilà,...
Transcription générée par IA