Retranscription des premières minutes :
- Bonjour, Jean-Raphaël Nothomb. Bonjour.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Vous êtes le grand maître de la Grande Loge de France.
- Ça, ça veut dire franc-maçonnerie. Et si vous êtes à notre micro ce matin, c'est pour quelque chose que j'ai envie de qualifier d'amusant.
- La Grande Loge a décidé tout simplement d'ouvrir ses portes à l'occasion de ces Journées du patrimoine.
- Quel est l'intérêt pour une société, on va dire, ou une organisation qui a quand même pour but de rester à minima discrète, non ? Alors vous dites « amusant ». Je serais tenté de dire « incroyable », « paradoxal ».
- « Paradoxal », allons-y.
- Nous avons décidé de pousser les portes, de les ouvrir, celles de nos temples, celles où nous nous réunissons.
- Nous partons de cette idée que, d'abord, nous n'avons rien à cacher.
- Que ce que nous pratiquons est une démarche d'esprit tout à fait formidable, magnifique, surtout par les temps qui courent et le chaos du monde.
- Et que, finalement, la meilleure façon de montrer à tous ceux qui nous entourent ce qu'est véritablement la réalité de ce que nous pratiquons, eh bien c'est de leur demander de venir voir et de s'intéresser à ce que nous faisons. Voilà le sens de la démarche.
- Et le sens de cette démarche, c'est vrai que ça s'inscrit dans un moment, vous venez de le dire, où le monde est en grand fracas, où, on va dire, il y a toujours...
- Il y a toujours eu, en plus, beaucoup de bruit, beaucoup de rumeurs quant à ce que pouvaient représenter dans le monde les francs-maçons.
- Vous, comment définiriez-vous ce que vous faites ? Écoutez, on essaye, à notre humble mesure, de faire en sorte que, demain, le monde aille un tout petit peu mieux qu'il ne va aujourd'hui.
- Et ça signifie, pour tous ceux qui nous rejoignent, d'essayer de faire un peu de travail sur eux-mêmes.
- C'est le sens de la spécificité.
- C'est le sens de la grande loge de France par rapport à certains autres courants spiritualistes.
- Et nous essayons de privilégier le temps long sur le temps court, c'est-à-dire, en gros, de ne passer à l'immédiateté du temps et de faire en sorte que les choses de l'esprit l'emportent aussi souvent que possible sur la matérialité.
- Voilà, en gros, le sens de notre démarche en deux mots.
- Et comment expliquer, si vous voulez, qu'après tant d'années, alors que, de fait, même si le mythe est encore aujourd'hui épais, expliquez-vous qu'il y ait encore une telle volonté de percer le mystère ? Comment expliquez-vous qu'il soit encore à ce point entretenu ? Mais parce qu'il est magnifique. C'est bien pour cela. Et qu'il intéresse autant qu'il interpelle.
- Et c'est la raison pour laquelle, en tant que nouveau grand maître de la grande loge de France, j'ai souhaité que nous puissions donner au plus grand nombre l'occasion de venir voir des endroits qui sont, il faut bien le reconnaître, spectaculaires, magnifiques. Et puis aussi, si vous le permettez, de pouvoir poser...
- toutes les questions que vous voudrez poser à nos frères qui seront présents et qui seront là pour vous répondre et répondre à toutes les questions de tous nos visiteurs.
- Jean-Raphaël Noton, vous êtes le grand maître de la grande loge de France. Il faut le savoir, ce n'est pas qu'à Paris.
- Il y a différentes loges un peu partout en France, puisque vous venez, on va dire, d'en esquisser certains contours.
- Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qu'il y a dans certains lieux de si merveilleux ? Par exemple, nous croquer un endroit, peut-être une salle, peut-être une représentation, un tableau qui se trouve dans une salle particulière, qui pourrait nous encourager à nous engouffrer, on va dire, dans une loge ouverte ici ou là ? Alors d'abord, nous sommes présents dans le monde entier. Mais c'est vrai que nous sommes également présents, l'ensemble du territoire métropolitain, ainsi que dans les dom-toms. Le Lamantin, aujourd'hui, est ouvert.
- Je vais vous citer deux, trois exemples rapidement. Marseille, le château de ma mère, de Marcel Pagnol.
- Marcel Pagnol, bien sûr. C'est aujourd'hui le centre que vous... C'est le centre de la grande...
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