Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- A la télévision, vous avez tout fait ou presque.
- Des nuages ont parsemé votre parcours unique, mais votre sourire ensoleillé et votre voix toujours pleine de chaleur ont permis à plusieurs générations de téléspectatrices et de téléspectateurs de voir la vie en rose, une couleur plus que jamais chère à votre cœur.
- Bonjour Eveline Béliard.
- Bonjour Jacques Pessis, bonjour à tous et à toutes.
- Eh bien, vous êtes une légende de la télévision et c'est pour ça que je suis heureux de vous accueillir dans les clés d'une vie.
- On va parler bien sûr de Rubens Rose, cette association chère à votre cœur, mais on va aussi, c'est le principe des clés d'une vie sur Sud Radio, évoquer votre parcours à travers des dates clés.
- Long parcours ! Oui, très long parcours.
- Long parcours et la première date que j'ai trouvée, le 3 mai 1969, eh bien, il est lié à cette voix.
- Eh bien, qu'est-ce que c'est ? Mon Dieu, qu'est-ce que c'est ? C'est un schmilblick, vous le savez depuis hier soir.
- Un guillux.
- Un guillux, guillux, chanson et champion.
- Je crois que c'est votre première apparition à la télévision dans le jury de l'émission.
- Alors, première apparition dans le jury, mais j'étais déjà à l'ORTF à l'époque, c'était l'ORTF.
- J'ai commencé, je crois que les premières fois, c'était fin 67 ou voilà.
- On va en parler justement.
- Exactement.
- Mais la première téléarchivée à l'IGNA, c'est celle-ci.
- Ah d'accord.
- Parce qu'on vous voit dans Chanson et Champion, tout timide.
- Absolument.
- Entre Juste Fontaine et Marcel Leclerc, qui était le patron de l'OM et directeur et fondateur du premier journal d'édivision qui était Télémagazine en 55.
- Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette séquence où vous êtes toute souriante.
- Oui, je l'ai revue, effectivement, souriante et un peu timide à l'époque, d'ailleurs.
- Oui.
- Et c'était, c'est amusant parce que quand on revoit, c'était du noir et blanc.
- Oui, oui.
- À l'époque.
- Donc quand je revois tous ces moments de la carrière, surtout les débuts, surtout avec Guy, avec Guy Lux, qui était quand même un personnage qui était très connu à l'époque.
- C'était une vedette, une star de la télévision.
- Et je pense que c'est pour ça que j'étais quand même très timide et impressionnée par le personnage de Guy.
- Oui, Guy Lux qui se trompait, d'ailleurs, qui tentait d'expliquer un jeu qu'il avait inventé.
- Il n'y parvenait jamais.
- Et dans cette émission.
- Il se trompe sur le nom d'un membre du jury, une chanteuse italienne.
- Et aussi, donc c'est n'importe quoi, mais ça passe très bien, ça ne pose pas de problème.
- Personne ne lui en voulait, de toute façon.
- Donc vous vous retrouvez dans ce studio 102, qui était un studio tout à fait neuf à la télévision.
- Et c'était impressionnant parce que c'était une époque particulière.
- Bien sûr, c'était une époque particulière.
- Alors après, moi, j'étais surtout à Cognac G.
- Bien sûr.
- Parce que le 102, enfin, c'était...
- C'était l'ORKF, c'était une maison.
- Parce qu'à l'époque, il n'y avait pas de chaîne privée.
- Non.
- Il y avait la première, la deuxième chaîne.
- La 3, à l'époque, je ne suis pas sûre.
- 71.
- Pas encore, 71.
- Donc c'était vraiment la première et la deuxième chaîne, point barre.
- Oui, et en plus, quand on se souvient de cette époque, le matériel, les caméras et la technique, c'était quelque chose d'invraisemblable.
- Par rapport à ce que l'on a au jour d'aujourd'hui, c'est évident.
- Les caméras, c'était des monstres.
- C'était des monstres, ces caméras.
- Et d'ailleurs, les cadreurs étaient, on disait les caméramans ou les cadreurs, étaient derrière la caméra.
- Alors que maintenant, évidemment, tout ceci est électronique, automatique.
- Et c'est une personne qui gère toutes les caméras qui sont sur un plateau.
- Mais quand il y avait un reportage, je me souviens, il y avait dans un appartement 15 personnes qui déboulaient avec des câbles compassés par les fenêtres.
- Ah ben bien sûr.
- Moi, j'ai connu ça plus tard, quand j'ai fait la maison de TF1.
- Et là, on était... C'est vrai qu'il y avait un quart régie.
-...
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