Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- L'auteur-acteur que vous êtes a choisi de faire rimer humour avec amour dans un spectacle qui mériterait d'être remboursé par la Sécurité Sociale si elle ne devait pas faire face à un déficit très différent de celui que vous évoquez dans ce spectacle.
- Bonjour Alex Goud.
- Bonjour Jacques.
- On expliquera pourquoi je parlerai justement de déficit de tête.
- C'est drôle parce qu'on a demandé au ministère de le rembourser le spectacle.
- C'est vrai ? Oui, et c'est en étude.
- Le point c'est que le ministre change tous les deux semaines.
- Donc voilà, on a un peu de mal mais on a demandé.
- Le principe des clés d'une vie c'est bien sûr de parler de ce spectacle qu'on va évoquer tout à l'heure largement, mais aussi d'évoquer votre vie à travers des dates clés.
- Ça tombe bien parce que je n'ai plus de clés.
- Je fais tout avec des codes maintenant, donc je vais essayer de me rappeler comment ça fonctionne une clé de la vie.
- Les clés justement, la première date, c'est le 3 décembre 2008, un match de football que vous n'avez pas oublié.
- Attention à la contre-attaque parce que là il y a Duchamp sur la gauche.
- Manchester PSG, le 3 décembre 2008.
- Vous êtes sur le bord du terrain avec des chaussures à crampons.
- Exactement, c'était le premier match que j'ai commencé.
- Vous êtes fort, ça commence bien.
- J'ai commenté ce match avec Thierry Roland.
- Donc il faut savoir que moi avant je voulais être footballeur.
- C'est ma carrière, j'ai fait beaucoup de foot quand j'étais petit, c'est ce que je voulais faire.
- Puis mon rêve s'est brisé à 18 ans quand j'ai eu les ligaments croisés qu'on pétait.
- A l'époque c'était beaucoup plus compliqué que maintenant.
- Maintenant on le réparait en 3 mois.
- A l'époque c'est un peu plus d'un an.
- Mais ce qui est drôle c'est que c'était Thierry Roland qui m'avait repéré quand j'étais jeune.
- C'est lui qui m'avait envoyé chez Guérou.
- Ce qui était amusant c'est qu'on s'est retrouvés des années après.
- Mais vraiment longtemps après avec Thierry.
- D'ailleurs il ne m'a pas reconnu tout de suite.
- Parce que quand on lui a dit tu vas présenter avec Alex Goud, ce n'est pas mon vrai nom Alex Goud.
- Je m'appelle vraiment mon vrai nom, c'est Alexandre Goudot.
- Goudot de toilette, Goudot pétillante, Goudot ce qu'on veut.
- Et donc lui on lui a dit tu vas faire Alex Goud.
- Il a dit c'est qui celui-là, je ne le connais pas, il a fait du foot.
- Et en fait quand je suis arrivé je lui ai dit Thierry c'est dingue, c'est Alex.
- Et là il a compris tout de suite.
- Et du coup on s'est retrouvés des années après.
- Parce que si tu fais le calcul c'était 15 ans après.
- 15 ans après qu'on se rencontrait pour la première fois.
- Et qu'il m'ait dit tiens va chez Guy à Auxerre.
- Et on a vécu une aventure incroyable.
- Malheureusement il n'est plus avec nous aujourd'hui.
- Mais voilà c'était formidable de commenter les matchs avec cette légende.
- Tu vois c'était vraiment une légende de la télé, une légende du football.
- Et moi j'étais là et du coup je revivais un petit peu mon rêve.
- C'est-à-dire que je n'ai pas pu avoir mon rêve d'être footballeur.
- Mais j'étais sur le terrain de Manchester PSG.
- Et comme j'avais cette tradition quand j'étais footballeur de jamais aller sur un terrain sans mes crampons.
- Parce que j'étais gardien de but donc il fallait que je teste les appuis du terrain.
- Et là je me suis dit je ne peux pas fouler un terrain sans crampons.
- Donc j'étais le seul commentateur de l'histoire qui était en crampons sur le terrain.
- Ce qui a fait le don de faire marrer les joueurs évidemment.
- De faire marrer toutes les équipes et les entraîneurs qui me prenaient pour un taré absolu.
- Évidemment et surtout ce qui m'a valu quelques jours des problèmes.
- Parce que j'ai fait une cascade un jour assez épique.
- Et ce jour-là ce qui est drôle c'est que la veille au soir.
-...
Transcription générée par IA