Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, les clés d'une vie », Jacques Pessis.
- « Sud Radio, les clés d'une vie », celle de mon invité.
- Avec un album de 25 chansons où vous évoquez votre belle jeunesse, vous nous offrez un bain de jouvence et comme toujours à votre façon, c'est-à-dire sans vous faire mousser.
- Bonjour Salvatore Adamo.
- Bonjour Jacques, bonjour à toutes et à tous.
- Quelle joie de vous retrouver parce qu'entre deux tournées autour du monde, vous avez trouvé le chemin de Sud Radio pour ce nouvel album qu'on va évoquer qui sort le 14 novembre.
- Mais comment vous faites pour être toujours autour du monde à chanter sur scène ? Parce que c'est devenu ma façon de vivre à la longue.
- C'est ce que j'ai dit dans l'une ou l'autre interview.
- C'est que j'ai la chance, le bonheur de vivre en faisant ce que j'aime, en en vivant.
- Et je le souhaite à tout le monde.
- Il y avait une formule de Charles Trenet qui disait « Quand on a rêvé sa vie, il faut vivre son rêve ».
- Ça vous correspond exactement.
- Il y a beaucoup de ça, oui, en effet.
- Alors, j'ai trouvé des dates clés de votre parcours.
- Et surtout, j'ai trouvé une date que personne ne connaît à mon sens.
- Car vous êtes officiellement né le 1er novembre, alors que vous êtes né le 31 octobre.
- Oui.
- Mon père, ayant considéré à tort que le 1er novembre était la fête des morts.
- Il y a beaucoup de gens qui croient ça.
- Alors que moi qui étais enfant de cœur, je sais que le 1er novembre, la messe, le prêtre était habillé en clair, en or, et le 2 novembre.
- Donc, mon père m'a déclaré à la commune le 31 octobre, alors que je suis né la nuit du 31 au 1er.
- Mais logiquement, pour être très précis, c'était le 1er novembre.
- Voilà. Donc, vous êtes beaucoup plus jeune qu'on l'imagine encore.
- Un jour, ça compte dans une vie.
- Exactement.
- Alors, cet album, justement, évoque votre enfance.
- Et il y a une des chansons qui est la symbolique.
- Elle symbolise « Qu'ai-je donc fait de mon enfance ? » Qu'ai-je donc fait de mon enfance ? Avais-je perdu l'imaginaire ? Avais-je trahi l'innocence ? Étais-je retombé sur terre ? Votre enfance, elle a démarré à Comiso, en Sicile, qui est en fait un village qui remonte à l'époque romaine, puisqu'on a trouvé des vestiges de l'époque romaine à Comiso.
- Mais toute la région, comme ça, sur les plages, on trouve encore des amphores.
- Bon, certaines ont peut-être été rajoutées, des gens rusés.
- Mais oui, on a vécu cette période.
- Et la Sicile, puisque vous l'évoquez, ça fait près de sept ans que je n'y suis pas allé.
- Et elle me manque.
- Il faut que j'y aille passer une semaine à mon retour du Chili ou au printemps prochain.
- Parce que c'est vrai que l'été, il fait très, très, très chaud.
- Donc, j'hésite à y aller en plein été.
- Et le reste du temps, je chante encore pas mal.
- Je crois.
- En fréquence, je veux dire.
- Et je crois que vous êtes citoyen d'honneur de Comiso.
- Oui, je suis citoyen d'honneur de Comiso et de Jemap, où j'ai vécu, et de Mons, qui est devenu maintenant...
- Plusieurs villages de la région de Mons sont réunis en Grand Mons.
- Et je crois que votre premier cachet date du jour de votre naissance.
- Votre grand-père vous a offert un billet de banque.
- Il m'a mis un billet.
- En effet, dans ma main.
- C'est ma maman qui me l'a raconté.
- Mon grand-père maternel.
- C'est un gros billet, en plus, presque plus grand que vous.
- Oui, à l'époque, c'était presque des feuilles de journal.
- Les livres, les livres italiennes.
- Et la seule image de cette enfance que vous conservez, je crois, c'est le départ de votre père avec une grosse valise en carton quand il va essayer de trouver du travail en Belgique.
- Oui, en effet.
- Ma mère et moi l'avions accompagnés à la gare.
- De Comiso.
- Et mon père nous a précédés de 6 ou 7 mois.
- Le temps, bien sûr, de commencer à travailler, mais de trouver un...
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