Retranscription des premières minutes :
- Contexte du podcast: Sujet: Il est l’accordéoniste le plus demandé dans le monde.
- Il sort un album entre musette, classique et rythmes brésiliens, inspiré par ses voyages Animateurs: Jacques Pessis, Richard Galliano interprété, jamais enregistré curieusement.
- Non, pas encore, non.
- Je ne l'ai pas encore enregistré.
- Mais ça serait encore.
- .
- Parce que Toulouse est tellement cher à Nougaro, et il est tellement mythique, qu'il faut qu'un jour vous le mettiez dans votre répertoire.
- Et vous savez que par rapport à Nougaro, par rapport à ma décision à la suite de rectifier le tir par rapport aux musettes et ce genre de musique, le musette qui est ce que le tango était à l'Argentine ou le blues aux Etats-Unis, Claude chantait cette chanson qui s'appelle Le Jazz et la Java.
- Pour lui, c'était pareil.
- Et c'est vrai que dans ce disque que j'ai enregistré, le premier disque que j'ai enregistré pour Dreyfus, Jazz, dans la maison de disques, il y a un morceau qui s'appelle Java Indigo et on a du mal à faire la part de dire ça c'est plutôt Java ou Valse Jazz.
- Tout est mélangé.
- Bon, surtout avec les musiciens avec lesquels je joue, qui sont magnifiques.
- Mais ça on en parle tout à l'heure avec ce nouvel album.
- Et là, on va revenir à une date qui a marqué aussi votre parcours, le 8 juin 2005.
- A tout de suite sur Sud Radio avec Richard Galliano.
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, mon invité Richard Galliano.
- Nous parlons de cet nouvel album qui n'est pas un nouvel album, mais qui est quand même un nouvel album, Voyage.
- On a évoqué vos débuts à Paris, votre père.
- Et puis le 8 juin 2005, il y a un concert au Bouffe du Nord, un concert hommage.
- Piazzolla Forever, qui est ce soir-là au Bouffe du Nord pour rendre hommage à Astor Piazzolla, qui est décédé en 1992.
- C'est vrai qu'il a beaucoup construit dans votre vie.
- Alors, je crois qu'il a découvert le bandoneon à 8 ans grâce à son père, un petit peu comme vous.
- Et qu'ensuite, il y a eu ces rencontres.
- Alors, il y a plusieurs versions de cette première rencontre.
- Il y a l'Écho d'Isle olympien et il y a Georges Moustaki.
- Oui, c'est vrai qu'il y a les deux.
- J'accompagnais Moustaki aussi.
- Alors, je ne sais plus chronologiquement dans quel ordre ça s'était passé, mais Moustaki était très proche de Piazzolla.
- C'est lui qui l'a invité en premier à Paris, à l'Olympia.
- Piazzolla jouait en première partie du concert de Moustaki.
- Et Piazzolla avait donné une petite mélodie à Moustaki sur laquelle Moustaki a écrit des paroles.
- « Mon corps », ça s'appelle.
- Et il m'a demandé de faire l'arrangement de cette chanson.
- Donc, j'ai orchestré.
- Et à l'époque, Piazzolla habitait aussi l'île Saint-Louis, à côté de chez Moustaki.
- Et Moustaki avait déclenché cette rencontre à un moment donné.
- Et Piazzolla m'a félicité de l'arrangement.
- Puis, je me rappelle le compliment qu'il m'avait fait.
- Il m'a dit « D'ailleurs, j'avais fait une introduction qui a disparu un peu après.
- Elle n'était plus sur le disque.
- Mais Astor avait écouté cette introduction solo.
- Il me dit « Vous jouez comme un Argentin ? » « Non, comme un Italien », il me dit.
- Il avait rectifié parce que c'est vrai que nos racines sont italiennes.
- Et c'est vrai que cette rencontre, ça a changé votre vie et votre parcours, mais pas seulement votre parcours.
- Oui, à la fois, il a réveillé une flamme.
- Parce que c'était bien beau ces années que j'ai passées, d'accompagner, j'ai beaucoup appris, faire le métier de musicien dans les studios, faire des orchestrations pour différentes choses.
- Mais j'avais un peu perdu cette flamme.
- Il a rallumé cette flamme et il m'a rappelé que je n'étais pas venu à Paris, simplement...
Transcription générée par IA