Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- 50 ans de scène devant des millions d'enfants vous ont permis de ne jamais quitter véritablement leur univers.
- Votre âme est celle d'une fée qui continue plus que jamais à exaucer le rêve des petits et des grands, offrir des rêves dont nous avons tant besoin.
- Bonjour Chantal Goyard.
- Bonjour, merci.
- Ça me fait tellement plaisir.
- Une fois de plus, on vous retrouve parce qu'il y a ces 50 ans d'amour et de chansons au palais des congrès et dans toute la France.
- On va en parler.
- Et puis, je vous ai reçu un certain nombre de fois dans les clés d'une vie, mais j'ai encore trouvé de nouvelles choses.
- C'est vrai ? Oui, pour pouvoir évoquer votre parcours.
- Il y a plusieurs dates et on va évoquer 50 ans de parcours.
- D'accord.
- La première date, c'est une date qui a tout changé le 10 mai 1975 à la télévision.
- Écoutez.
- Adieu les jolis foulards, adieu tous les madrasses.
- Si ce n'est qu'un au revoir, on se retrouvera.
- J'en porte le temps.
- Cette histoire commence.
- Elle commence par un appel des Carpentiers, de Maréti Carpentier, je crois, Chantal Goyard.
- Absolument, Maréti m'appelle.
- J'étais à la campagne avec mes enfants qui étaient petits.
- Et tout d'un coup, Maréti me dit, écoute Chantal, il y a le numéro 1 de Carlos qu'a fait Jean-Jacques, il nous manque 5 minutes.
- Si tu pouvais venir, ça serait tellement bien.
- Brigitte Bardot est malade.
- Est-ce que tu pourrais la remplacer ? Et je lui dis, ne me remplace pas Brigitte Bardot, Maréti.
- Et tout d'un coup, Jean-Jacques, je lui explique.
- Il me dit, écoute, je vais essayer de te faire une chanson.
- Une chanson peut-être pour les enfants qui parleront de la Martinique.
- Et voilà, c'est devenu Adieu les Jolis Foulards.
- Vous n'avez pas voulu abandonner les Carpentiers parce qu'ils vous rendaient service à la fois avec Jean-Jacques et puis en intervenant dans les émissions.
- J'étais toujours dans les émissions des Amis.
- Chez Sylvie Barton, je faisais les petites filles modèles.
- On a toujours dit, tiens, on va prendre Chantal.
- Et puis du coup, ça me rendait service aussi parce que c'était magique, ces émissions.
- Oui, parce qu'en plus, on a oublié que les Carpentiers ont commencé à la radio en faisant des séquences à Radio Luxembourg et qu'ensuite, en étant aux Etats-Unis à New York, ils voient un show de télévision et ils disent, on va faire le même en France.
- Ça a été le Sacha Show pendant dix ans.
- Et ils ont enchaîné avec les Top et les Numéro 1.
- C'est ça, les Top 1 et les Numéro 1.
- Exactement.
- Alors, il se trouve que cette chanson a été écrite par rapport à la Martinique.
- La Martinique où il n'y a plus aujourd'hui qu'une seule sucrerie alors qu'il y en avait beaucoup.
- Alors que la canne à sucre est une richesse totale.
- C'est vrai. Mes grands-parents avaient s'occupé aussi de Rome parce qu'ils avaient fait toutes les routes de la Martinique après la mort.
- Après l'histoire de la montagne pelée.
- Et mon grand-père, oui, mon grand-père était là-bas avec ma grand-mère.
- Alors, il se trouve aussi que, adieu les jolis foulards, puisque c'est votre seule télévision en théorie, vous décidez de bien vous habiller et vous trouvez des astuces.
- Quelles sont les astuces que je peux trouver ? Je mets des robes avec des ceintures pour pouvoir tenir la robe pour pas qu'elle tombe. Je mets mes chaussures des rubans pour pas que ça soit trop grand.
- Oui, vous avez peut-être d'autres astuces.
- Non, parce que je crois que vous êtes allée à côté de chez vous en Normandie.
- Vous faire fabriquer votre petite robe.
- C'est vrai, c'est vrai. Ah mais oui, dis donc, avec un tissu en liberté.
- Exactement, par une couturière à côté.
- Voilà, et vous avez trouvé comme figurant les enfants de votre village.
- De mon village. Alors, j'en avais dit pour commencer, on va tous bien se laver les cheveux pour avoir des cheveux bien brillants.
- Et du reste, mes fans, ils disaient que quand ils étaient petits, ils...
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