Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous êtes née dans le Nord, mais vous ne l'avez jamais perdue.
- Tout au long d'un parcours officiellement à l'image de votre sourire, une couronne vous a permis de vous faire les dents dans l'univers de Miss France, que vous évoquez entre autres dans votre premier seul en scène.
- Bonjour Rachel Legrin-Trapagny.
- Bonjour, bonjour à tous.
- On vous connaît bien sûr à travers Miss France, à travers tout ce que vous avez fait, mais là vous débutez à Avignon dans un seul en scène, on va en parler tout à l'heure.
- Mais le principe des clés d'une vie, c'est d'évoquer votre parcours à travers les dates clés.
- Et la première que j'ai trouvée, c'est le 5 novembre 2006, votre première télé, c'est un journal régional en Picardie.
- Vous êtes avec un bouquet de fleurs, interviewée en direct après le titre de Miss Picardie.
- Vous vous en souvenez ? Franchement, je ne m'en souviens pas.
- Je pense que j'étais tellement à l'Ouest suite à mon élection que j'ai eu l'impression que j'étais en France.
- Donc j'ai dû répondre en pilote automatique.
- C'était de belles réponses sur d'où vous veniez, pourquoi vous avez fait ça comme un défi.
- Et c'est en direct dans le journal et on est très fiers de vous parce que vous êtes Miss Picardie.
- Miss Picardie, exactement.
- Et c'est vrai que vous êtes surprise d'être élue.
- Vous avez l'écharpe, vous avez le bouquet de fleurs et on explique que la délibération était plus longue que prévu.
- Oui, il y a eu un petit souci en fait.
- Le délégué de Miss Picardie à l'époque n'était pas très chaud pour que je sois élue Miss Picardie parce qu'il me trouvait très jeune.
- Vous aviez 18 ans.
- Mais pourtant, il n'a rien pu faire parce qu'il y avait majorité absolue du public.
- Et donc, quand c'est comme ça, dans le règlement, ils ne peuvent pas choisir une autre personne.
- Pas la majorité, mais celle du public.
- Du public et du jury.
- C'est juste qu'en fait, le délégué, avait peur pour moi parce qu'en plus, je venais de débarquer parce que dans les élections, les filles se préparent déjà depuis un an, deux ans.
- C'est quelque chose dont elles rêvent.
- Tandis que là, je suis un peu arrivée par hasard et en deux mois de temps, j'ai gagné Miss Picardie et en trois mois de temps, j'étais Miss France.
- Donc, j'étais un peu en hold-up.
- Et vous expliquez d'ailleurs, Rachel Legrin-Trapani, que vous avez participé à ce concours par défi.
- Oui, exactement, par défi.
- C'est surtout parce que j'étais très timide.
- Et je n'avais vraiment pas confiance en moi.
- Et c'est ma maman qui m'a poussée à participer à ce concours.
- Tout simplement.
- Avant, il y a eu l'élection de Miss Pays du Ribemontois.
- C'est ma première élection.
- Le 22 avril, à Ribemont, qui est un bourg rural à près de Saint-Quentin.
- Ensuite, il y a eu Miss N 2006, le 11 octobre, à Hirson.
- Voilà, tout à fait.
- Donc, c'est vraiment un parcours.
- Oui, c'est un parcours.
- Mais en fait, de fil en aiguille, parce que je commence dans une petite élection locale et jamais on va pouvoir se dire, un jour, que je serai Miss France.
- C'est une toute petite élection dans un petit bled.
- Et quelques mois plus tard, je deviens Miss France.
- Donc, c'est assez invraisemblable.
- Exactement.
- D'ailleurs, vous êtes tout près de la Belgique, je crois.
- Je suis née pas loin de la Belgique.
- Oui, c'est ça.
- Et après, j'en ai parti en Picardie avec ma maman et mon beau-père.
- Il se trouve que vous êtes née près de la Belgique.
- Comme Raymond Devos, on a toujours pensé qu'il était belge, alors qu'il est né à la frontière.
- Pareil, je suis née à la frontière.
- À Moucron.
- Vraiment, je ne suis pas loin du tout.
- Je ne savais pas.
- Et en fait, il est né à la frontière du côté belge.
- Mais comme son père travaillait en France, il a eu le droit d'être français à l'époque.
- Alors, on vous parle à cette époque-là aussi d'Élonie Gossuin.
-...
Transcription générée par IA