Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité, vous étiez cadre et vous avez décidé d'en sortir pour vivre votre passion, le roman d'espionnage.
- Et c'est dans le Bordelais que vous avez passé des mois devant votre ordinateur avec l'espoir de faire naître un grand cru.
- Vous n'avez visiblement pas travaillé en vain, j'ai fait la totale. Bonjour Laurent Lebourg.
- Bonjour Jacques, très joli jeu de mots, bravo.
- Alors on va évoquer vos romans d'espionnage que vous sortez et je veux dire que vous avez une particularité, depuis 1520 émissions, vous êtes le seul à m'avoir contacté directement sans que je contacte quelqu'un pour avoir un invité.
- Oui parce que votre émission, je l'écoute, alors je l'ai découverte effectivement par hasard via les réseaux sociaux et puis j'y suis mis, j'ai écouté, j'ai ma place face au célèbre Jacques Pessis pour parler de ses découvertes.
- Il vit jusqu'à effectivement ses écritures de romans d'espionnage.
- Voilà parce que vous avez plusieurs vies, on va les évoquer.
- On parlera tout à l'heure de vos romans d'espionnage Témoignages invisibles et 23ème parallèle nord.
- Mais on va évoquer un parcours avec une date qui ne vous correspond pas exactement mais qui est importante.
- Le 15 août 1949 est paru le premier roman de cet auteur dont voici la voix.
- Je crois qu'il a un certain nombre de raisons.
- D'abord, les gens actuellement ont beaucoup de soucis.
- Jean Bruss, car Jean Bruss évoque ses succès.
- Jean Bruss, il faut savoir qu'il est arrivé dans la collection spéciale police dirigée par Armand de Caro qui était au départ, qui a engagé un jeune qui s'appelait Frédéric d'Ars, Antonio, et qui est devenu son beau-père ensuite.
- Et moi je me souviens l'avoir interviewé, c'était un monsieur qui était un avant-gardiste qui avait dans son bureau tous les gadgets possibles et imaginables d'aujourd'hui, en années 70.
- Jean Bruss, c'est quelqu'un qui vous a marqué.
- Oui, Jean Bruss, aujourd'hui, il est beaucoup plus connu par les nouvelles générations, par l'adaptation qui a été faite au cinéma par le biais de Jean Dujardin avec les fameux OSS 117.
- Mais à la base, effectivement, ce sont des romans très sérieux d'espionnage qui étaient écrits dans les années 50 par cet auteur et qui a connu un succès international.
- Oui, parce qu'en fait, il était au départ dans la police criminelle, il a commencé à écrire des romans, il était passionné de voitures et toutes ses voitures étaient immatriculées 117.
- Oui, alors ça, il me semble avoir entendu cette anecdote.
- Et surtout, c'était le nom de code qu'il a, du coup, octroyé à son héros récurrent dans ses romans d'espionnage.
- Exactement. Donc, il y a Jean Bruss dans votre vie et il y a surtout Gérard de Villiers, dont vous êtes un inconditionnel, que vous avez découvert un jour.
- Oui, j'ai découvert à l'adolescence. Alors, je ne sais plus sur quelle pile de table de chevet, je crois, de mon grand-père, où il y avait ces fameux S.A.S. avec des couvertures un petit peu suggestives, où il y avait des femmes, soit d'Amérique du Sud, soit des pays de l'Est, en bikini et une Kalachnikov entre les mains. Donc, c'est vrai que pour le jeune adolescent que j'étais, c'était attirant d'aller vers cet interdit-là.
- Et il se trouve, je sais, Laurent Lebeaume, que ce personnage est né à la mort de Jan Fleming, quand un éditeur, Philippe Daudy, a proposé à Gérard de Villiers d'écrire des romans sans imaginer qu'il en ferait plus de 200.
- Il lui a dit, même textuellement, puisque je l'ai lu, vous imaginez bien que j'ai parcouru toutes les interviews de Gérard de Villiers, c'est ce qu'il a dit.
- Son directeur éditorial, il me semble, qui lui a dit, écoute, Jan Fleming est décédé, prends le relais.
- Voilà. Alors vous, maintenant, vous êtes là pour le relais.
- Au départ, vous avez grandi dans le Bordelais, dans une famille pas facile, parce que vous avez perdu votre père très tôt.
- Non, non, non, non, je n'ai pas perdu. Mes parents ont divorcé, et on peut l'assimiler de la même manière, mais effectivement, je n'ai pas eu l'éducation paternelle, mais...
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