Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous êtes là depuis si longtemps que l'on éprouve le sentiment d'être en face d'un condamné à des travaux que l'on dit à tort forcés, puisque les seules grilles devant lesquelles vous n'avez jamais cessé d'être enfermé, ce sont les grilles de programme.
- Bonjour Michel Drucker.
- Bonjour cher Jacques.
- Quelle joie de vous retrouver en pleine forme, car vous vous avez retrouvé en forme physique, c'est le travail, rien d'autre.
- On est d'ailleurs en tenue de sportif.
- Exactement.
- Survette de sport.
- Et votre nouveau sport, c'est l'écriture, avec ce nouveau livre, Avec le temps, chez Albain Michel, qui va être le fil conducteur de cette émission, puisqu'il y a des dates clés, mais certaines sont liées à des informations que j'ai trouvées dans ce livre, dont la date du 6 mai 1955, c'est la sortie de cette chanson culte pour vous.
- Allez Platers.
- Combien de jeunes ont flirté sur cette chanson ? On ne sait pas.
- Ce qui est intéressant, c'est que c'est une chanson qui a été écrite par Jacques Pessis.
- Ce qui est étonnant, c'est que cette chanson a été refusée par toutes les maisons de disques pendant un an.
- Et finalement, quelqu'un l'a sortie en catimini, et ça a fait un triomphe.
- D'ailleurs, ça a continué, et c'est un peu comme les Village People.
- Il y a eu plusieurs générations de Platers.
- Exactement, il y en a encore aujourd'hui, je crois.
- Alors, c'est vrai que quand vous écoutez cette chanson, vous pensez au train pour les Sables d'Olonne, quand vous étiez mineur, Michel Drier.
- Exactement.
- Absolument, quand j'étais moniteur de colonie de vacances, aux Sables d'Olonne en Vendée, et les tubes de l'été, c'était ça, et c'était Richard Anthony, j'entends siffler le train.
- Voilà. Vous aviez 17 ans, vous occupiez d'enfants de 15 ans.
- Oui, c'est vrai.
- C'était mon premier job, ça s'appelait Tanchette Cayola, la colonie de vacances.
- Si les gens qui nous écoutent connaissent bien les Sables, c'est derrière le casino des sports.
- Et j'avais des gamins qui n'étaient pas des délinquants, mais qui venaient d'un banlieue qui était défavorisé.
- Oui.
- Non.
- Non, mais je suis très proche d'eux.
- Et il y en a que j'ai...
- Qui m'ont écrit.
- Un jour, ils ont vu leur moniteur à la télé.
- Oui.
- Alors, ils m'écrivaient beaucoup.
- Mais il y en a qui ont plutôt bien tourné, d'ailleurs.
- Vous étiez aussi, je crois, très proche, et vous le dites dans votre livre, de la directrice de la colonie de vacances.
- C'est une liaison pas dangereuse avec la directrice de la colonie de vacances.
- Enfin, c'était la monétrice-chef.
- Oui.
- Quand même.
- et puis vous avez été paparazzi c'est à dire que ceux qui connaissent les sables les sables des années 50 60 il y avait sami était le photographe le marchand de photos et était le spécialiste des photos de vacances et à l'époque je sais pas si ça se fait encore maintenant on faisait une photo de gens on leur donnait un ticket sauf que je photographiais des gens qui devaient pas être forcément ensemble et donc je photographiais des faux couples et donc j'ai été viré très tôt parce que ils venaient chercher les négatifs des hommes on veut la photo etc et c'est vrai que j'étais un des premiers paparazzi sans le savoir mais c'était c'était des expériences très utile très utile et puis et puis c'est aujourd'hui encore et vous le dites dans ce livre michel drucker vous aimez revenir sur les pas de votre enfance oui c'est pas que je suis dans la nostalgie mais j'aime bien c'est charles aznavour qui me disait toujours on a été voisin vous savez jacques en provence avec vous et charles charles disait il faut toujours se souvenir il faut regarder devant mais ne pas oublier ce qui s'est passé derrière donc c'est la chanson de jean ferrat une de mes préférées nul ne guérit de son enfance c'est vrai et c'est cela dit c'est douloureux de retourner sur les trats de son enfance parce que c'est la chanson de jean ferrat une de mes préférées jean ferrat...
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