Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 8h10, Benjamin Glaise.
- Il est 8h48 sur Sud Radio, c'est l'heure de vous entendre au 0826 300 300.
- Ce matin j'accueille Luc Dupereux sur Marne. Bonjour Luc.
- Bonjour Benjamin, bonjour à toute votre équipe.
- Comment ça va ce matin Luc ? Écoutez, ça va très bien. Pas de... comment dire... pas de soucis en vue.
- Bon, bah tant mieux, que ça dure, j'ai envie de dire Luc.
- Bon, vous voulez revenir sur cet accord entre l'Europe et les Etats-Unis, les exportations européennes vers les Etats-Unis qui seront taxées à 15%.
- La menace de Donald Trump c'était à 30%.
- Trump a gagné son bras de fer, c'est ce que vous nous dites. Pourquoi Luc ? Écoutez, ça a commencé très bien. Déjà, Trump était chez lui, à domicile.
- Et puis je pense que c'était une réunion.
- Ce genre de réunion, en général, ça demande des mois et voire même des années de préparation.
- Là, le bulldozer Trump a réglé ça en, comment on dit vulgairement, excusez-moi, en deux coups de cuillère à peau.
- Et l'Europe a fait comme d'habitude, elle s'est couchée.
- Alors, on a échangé des droits de douane un petit peu déséquilibrés, je crois que c'était 4,8%, un peu moins de 5%.
- C'est ça, moins de 5% à la base.
- Et là maintenant, on est à 15-0. Le 7 est match. Voilà.
- Donc...
- Je pense qu'on a une, comment dirais-je, une industrie, tout un tas de pans de notre activité qui vont en souffrir.
- Mais Trump avait déjà annoncé la donne, il avait dit il y a quelque temps, je crois, que c'était plus aux États-Unis de financer le socialisme français et européen.
- Donc il a tenu parole comme il fait d'habitude. Voilà. Tout ce qu'on peut dire, c'est que...
- L'Europe ne nous a pas protégés, c'est l'impression que vous avez ici, Luc ? Non, non, non, bien sûr que non. L'Europe ne nous protège pas. Et puis en plus, elle n'a pas de mandat.
- Ça commence à être, comment dirais-je, excessif, tous ces droits qu'on donne à l'Europe.
- Je crois qu'il faut récupérer notre souveraineté de discuter et pas de laisser faire Mme von der Leyen, que beaucoup de gens...
- Et là...
- Et là, j'en veux énormément à tout un tas de gens de LR que je ne porte pas dans mon cœur.
- Mais on avait l'occasion de s'en débarrasser, alors que tout le monde, je dirais, la critique.
- Et quand je dis la critique, c'est plus la honie. Et on la laisse, comment dirais-je, négocier à notre place. Voilà.
- Il ne faut pas oublier quand même que ce n'est pas un génie, Mme von der Leyen. Elle s'est fait virer.
- Voilà. Il ne faut pas oublier quand même que ce n'est pas un génie, Mme von der Leyen. Elle s'est fait virer.
- Alors ça, alors ça, c'est...
- Le ministère de la Défense...
- Je vous laisse maître de vos propos.
- Oui, oui. Elle s'est fait virer du ministère de la Défense par les Allemands. Bon, pour des choses pas très reluisantes. Voilà. Il faut voir aussi une chose.
- En tout cas, pour vous, Luc, en fait, selon vous, il faudrait que la France récupère ce pouvoir de négocier, de négociation commerciale.
- Et ce n'est pas l'Europe pour vous de faire cela à notre place. Luc ? Bien évidemment.
- Merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio. Passez une belle journée, Luc.
- Merci.
- Et puis au plaisir.
- Au revoir.
- .
Transcription générée par IA