Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 8h-10h, Benjamin Glaise.
- Oui, 0826 300 300, c'est à vous de jouer, c'est à vous de prendre la parole.
- Nous sommes ce matin avec Romina qui nous appelle de Vic en Bigorre. Bonjour Romina.
- Oui, bonjour Benjamin.
- Comment ça va ce matin Romina ? Très bien, très bien, merci.
- Très bien, malgré les annonces hier de François Bayrou.
- Oui, ça paraît douloureux, ça paraît douloureux quand même.
- L'une des questions qu'on posait sur les réseaux sociaux et puis au standard, c'est de savoir effectivement ce que vous pensez de ces deux jours fériés supprimés.
- C'est la proposition de François Bayrou.
- C'est quoi votre réaction à ce sujet Romina ? Déjà, on constate que le lundi de Pentecôte, il a quand même déjà été supprimé.
- Je crois que ça remonte à 2008, quelque chose comme ça.
- Ça a ramené à peu près 2 milliards d'euros à l'État.
- Journée de solidarité pour les personnes âgées et en situation de handicap.
- Exactement.
- Je ne crois pas que ça ait permis quand même d'amener ou de sortir à la France de certains déficits budgétaires.
- Et puis après, moi, je pense qu'il faut aussi réfléchir à surtout des économies au niveau du gouvernement.
- Quand on entend, je pense à M. Retailleau qui reparlait de toute la protection, la sécurité qu'on a portée aux anciens politiques français.
- Je crois qu'il y a 150 personnalités qui sont protégées en France.
- Et rien que les anciens premiers ministres, ça coûte déjà 3 millions d'euros.
- Je comprends ce que vous dites.
- C'est vrai que c'est une goutte d'eau par rapport aux 43,8 milliards d'euros d'économies recherchées par François Bérou ici.
- Ce qu'on a déjà compris, c'est qu'est-ce que ça va rapporter ces deux jours fériés à leur travailler.
- Et pourquoi pas déjà proposer à ceux qui veulent justement ouvrir leur commerce sur ces jours fériés qui ne peuvent pas le faire, de le faire.
- Déjà, on pourrait commencer par là.
- C'est-à-dire que les gens qui sont volontaires pour le faire, bien qu'ils le fassent.
- Mais après, le 8 mai, sincèrement, il y a plein de gens qui en profitent de ce pont.
- Ça permet aussi aux gens d'aller consommer.
- Donc je pense aussi que ça rapporte de l'argent à la France.
- Donc il faut bien réfléchir à ce qui est proposé.
- Vous êtes maman, c'est ça Romina ? Parce que la question qui se pose aussi, c'est si on nous demande de travailler sur ces deux jours fériés, la question de la garde, j'imagine que vous vous la posez ? Je me la pose.
- Apparemment, j'ai entendu hier que les jours concerneraient aussi l'école.
- C'est-à-dire que tout le monde travaillerait sur ces jours-là.
- Ils ne seraient plus du tout fériés.
- Donc les enfants iraient aussi à l'école.
- Je n'ai pas la confirmation, pour être très honnête avec vous, de cette information.
- Mais effectivement, dans ce cas-là, ça serait un moindre mal parce qu'il n'y aurait pas de solution de garde à trouver.
- Non, ce n'est pas ce que vous pensez ? Si, évidemment. Bien sûr que si.
- Parce que là, on sait comment, une fois de plus.
- Non, c'est pour ça que tout se réfléchit.
- Je voulais espérer qu'ils auraient fait ça de façon intelligente et posée.
- Et puis avancer pour les Français et pas à travers les Français.
- Merci beaucoup, Romina, d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Je vous souhaite une très belle journée.
- Et à bientôt.
- Merci.
- 8h51 sur Sud Radio.
- Tout de suite, c'est l'heure de faire nos plus beaux détours de l'été.
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Transcription générée par IA