Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h55, oui je le disais tout à l'heure, c'est ma dernière semaine, j'arrête vendredi sur Sud Radio.
- Donc je voulais que vous appeliez pour nous dire ce que vous aimez, ce que vous n'aimez pas le matin en écoutant Sud Radio, ce que nous faisons tous les matins.
- Linda et Philippe sont là. Linda bonjour, à Pau.
- Bonjour, bonjour M. Bourdin.
- Bonjour Linda. Alors qu'est-ce qui vous a manqué, qu'est-ce que vous avez aimé ? Alors, moi je trouve que, on va commencer par ce que j'ai aimé, vous avez toujours été au bout de vos idées, vous poussez toujours lors de vos interviews les personnes dans leur retranchement, on sent que ça ne bouge pas, vous y allez et ça leur fait du bien d'être secouées.
- Ça c'est une bonne chose.
- Ça a remarqué, c'est vrai. Je suis assez d'accord.
- Oui, oui, vraiment, ça c'était vraiment bien.
- Et c'est pas mal.
- C'est pour ça qu'on vous écoute. Et ensuite pour le côté, on va dire...
- Moins bien ? Je pense qu'il y a certaines parties ou des personnages que vous auriez pu inviter un peu plus souvent, des petits parties, qui ont vu peut-être 2, 3, enfin moins de 5%, on va dire.
- Et je pense que ça, ça manquait un petit peu.
- Il y avait parfois aussi lors des débats, peut-être un peu de... On sentait peut-être de votre part... Alors c'était peut-être involontaire.
- Mais c'était une façon aussi de pousser l'autre dans ses retranchements.
- Mais on sentait peut-être parfois un parti pris, donc on ne savait pas trop...
- De quel côté le parti pris ? Parce qu'on m'a tellement accusée d'être à gauche ou à droite que...
- Non, moi je dirais plutôt à gauche. Parfois, on... Alors moi je me disais que c'était un jeu.
- Parce qu'après on en discutait avec des amis et tout ça. Je pensais que c'était plus un jeu de votre part.
- Mais parfois on avait peut-être un petit peu cette sensation qui était déroutante.
- Parce qu'on se disait mais au final, il a un parti pris.
- Oui, il y a quelque chose qui veut nous faire ressentir. Je ne sais pas où des fois ça ressort.
- Ça, autant j'admets sur les petits partis, je comprends très bien votre remarque.
- Autant sur le parti pris, croyez-moi, Linda, j'ai toujours été libre.
- Je n'ai jamais eu de parti pris depuis 40 et quelques années.
- Je n'en doute pas.
- Mais je comprends, mais on peut interpréter.
- Alors on va prendre Philippe, qui lui aussi a des critiques peut-être à faire.
- Je ne sais pas.
- Philippe qui est à...
- Argenteuil, qui est chef d'entreprise.
- Bonjour Philippe.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Bon, je n'ai pas de critiques à faire.
- Moi, ce que j'aime chez vous, Jean-Jacques, c'est cette liberté de temps.
- Vous ne laissez pas marcher sur les pieds.
- Vous savez, vous êtes quelqu'un qui est...
- Vous avez deux pieds au sol.
- Oui, ça c'est vrai.
- Monsieur, je peux vous dire que c'est vrai.
- Face à des gens qui font partie de l'establishment, qui ont préparé leur discours, qui savent qu'ils vont venir, qu'il y a un sujet à défendre, etc.
- Il n'y a presque que votre émission, ou des gens normaux comme moi, comme Linda ou comme les autres, puissent s'exprimer un petit peu face à des choses qu'on nous assène, qu'on nous propose.
- Et en réalité, on nous propose beaucoup de choses, on nous impose beaucoup de choses, sans nous demander beaucoup notre avis.
- Il n'y a qu'à rêver les années feu.
- Donc, ce que j'aime chez vous, c'est qu'au moins, on ait la possibilité de s'exprimer sur des sujets forts.
- Ça c'est important.
- Oui, bien sûr, bien sûr.
- Puis il y a une chose, je lis la petite fiche là.
- Vous dites, ce que j'aime aussi, c'est que vous ne vous contentez pas de commenter l'actu.
- Ça, comme les chaînes, ça, ça me fait plaisir, vous voyez ? Mais oui, parce que les fils AFP de l'actualité, vous appuyez sur n'importe quel bouton, n'importe quelle chaîne, n'importe quelle radio, on a, excusez-moi, des collègues perroquets qui passent leur temps à débiter des affaires, parfois...
Transcription générée par IA