Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Jean-François Aquili.
- Allez 0826 300 300, vous avez la parole, bonjour à vous Cédric.
- Bonjour Jean-François Aquili.
- Bonjour à vous et vous nous soyez le bienvenu sur l'antenne de Sud Radio.
- Vous nous appelez de Narbonne, avec un regard j'imagine attristé sur ce qui se passe dans le département, dans l'Aude.
- Alors tout à fait choqué parce que c'est des choses qu'on ne s'y attendait pas et j'ai réussi à avoir à joindre ce matin des amis qui sont dans les Corbières justement, dont je n'avais plus de nouvelles, mais qui n'étaient pas sur place.
- Et effectivement on se retrouve dans une situation où même moi qui connais très bien la région, je me suis dit bon on a beaucoup de récineux, donc je me suis dit c'est étonnant que ça n'ait pas brûlé et le jour où ça va brûler ça va être une catastrophe et effectivement c'est une catastrophe.
- Cédric, vous le connaissez bien ce massif, vous l'avez arpenté j'imagine, vous y avez des amis ? Pas personnellement.
- Étant sur les routes toutes les semaines, je passe régulièrement à côté, je vois ce qu'il en est, je passe par Lésignan, je passe par Ville d'Aigne, donc tous ces villages ou ces villes qui sont aux alentours justement de ces montagnes et je n'ai pas vu encore en réel parce que je suis en descente là, je descends sur Mont-de-Marsan et je vais direction 7 par la 9, enfin à 61 à 9 à partir de demain et j'ai peur de ce que je vais y voir, j'ai peur de ce que je vais y voir parce que bon on fait la voie verte régulièrement avec des copains et tout ça, je pense qu'il n'y a plus rien, il n'y a plus rien, c'est une catastrophe, c'est une catastrophe.
- C'est un joyau qui est en train de disparaître Cédric ? Pas complètement, complètement, on n'a plus rien et ça va faire comme il y a 45 ans à peu près sur les Hauts-Cantons dans les Rots où il y a une montagne complète qui a cramé et là je l'avais vu.
- C'était de la roche, il ne restait que de la roche, donc ils ont tout nettoyé et ça a mis 40 ans pour se reboiser mais là je ne sais pas combien de temps ça va mettre, je pense qu'il va falloir qu'on se remonte les manches et qu'on replante rapidement pour ne pas voir cette catastrophe parce que c'est agréable.
- J'entends votre émotion ce matin depuis Narbonne.
- La solidarité évidemment maintenant, il faut de l'action, pas seulement des mots Cédric.
- Et comme a dit le maire de ce village, il n'y a qu'un faucon, il faut arrêter.
- Oui, le maire, Paul Berthier, le maire de Coustouge, il m'y a dit.
- On en entend beaucoup et là maintenant il faut que ça donne un élan de solidarité, il y est déjà, mais il faut que ça donne au gouvernement le coup de fouet où on parle de la défense, on parle de réduction de ceci, de réduction de cela, que l'État, non, il faut que l'État se serre la ceinture eux, mais par contre nous, du côté civil, il nous faut des canadaires.
- Imaginez juste une petite chose, je veux que tout le monde entende, imaginez juste une petite chose, un nouvel incendie, idem que celui de Bordeaux et la tête de Buche, comment on fait ? Comment on fait ? Tout le monde se pose la question, je vous l'avoue.
- Comment on fait ? On fait lequel ? On fait un ou on fait l'autre ? Parce qu'il n'y a pas assez de canadaires.
- Et ça fait des années, ça fait je crois 20 ans ou 25 ans que les États qui s'occupent justement des canadaires disent attention, si on a un pépin, il n'y aura plus rien, il va falloir demander à l'Espagne ou au Portugal.
- En tous les cas, merci Cédric pour cette intervention ce matin, c'est vrai que c'est une question que tout le monde se pose, même s'il y a des éléments de réponse, il y a des avis divergents.
- Merci Cédric, vous appeliez en...
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