Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Jean-François Aquili.
- Le 0826 300 300, vous réagissez ce matin et nous sommes avec vous.
- Serge, bonjour.
- Oui, bonjour. J'espère que vous m'entendez bien. Merci d'avoir pris mon appel.
- Oui, je vous entends bien. Vous nous appelez de Livry-Gargan et vous voulez réagir à Barbie.
- Oui, à Livry-Gargan et en effet.
- En effet. Et donc, en fait, c'était au sujet du film qui a été déprogrammé à Noisy-le-Sec.
- Oui.
- Et je me dis qu'en fait, la France ne se rend pas compte que la maison brûle.
- Parce que c'est tous les jours qu'on entend quelque chose là-bas.
- À Livry-Gargan, il y a un...
- Puisque j'y suis à Livry-Gargan, malheureusement, il y a un monsieur qui s'est fait très fortement violenté en allant à une synagogue, à la synagogue de Livry-Gargan.
- Et on entend en même temps qu'un film est déprogrammé.
- On entend hier qu'un tronc d'arbre d'Ilan Halimi à Ipini-sur-Seine a été tronçonné.
- Oui.
- C'est jusqu'à quand ? C'est jusqu'à quand que personne n'intervient et personne ne met le point sur la table ? Comme Emmanuel Macron le fait pour l'Ukraine, on aimerait bien qu'il le fasse pour la France.
- Et aujourd'hui, on est là et on subit.
- La réaction du préfet de police de Paris était nécessaire.
- Laurent Nunez s'est en accord avec le ministère de l'Intérieur.
- Le ministère de l'Intérieur qui saisit la justice au titre de l'article 40.
- Ça veut dire qu'il va y avoir une suite à cette affaire, Serge.
- Oui, oui, oui. En effet. Et c'est très bien.
- Vous pensez qu'il faut une réponse plus globale, j'imagine.
- Oui, oui. Non, mais c'est très bien.
- Mais c'est quand même dingue de se dire qu'un groupe de personnes arrive à prendre une ville en otage.
- C'est fou.
- Effectivement, ils vont être attrapés.
- Parce que voilà, ils vont être attrapés.
- On va leur taper sur les doigts.
- On va leur dire, je ne sais rien, moi, trois mois avec sursis ou un truc comme ça.
- Oui, très bien.
- Mais comment ça se fait qu'on a le courage de se dire, ou bien l'inconscience de se dire, je vais faire déprogrammer un film parce qu'il ne me plaît pas.
- Je vais le faire annuler.
- C'est quoi demain ? Demain, il faut, je ne sais pas, on enlève une fête religieuse catholique.
- On fait quoi ? Serge, qu'est-ce que vous souhaiteriez qu'on fasse ? C'est comme réponse plus globale.
- Qu'est-ce qui serait important de dire, de faire à vos yeux pour faire baisser la pression, finalement ? Eh bien, de dire que des gens comme ça, ils sont punis.
- Mais pas avec du sursis.
- Qu'ils soient punis.
- Qu'il y ait une réponse ferme, c'est ça.
- Vous savez, c'est comme à l'école.
- Alors, je ne dis pas que c'est bien.
- Mais c'est comme à l'école où quand le mauvais élève, ou j'en sais rien, le gars qui faisait des bêtises, il avait un bon édane.
- Et on disait, ah, t'as vu, c'est pas beau, il a un bon édane.
- Eh bien, là, c'est pareil.
- J'aimerais que la France entière puisse se dire, le prochain qui veut prendre une ville en otage, eh bien, il a ça.
- Allez, merci.
- J'entends votre émotion et votre colère aussi ce matin, Serge, après, effectivement, cette annulation totalement scandaleuse.
- Merci à vous, Serge.
- Vous réagissiez ce matin aux 0826 300 300 depuis Livre et Gargon.
- Merci.
- .
Transcription générée par IA