Retranscription des premières minutes :
- Vous réhabitez, vous nous appelez.
- Et nous sommes en ligne avec Frédéric, bonjour.
- Bonjour Jean-François, bonjour à tous.
- Vous nous appelez de Carcassonne, Frédéric, vous voulez réagir à ce qu'évoquait Albin Texera ce matin, Gérald Darmanin qui reporte sa visite à la prison de Nîmes, initialement prévue aujourd'hui, en raison de la présence d'une table de massage qui se trouvait dans une zone de détention de l'établissement pénitentiaire.
- Ça vous fait réagir ce matin ? Bien sûr, alors M. Darmanin, il fait le buzz.
- Parce que pourquoi ne pas venir entendre les explications directement du directeur de l'établissement, voire du SPIP en direct ? Parce que là, pendant une semaine, il va casser les pieds à tout le monde, à demander des rapports qui vont passer par la direction interrégionale par la date avant d'arriver sur son bureau.
- En plus, il se perd.
- Ça nous permet de dire qu'on donne la table de massage au personnel.
- Mais si c'est des associations qui l'ont payée, ce n'est pas la pénitentiaire.
- Dans ce cas-là, il doit être aux associations qui vont la remettre à une maison de retraite ou autre.
- Donc déjà, il faut savoir aussi qu'il fait le buzz.
- Tout le monde critique les directeurs de prison et des SPIP, sauf qu'il faut savoir qu'on n'a pas le droit de réponse quand on est en activité.
- Donc, on en prend plein la poire sans pouvoir répondre.
- Et je trouve ça souvent quand même un peu difficile.
- Par contre, il serait mieux de s'occuper.
- Il serait mieux de s'occuper un peu des problèmes de RH.
- Il manque 4000 personnels à ce qu'ils disent actuellement.
- Pourquoi ne crée-t-il pas une vraie réserve pénitentiaire ? Une véritable, avec des surveillants, avec des officiers, avec des directeurs qui pourraient venir donner des coups de main, qui ont une expérience ancienne, plutôt que de s'occuper de faire des coups de buzz.
- C'est ça le problème avec Darmanin.
- Frédéric, vous êtes ancien directeur de prison et c'est d'expérience.
- J'imagine que vous parlez.
- Vous seriez prêt vous-même d'ailleurs peut-être à, non pas prêter main forte, je ne sais pas si c'est la bonne expression, mais faire part de votre expérience dans les moments peut-être difficiles parfois.
- Mais bien sûr.
- Mais je pense qu'il y a beaucoup de personnel.
- Je connais beaucoup d'anciens officiers, directeurs et surveillants qui demandent la réserve pénitentiaire.
- Sauf qu'elle ne sert pratiquement à rien, à part l'accueil dans le SPIP.
- Donc, on a des connaissances.
- Au niveau du renseignement pénitentiaire, il y a de quoi apprendre des choses aux gens, à savoir écouter, à savoir travailler.
- Il est en train de recréer des prisons de sécurité.
- C'est ce que j'ai connu quand j'ai commencé dans les années 80.
- Donc, il réinvente des choses, mais peut-être qu'il faut aller plus vite et se servir du personnel et écouter les personnels.
- Allez, agir avec la réserve pénitentiaire, c'est une idée.
- Merci à vous Frédéric.
- Dans un instant, nous serons avec Corinne de Chamonix, dans le Mont-Blanc, une ancienne gilet jaune, qui nous dira si elle va, oui ou non, participer au mouvement du 10 septembre, tout de suite.
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Jean-François Aquili.
- Nous vous retrouvons, Corinne, vous êtes à Chamonix.
- J'enlève le X en direct.
- Vous êtes... Bonjour Corinne.
- Bonjour Jean-François, bonjour à tous les auditeurs.
- C'est sympa, merci.
- Vous êtes une ancienne gilet jaune, il me semble.
- Est-ce que vous allez, oui ou non, participer à ce mouvement du 10 septembre ? Non, je n'irai pas, parce que les gilets jaunes, c'était spécial.
- Et nous, on pensait qu'il y allait y avoir un mouvement de fond, que les gens allaient se rendre compte, on était des lanceurs d'alerte.
- C'était un mouvement, je ne le regrette pas, et je serai gilet jaune jusqu'à la fin de ma vie.
- Dans l'âme.
- Ah oui, dans l'âme, parce que j'ai rencontré des gens, et justement, des petites entreprises qui se faisaient matraquer, moi je suis employée, donc c'est autre chose.
- Et il y avait un esprit et quelque chose que je ne...
- Non, déjà premièrement parce que c'est hyper fatigant quand vous travaillez et que vous allez les samedis.
- C'est très fatigant.
- Je...
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