Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien, Luc est avec nous, vous allez comprendre pourquoi c'est intéressant d'écouter Luc.
- Bonjour Luc.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Bonjour, vous êtes à Brunois, c'est en région parisienne, dans les Saônes, Luc, et vous êtes à Jean Peugeot.
- Donc ça tombe bien, on parle de ces airbags Takata.
- Alors les airbags, pour que tout le monde comprenne bien, ces airbags Takata, finalement équipent toutes les marques.
- Ils équipent toutes les marques, oui. Alors moi je suis Peugeot, j'ai de la chance et je ne suis pas trop touché, parce que je crois que chez Peugeot, il n'y a qu'à l'aion électrique qui a ces airbags-là.
- Donc on est un petit peu, pour une fois, hors de cause là-dedans.
- Ah bon, chez Peugeot, on n'a pas utilisé le Takata ? A priori, j'ai regardé l'autre jour, parce que ça m'inquiétait qu'on n'avait pas trop de redoux, et j'ai regardé le site du ministère, et après Peugeot, il n'y aurait que l'aion qui serait équipé de ces airbags.
- Ah ben voilà une bonne nouvelle pour vous, parce que je me mets à la place des concessionnaires, des agents, des autres marques, toutes les marques, parce qu'elles soient françaises ou étrangères d'ailleurs.
- Luc, comment faire ? Le ministère dit 800 000 véhicules supplémentaires ne doivent plus rouler.
- Je dis bien, ne doivent plus rouler.
- Ils auraient dû le faire avant.
- Ils auraient dû prendre des dispositions certainement avant, puisque ça fait un petit moment que ça dure, cette affaire-là.
- Et ça a tardé, parce que déjà, les concessionnaires étaient dépassés par les événements.
- Il y en avait plein, plein, plein à faire.
- Je ne suis même pas sûr que les constructeurs avaient le stock nécessaire d'airbags pour remplacer les Takata défaillants.
- Donc ça a été une affaire un petit peu compliquée.
- Moi, j'ai plein de gens qui étaient venus me voir pour savoir s'ils étaient touchés par ce truc-là.
- Et puis même les clients qu'on voyait passer avec des Citroën, quand ils prenaient rendez-vous chez Citroën, ils avaient rendez-vous 6 mois après.
- Ben évidemment. Alors je me demande comment les garagistes vont faire, là.
- Alors franchement, je me demande.
- C'est pareil, s'il y a 800 000 véhicules qui arrivent chez les concessionnaires, ça va demander un temps phénoménal.
- Avant les vacances, en plus, avant les vacances.
- Oui, c'est ça. Moi, j'ai une amie qui avait une C3 comme ça.
- Elle a attendu 6 mois avant que le concessionnaire lui prenne sa voiture.
- Donc là, les gens ne vont pas se priver de voiture pendant 6 mois.
- Les gens qui travaillent avec leur voiture, etc., ça risque d'être un petit peu compliqué.
- Ben évidemment, évidemment.
- Alors écoutez, je vais essayer d'inviter, j'espère qu'il va venir, qu'il pourra se libérer, vendredi matin, le ministre des Transports.
- Parce que j'ai quand même des questions à lui poser à propos de ce Takata et de ses remplacements.
- Et de cette immobilisation des véhicules.
- Bien, merci beaucoup, Luc.
- Merci, Jean-Jacques.
- Merci d'avoir été avec nous ce matin.
- Bonne journée, merci beaucoup, avec plaisir.
- Bonne journée, merci à vous.
- Il est 7h59.
- .
Transcription générée par IA