Retranscription des premières minutes :
- Et ensemble jusqu'à 10h, 0826 300 300 pour converser autour de ce thème qu'on vous propose sur le site internet sudradio.fr, l'application ainsi que les réseaux sociaux de Sud Radio.
- Est-ce que vous pensez qu'on se dirige vers des affrontements de plus en plus réguliers ou des scènes tendues en tout cas entre les agriculteurs et nos forces de l'ordre ? Il y a eu ce qui s'est passé en Ariège bien sûr qui a déclenché une forte mobilisation par la suite.
- Il y a eu également ce qui s'est passé il y a trois jours, c'était samedi soir, c'était du côté de Hoche d'Angers avec un policier qui a mis en joue avec son arme un agriculteur.
- Est-ce que ces images vous ont choqué ? Est-ce que ça vous interpelle auditeurs de Sud Radio ? Est-ce que tout simplement vous craignez que ça ne soit quotidien dès janvier où la mobilisation va à nouveau s'endurcir ? Parce qu'il y a la volonté pour beaucoup d'agriculteurs de ne pas voir le fameux traité.
- De libre-échange du Mercosur, ce signé 0826 300 300, on en discute jusqu'à 10h.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Oui bonjour Maxime.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Vous allez bien mon cher Jean-Jacques ? Mais écoutez, ça pourrait aller beaucoup mieux parce que moi quand j'ai vu ces images, j'étais démonté.
- Parce que moi j'ai un fiston qui a l'âge de ce jeune et il aurait pu être face à des policiers qui sont complètement à côté de la plaque.
- Parce que moi je veux dire en France maintenant il y a les bons fonctionnaires.
- Les mauvais fonctionnaires.
- On a 3 400 milliards de dettes.
- Je ne veux pas jeter le propre sur l'ensemble de la fonction publique.
- Mais il y en a qui sont responsables de ce trou.
- Et là on en a un parfait exemple d'un gars qui est complètement incompétent.
- Parce qu'il n'a pas sorti, il n'est pas mis en danger.
- Il est carrément bien à côté.
- Personne ne bouge.
- C'est de l'excès de zèbre de la part du policier Jean-Jacques, c'est ce que vous dites ? Mais après ils ont des ordres.
- Je veux dire il y a des préfets qui sont issus d'un système corrompu et complètement à côté de la plaque.
- Je veux dire si l'ENA avait des bons produits et que la France soit première au monde, on ne serait pas dans cette situation-là.
- Donc quand ils sont préfets, ils passent tous par l'ENA.
- Et donc du coup on voit ce désastre petit à petit.
- Alors après je vais vous dire, on est au bout complètement d'un système.
- La France est en train de s'effondrer complètement.
- On était un des derniers bastions économiques qui tenait le pays à bout de bras.
- Et il n'y a pas si longtemps que ça.
- Il y a eu des rares secteurs qui dégageaient des excédents financiers dont maintenant on n'y est plus.
- Excédents commerciaux notamment dans la balance du commerce extérieur.
- Donc du coup on est complètement à côté.
- Il faut savoir que quand même, quand il y a des excédents financiers qui rentrent dans un pays, ça permet à payer la fonction publique.
- Quand il y a de l'argent qui rentre dans un pays, Jean-Jacques vous avez raison, ça sert à payer aussi une grande partie des gens, ça c'est sûr.
- Voilà, voilà.
- Et donc du coup quand on voit à quel point on est tombé, moins de 40 ans de métier, 1 300 000 paysans.
- 1 400 000 et je ne vous donne pas 10 ans pour qu'on soit 200 000 avec tout ce que ça représente.
- Mais donc vous pensez que c'est sain Jean-Jacques ? Et je vous propose d'écouter avec moi si vous voulez bien l'un des membres de la coordination rurale qui était avec nous ce matin.
- Il réagissait justement sur ce qui s'est passé du côté du Gers ce week-end.
- Et il nous expliquait un peu le sentiment si vous voulez des adhérents, en tout cas de certains.
- Écoutez bien et on y revient juste après.
- Je fais confiance à nos dirigeants de Saint-Nico.
- Mais il y a en effet des gens.
- Qui aimeraient que ça dégénère.
-...
Transcription générée par IA