Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 8h10, Benjamin Glaise.
- Et vous nous appelez à 8h50, 0826 300 300 pour réagir à l'actualité.
- Nous sommes ce matin avec Frédéric de Paris. Bonjour Frédéric.
- Bonjour, bonjour tout le monde.
- Comment ça va ce matin Frédéric ? Eh bien ça va très très bien, il fait beau, donc tout va bien.
- Tout va bien. Bon, on a dans quelques heures, on verra, les annonces de François Bayrou pour le budget 40 milliards d'euros d'économie.
- C'est l'objectif du Premier ministre.
- On parle notamment, alors peut-être, de mettre à contribution les retraités, en tout cas certains retraités.
- Vous-même, vous êtes retraité, est-ce que vous êtes prêt à participer à l'effort financier, Frédéric ? Alors oui, moi je suis retraité.
- Alors je crois qu'on a déjà participé à l'effort financier avec M. Macron quand il est arrivé au pouvoir.
- J'ai souvenir qu'il avait augmenté la part de la CFG sur les retraites.
- Alors que les retraités, qu'on appelle les retraités à être solidaires, très bien, moi j'ai travaillé 50 ans.
- J'ai cotisé pendant 50 ans, donc je n'ai pas le sentiment d'avoir, de voler actuellement qui que ce soit.
- Et notamment dans le petit discours que j'entends depuis quelques temps, que les retraités vivent trop bien par rapport aux jeunes.
- J'ai été jeune, il y a 50 ans justement, j'ai été jeune et j'ai travaillé.
- Je n'ai pas commencé avec des célèbres mirobolants, mais j'ai travaillé, je me suis formé, j'ai monté dans les différentes strates et voilà, je suis arrivé à ma retraite, je n'ai pas le sentiment d'avoir volé.
- Après, que M. Bayrou fasse attention.
- Taxer tous les retraités, il y a des retraités qui n'ont pas...
- J'ai des copains, moi, qui ont des retraites très très basses.
- Et les taxer, je pense que ça serait très contre-productif et emmènerait ces copains-là vers des choix politiques que M. Bayrou serait le premier à regretter.
- Ce qui m'embête dans sa réflexion, dans sa logique à M. Bayrou, c'est qu'il est comme tous les politiques qu'on connaît depuis 40 ans, ils sont incapables de faire baisser la dépense, donc ils cherchent des rejets supplémentaires.
- Je pense qu'avant de taxer les uns ou les autres, que ce soit les retraités, les ultra-riches, les moins riches, les très pas riches, les entreprises, etc., déjà, on pourrait mettre un peu plus peut-être d'égalité dans l'impôt, puisqu'il n'y a que 45% de Français qui payent l'impôt.
- Peut-être que tout le monde profite de l'impôt, des dividendes de l'impôt, la sécurité, etc.
- Donc peut-être que tout le monde pourrait participer.
- Et peut-être qu'on pourra aller chercher là où il y a des dépenses moins justifiées, notamment dans le social.
- On donne beaucoup d'argent à beaucoup de gens.
- Peut-être que...
- On verra ce qu'il en est, Frédéric.
- En tout cas, merci d'avoir donné votre avis, de nous avoir partagé votre opinion au 0826 300 300.
- Bonne journée, Frédéric.
- Ça vous fait réagir, 0826 300 300.
- Vous continuez d'appeler Manu qui vous attend au standard.
- Nous, à 8h53, c'est l'heure de filer.
- On retrouve nos plus beaux détours de l'été.
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Transcription générée par IA