Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h56, merci d'être avec nous Emmanuel, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Merci mon cher Emmanuel, vous êtes à Surenne.
- Alors, vous dites, la seule manière de faire tomber le régime des mollas, c'est de les priver d'une possible bombe atomique, c'est cela ? Oui, c'est mon point de vue, sinon on avait affaire à une sorte de deuxième Kim Jong-un.
- Des tyrans, ou un tyran qui se cache derrière sa bombe et qui l'agite à chaque fois qu'on...
- D'ailleurs, vous avez raison de faire allusion à la Corée du Nord, mon cher Emmanuel, parce que, pardon, mais la Corée du Nord, on ne risque plus de la bombarder aujourd'hui.
- Bah oui.
- Parce qu'on a peur, on a peur de la réplique, évidemment.
- Exactement, exactement, et sur un plan technique de toutes les manières, je pense que Trump n'est vraiment pas du tout content d'avoir...
- Il était contraint d'y aller lui-même, enfin les Etats-Unis, mais pour percer et pour aller aussi profond dans le sol pour trouver les armes nucléaires, il n'y a qu'une seule arme, c'est cette bombe de Kingston.
- Oui, mais Emmanuel, on ne sait pas vraiment si les installations étaient totalement détruites.
- On ne sait pas vraiment si, bah oui, l'enrichissement d'uranium est interrompu.
- Est-ce que les Iraniens n'ont pas déplacé...
- Avant les bombardements, je ne sais pas, personne ne sait.
- Oui, alors là, quand même, il y a... Pardon, mais je pense que les Américains ont agi avec de l'information qui vient directement des Israéliens.
- Les Israéliens étaient quand même bien informés, puisqu'ils avaient réussi à avoir comme chef du service des renseignements des gagnants de la Révolution un agent du Mossad.
- Ils avaient complètement perforé, pénétré le système de renseignement iranien.
- Donc, et d'ailleurs, la preuve...
- La façon dont ils ont réussi à éliminer avec grande précision tous les responsables des gagnants de la Révolution depuis quelques jours.
- Donc, c'est clair, si les Américains ont tapé là, c'est parce qu'ils savent avec certitude.
- Donc, moi, je pense que là, sur ce plan-là, prendre l'information...
- Évidemment, on peut toujours imaginer...
- En l'occurrence, je crois qu'on peut vraiment faire confiance à la qualité de l'information fournie...
- Vous savez, les informations, quel que soit le sens, les informations en temps de guerre, il faut toujours les prendre avec des pincettes, d'où qu'elles viennent.
- Mais alors, d'où qu'elles viennent ? Le problème, c'est que...
- Moi, ce que je ne comprends pas, c'est l'objectif politique.
- Bon, très bien, l'objectif de détruire ou d'essayer de détruire le nucléaire iranien, je comprends très bien.
- Mais Emmanuel, ce que je ne comprends pas, c'est...
- Pour l'instant, c'est toujours le même pouvoir en Iran, hein ? Oui, non, ben, je pense qu'il va y avoir le moyen de le faire tomber maintenant.
- Je crois que privé de leurs armes, on va voir les développements, naturellement, qui vont se produire, mais...
- Je pense que ça va peut-être prendre encore un temps...
- Vous savez, c'est au peuple iranien de choisir.
- Ah ben, bien sûr.
- Quand on veut choisir pour...
- D'un pays étranger, et notamment l'Occident, qui veut toujours choisir tout ce qui se passe dans le monde, ben, ça ne réussit pas toujours, hein ? C'est le moins qu'on puisse dire, hein ? En tout cas, actuellement, évidemment, le pouvoir des ayatollahs se défend bec et ongle.
- Ils pendent... Le rythme, actuellement, je crois, c'est...
- Il y a deux pendaisons par jour, hein, d'opposants.
- Mais je crois qu'ils sont arrivés au bout.
- Je pense que la population iranienne va se...
- Va se bouger et qu'il va y avoir des craquements à l'intérieur des gardiens de la Révolution.
- Il va y avoir des craquements à l'intérieur de l'armée.
- Eh ben, Emmanuel, merci beaucoup, hein, dans tous les cas.
- Merci de m'avoir donné la parole.
- Eh ben, non, non, non, c'est normal que vous ayez la parole.
- Il est 8h.
- Vous êtes sur l'antenne de Sud Radio.
- Merci beaucoup.
- Nous sommes dans un instant...
- D'abord, nous sommes avec Rémi André et ensuite avec Laurie Leclerc.
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Transcription générée par IA