Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 8h10, Benjamin Glaise.
- Il est 8h50, 0826 300 300 pour nous appeler.
- Manu au standard et avec nous ce matin, c'est Julien qui nous appelle depuis Viry-Châtillon.
- C'est ça Julien, bonjour.
- Tout à fait, bonjour Benjamin.
- Bon alors, on a lancé un débat d'ailleurs, on y reviendra tout à l'heure avec nos invités à partir de 9h10.
- Piscines, bases nautiques, sont-elles de nouvelles zones de non-droit ? On se pose la question parce que c'est vrai que depuis quelques semaines, on a pas mal de piscines, de bases nautiques qui sont fermées parce qu'il y a des incidents.
- Vous, vous allez à la piscine de Viry. Julien, ça se passe comment ? Moi j'y vais dans le cadre de ce qu'on appelle les bébés nageurs.
- Donc c'est des cadres réservés aux familles et du coup c'est des moments qui sont privilégiés.
- Mais je sais par écho avec les autres parents qu'il y a des moments où c'était compliqué.
- Et nous on n'a pas, vous dites que les piscines et les bases nautiques, mais le problème n'est pas que là.
- C'est tous les lieux de regroupement de jeunes en grand général parce que nous à Viry-Châtillon, on a des gros problèmes au niveau de la patinoire où régulièrement la police est obligée d'intervenir, où les pompiers sont obligés d'intervenir.
- Et puis il y a aussi la Foire du Trône, tous ces événements festifs.
- On a vu les rassemblements pour la fête de la célébration du match de foot.
- Enfin la problématique qu'on a c'est que nous avons une population d'enfants français nés issus de l'immigration mais qui ne se considèrent pas comme français et qui détestent la France.
- Et c'est là le problème, c'est qu'en fait ils sont ici comme sur un territoire ennemi.
- Ils sont hostiles en permanence.
- Et en fait on ne peut rien construire avec cette génération-là parce qu'en fait on est dans une affaire.
- C'est très pessimiste comme point de vue, Julien.
- C'est un triste fait.
- Moi par exemple, je regarde beaucoup les réseaux sociaux, il y a un tiktoker qui s'appelle Micro de Rouen qui interviewe régulièrement des jeunes comme ça pour leur parler de leur origine, de leur demande, de quel pays ils sont.
- Et 99% du temps quand il interviewe des jeunes français issus de l'immigration qui leur demandent s'ils sont plus français ou plus, je ne sais pas, ou algériens ou tunisiens ou sénégalais, 100% des cas ils disent qu'ils ne sont pas français, qu'ils sont...
- Après c'est pas représentatif de l'ensemble. Je vois lequel les tiktokers vous faites référence.
- Voilà. Et c'est pas représentatif mais malheureusement c'est un fait parce que même moi dans mon activité, je travaille avec beaucoup de jeunes, alors je fais bien la distinction puisque moi je travaille dans le milieu médical, dans le matériel médical, et je travaille dans l'innovation.
- Donc du coup je travaille beaucoup avec tout ce qui est, comment on appelle ça, toutes les facultés de médecine, etc.
- C'est, on va dire, 70% d'enfants issus de l'immigration non extra-européenne, très clairement.
- Mais ils bossent, ils s'intègrent, ils sont extraordinaires.
- Ces gens-là sont l'avenir de la France.
- Et à côté de ça, on a toute une autre France de cette génération.
- De cette même ressource qui malheureusement a décidé de baisser les bras et de ne pas s'intégrer, de dire que c'est la faute des autres, que jamais on n'occupe qu'ils se remettent en question.
- Et dès qu'on essaie de les intégrer, de travailler avec eux, d'interagir avec eux, t'as part en agressivité en permanence et c'est très compliqué.
- Et c'est bien dommage. Merci Julien, je suis obligé de vous couper parce qu'il y a mon réalisateur John qui est en train de me regarder avec des yeux noirs le temps file.
- Je vous souhaite une très belle journée Julien. Allez tout de suite.
- C'est nos plus beaux détours de l'été.
- .
Transcription générée par IA