Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Abdelhak est avec nous, Abdelhak de Mont-de-Marsan. Bonjour Abdelhak.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Ça va mon cher Abdelhak. Abdelhak, on parlait de Bruno Rotailleau il y a un instant avec Arlette Chabot.
- Vous dites que Bruno Rotailleau suit la même stratégie que Nicolas Sarkozy.
- Oui, en 10 fois moins intelligent. Nicolas Sarkozy n'était pas assez idiot pour monter dans les bus et faire une manifestation contre le mariage pour tous.
- Ce n'est pas comparable quand même, ça n'a rien à voir.
- Et puis Nicolas Sarkozy était quand même capable de parler d'autre chose que du voile et surtout de rester sur les bonnes idées nauséabondes du Front National.
- Rotailleau ne sait faire que ça, le gars n'a jamais rien proposé, rien.
- Qui le connaissait il y a encore 10 mois ? Vous n'êtes pas du tout convaincu par Bruno Rotailleau vous Abdelhak ? Mais qui peut être convaincu ? Non mais franchement, c'est un peu comme...
- Si vous voulez vous marier demain et que la nana elle fait eux, eux, c'est naze et qu'elle vous montre juste les gros nibards, c'est nul.
- C'est naze. Il est vraiment...
- Dites-moi une idée, une proposition qu'il a sortie en dehors de ces idées qui piquent au Front National.
- Et puis on comprend sa stratégie, elle n'est pas idiote.
- Ils ont terminé les dernières élections avec 7% ou 8%.
- Mais pas à la présidentielle, c'était même moins que ça.
- Oui, bien sûr.
- 4 et quelques, il faut dire qu'ils avaient une très mauvaise candidate, mais bon.
- Oui, et quelle est la solution ? Quel que soit le candidat, je pense qu'à ce moment-là...
- Mais vous savez, à gauche, ça fait les mêmes histoires.
- Il y a une véritable personnalité avec un charisme.
- Là, en fait, le problème, c'est qu'il a très bien compris, lui, que c'est une équation.
- Alors moi je vais vous dire, Abdelhak, puisque vous me parlez de politique, je m'interroge depuis quand même quelques temps sur l'homme qui est en tête.
- Qui est maintenant en tête des personnalités préférées des Français en politique.
- Et vous savez qui c'est ? Mais j'avais entendu en tout cas déjà, il y a...
- Dominique de Villepin.
- Non.
- Ah oui, mais...
- Non, le dernier sondage, là, c'est Dominique de Villepin.
- Je n'étais pas au courant.
- Écoutez, mais ça c'est buvable, ça il n'y a aucun souci.
- Mais pourquoi ? Mais comment se fait-il ? Mais il a fait sa croisade tout seul, un peu comme Jacques Chirac a fait il y a quelques années.
- Enfin, il y a quelques années.
- Il y a une quinzaine d'années, vous savez, où tout le monde l'avait lâché.
- Je me souviens, 94-95.
- 94, il était seul, il était à 3%, 5% dans les sondages.
- Balladur caracolé en tête.
- 95, les premiers mois, hop, tout à coup, tout a changé.
- Non mais Jean-Jacques Bourdin, franchement, il n'y a pas besoin d'un Foucault ou l'ENA pour se rendre compte que...
- J'allais dire Jean-Jacques Bourdin.
- Pour se rendre compte que M. Retailleau et Dominique de Villepin, ça n'a absolument rien à voir.
- Il y en a un qui est 100 fois supérieur à l'autre.
- Il aborde tous les sujets avec beaucoup d'éloquence.
- Et ensuite, c'est posé, c'est net, c'est propre.
- Et puis, il n'a pas peur.
- Et puis, il ne va surtout pas chercher, comme beaucoup d'hommes politiques, Gabriel Atten compris, des sujets bidons et nazes et qui concernent 60 personnes en France.
- Vous savez, sur les thèmes du Front National...
- Alors, Muriel n'est pas d'accord à Dorre Retailleau.
- Bruno Retailleau, bonjour Muriel.
- Bonjour.
- M. Bourdin, vous allez bien ? Oui, très bien, très bien.
- Vous adorez, vous, Bruno Retailleau, Muriel ? Oh, ça, je ne suis pas en adoration.
- Oui, oui, oui.
- On est bien d'accord.
- Non, non, mais je trouve que c'est un homme qui a toujours été très droit dans ses bottes en tant que sénateur.
- Et puis, quand il...
- Avec les Républicains, ils ont repris...
- Enfin, ils ont accepté de participer à ce gouvernement sans toche.
- Il tient quand même sa ligne.
- Voilà.
- Et puis, non.
- Donc, c'est quelqu'un qui...
- S'il n'avait pas les bâtons dans les roues, il irait beaucoup...
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