Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 8h-10h, Benjamin Glaise.
- 0826 300 300, vous prenez la parole sur Sud Radio.
- Ce matin, nous sommes avec Olivier de Maine-Sédan.
- L'héros, le vin, le gare.
- Bonjour Olivier.
- Bonjour Benjamin.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- On parle avec vous de ces violences urbaines qui ont éclaté ce week-end à Béziers, également à Limoges, tout ça sur fond de trafic de stupéfiants.
- Ça vous inquiète tout ça Olivier ? Oui, moi ça m'inquiète beaucoup parce que ces gens, ils ont des armes de guerre, ils sortent n'importe quand maintenant, même la journée, et ils tirent.
- Ils s'empêchent des dégâts collatéraux, ce n'est pas leur problème.
- Donc moi j'ai eu déjà l'occasion une fois de fuir avec mon fils, on distribuait des flyers dans un quartier où il ne fallait pas être, c'était Tarascon, ce n'était pas à Nîmes.
- À Tarascon, oui.
- Oui, à Tarascon, un petit ensemble d'HLM.
- Et on s'est sauvés, on s'est sauvés parce qu'on voyait 3-4 mecs qui venaient, puis d'un coup il y a une fille qui téléphonait, on s'est passé, elle nous suivait, puis d'un coup il avait, comme on changeait les dernières, on est remonté en voiture et il y a deux voitures qui sont arrivées avec 8 bonhommes dedans.
- On s'est sauvés, en plein jour.
- Vous avez l'impression que vous avez été sauvés ? Oui.
- Vous avez l'impression qu'il y a une impunité totale ? Oui, il y a une impunité totale.
- Alors je me demande, si ce n'est pas voulu, je me pose des questions, parce que ce trafic rapporte des milliards.
- Et j'avais vu une fois à la télé un reportage sur le bloc 14, je crois que c'est en Seine-Saint-Denis, je ne sais pas où, où les dealers mettaient tous les mois une enveloppe dans chaque boîte à lettres et ils pouvaient se réfugier n'importe quand.
- Et le maire avait pris une décision avec le préfet, il a dit il y en a marre, ils ont fait venir les CRS.
- Ils ont bloqué et plus de trafic de drogue.
- Alors je n'ai pas vu ce reportage Olivier, en l'occurrence du côté de Béziers, vous avez vu comment ça s'est passé ce guet-apens contre les policiers et les pompiers.
- Il a eu lieu après un certain nombre d'interpellations qui ont eu lieu dans ce quartier de trafiquants.
- Ils sont tous solidaires.
- J'ai un neveu malheureusement qui est policier à Aix.
- Il s'est fait attaquer, ils ont voulu le tuer, l'achever comme ils ont dit.
- Ils venaient arrêter un gars qui faisait du rodéo, ce n'était pas...
- Autre fléau ça.
- Ils ont essayé de le tirer hors des caméras.
- Ils lui ont cassé la mâchoire et tout.
- Ils étaient une vingtaine sur lui et pas que des jeunes.
- Olivier, merci pour votre témoignage ce matin sur Sud Radio.
- J'entends votre inquiétude très clairement.
- Merci d'avoir été avec nous ce matin Olivier et passez une belle journée.
- Merci à vous.
- C'est l'heure de faire nos plus beaux détours de l'été.
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Transcription générée par IA