Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 8h-10h, Benjamin Gleize.
- Il est 8h48 sur Sud Radio, soyez les bienvenus si vous nous rejoignez, et puis bienvenue à Raphaël qui nous appelle, 0826 300 300, de Cachan.
- Raphaël, bonjour.
- Oui, bonjour Benjamin, comment allez-vous ? Ça va et vous ? Écoutez, ça va très bien, je vous remercie.
- C'est déjà pas mal, c'est déjà pas mal.
- Bon, on va parler avec vous, Raphaël, de ces propos de Bruno Rotailleau dans Valeurs Actuelles.
- Il nous dit, on en parlait tout à l'heure avec Pierre Jouvet, qui est secrétaire général du Parti Socialiste.
- Exactement, Bruno Rotailleau qui déclare que le macronisme n'est ni un mouvement, ni une idéologie, le macronisme, ajoute-t-il, alimente l'impuissance.
- Ça vous fait réagir, ça Raphaël ? Alors oui, effectivement, parce que le macronisme est intimement lié à la partialité du président de la République.
- C'est effectivement un mélange de droite, de gauche, du centre, on ne sait pas trop vraiment ce que c'est.
- Mais effectivement, c'est une espèce de synthèse personnifiée.
- Et donc effectivement, là aujourd'hui, les Français ont du mal à se reconnaître dans le macronisme.
- Parce qu'au bout de quelques années de pouvoir, le macronisme déçoit également ceux qui ont pu voter pour lui en 2017, notamment sur les aspects régaliens.
- On voit très bien que la France n'a plus de politique étrangère, ni de ce nom comme elle en avait dans les années passées.
- Et effectivement, sur les aspects régaliens, on voit très bien que la France n'a plus de politique étrangère, ni de ce nom comme elle en avait dans les années passées.
- Et donc, il y a des questions sécuritaires intérieures.
- On voit bien qu'il y a un grand fossé entre ce que pensait éventuellement le président de la République en 2017 et aujourd'hui.
- On voit que les petites villes, les villes moyennes, je pense à Limoges, je pense à Alençon, dans l'Orne, sont confrontées au macrotrafic.
- Et ça, ça ne fait que s'amplifier.
- Donc Bruno Rotailleau ne fait que finalement exprimer une réalité qui est vérifiée chaque jour dans ces villes-là.
- Il y a un petit peu de stratégie politique là-dedans.
- de la part de Bruno Retailleau ? Alors Bruno Retailleau n'a pas le même âge qu'Emmanuel Macron, il est en fin de carrière politique, alors peut-être qu'il songe à l'Élysée en 2027, c'est possible.
- Je crois qu'on peut en dire, oui.
- Néanmoins, ce n'est pas pour lui qu'il va vouloir présenter la magistrature suprême, c'est bien pour la France et non pour son intérêt personnel.
- Alors qu'aujourd'hui, la plupart des prétendants, ça sera juste un trophée à leur parcours qu'ils souhaiteraient effectivement rajouter.
- Vous pourriez voter d'ailleurs pour Bruno Retailleau s'il se présente en 2027, Raphaël ? Écoutez, tout à fait, puisque Bruno Retailleau, c'est un petit peu le seul RPR des années 90, donc les gens peuvent se retrouver dans ce parti politique gaulliste et social, et souverainiste, contrairement, et moi notamment.
- Raphaël, merci d'avoir été là.
- Merci à vous d'être avec nous ce matin sur C'est de Radio.
- Je vous souhaite une très belle journée, Raphaël.
- Merci, au revoir Benjamin, au revoir de l'été à vous.
- Merci à vous aussi.
- 8h51, tout de suite, c'est nos plus beaux détours de l'été.
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Transcription générée par IA