Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 8h-10h, Benjamin Glaise.
- 0826-300-300, nous sommes au standard avec Xavier de Bordeaux. Bonjour Xavier.
- Bonjour Benjamin, bonjour Sud Radio.
- Comment ça va ce matin Xavier ? Ça va ce matin, il fait beau, on est encore en vacances et puis en plus on se lève avec une super bonne nouvelle.
- Alors c'est quoi cette bonne nouvelle Xavier ? La bonne nouvelle c'est qu'on a un président de la République qui a décidé d'endosser son rôle et d'assumer ce qu'est la France sur le champ international et de reconnaître la Palestine.
- Donc c'est une bonne nouvelle, moi je me lève du bon pied là ce matin, ça fait plaisir.
- Ça sera pour le mois de septembre, cette décision en tout cas, elle sera officialisée en septembre pour cette reconnaissance de l'État palestinien.
- En quoi c'est une bonne nouvelle selon vous Xavier ? À Floirac et en France en général, on se réjouit.
- Je pense que les Français très largement se réjouissent de cette décision.
- Ça fait depuis 1982 que les présidents français...
- Alors les réactions, vous avez vu les réactions des hommes et femmes politiques, elles sont très...
- Partagées.
- En réalité c'est assez étonnant que ce soit partagé puisque moi là je vous parle du point de vue de la France.
- La France depuis 1982, tous présidents de la République confondus, François Mitterrand jusqu'à Emmanuel Macron en passant par Chirac, Sarkozy et Hollande, tous ont défendu la solution à deux États et donc ça passe par la reconnaissance de la Palestine.
- C'est la première étape pour mettre en place la solution à deux États.
- Il faut qu'on reconnaisse la Palestine comme 148.
- Autres pays dans le monde l'ont déjà fait avant nous.
- C'est pas quelque chose non plus de très innovant.
- Peu importe s'il reste encore des otages à Gaza.
- Alors sur la situation...
- Certains disent que c'est un peu prématuré.
- On est loin encore d'en cesser le feu.
- Bon déjà prématuré, je pense que c'est un terme pas adapté puisque je vous dis ça fait plus de 40 ans qu'on défend cette solution-là.
- Et puis effectivement il faut que les otages qui restent encore à Gaza soient rendus à Israël.
- Est-ce qu'il y a encore des otages ? Bon ça c'est une question qu'on peut soulever.
- 40 ou 50 otages de mémoire qui sont encore détenus par le Hamas.
- Oui mais sont-ils encore vivants ? C'est la question qu'on peut se poser.
- Après on peut aussi regarder de plus près le conflit actuel.
- Moi je pense que c'est une bonne solution qu'on reconnaisse l'État de Palestine puisque aujourd'hui Israël, enfin le gouvernement israélien tenu par Netanyahou et l'extrême droite suprémaciste notamment Smotrich et Benghizir, qui sont des fanatiques, il faut quand même le dire, des gens qui veulent faire le grand Israël, détruire tout le pays.
- Une position assez radicale.
- Une position extrémiste.
- Ces gens-là en fait aujourd'hui sont en train de mener un quasi-génocide à Gaza puisqu'on voit que l'AFP a publié un communiqué il y a deux jours, l'AFP qui crée depuis 1945.
- Ils ont dit quoi ? Ils ont dit nous on a perdu beaucoup de journalistes sur des territoires de guerre qui ont été tués par des obus, par des balles.
- Mais là ce serait la première fois.
- Depuis notre création, qu'on aurait des journalistes qui seraient morts de faim.
- On a des gens actuellement à Gaza, la famine est organisée par Israël à Gaza.
- C'est extrêmement grave.
- Xavier, merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio et l'histoire jugera.
- On verra si effectivement on parlera dans plusieurs années de génocide.
- C'est vrai que c'est un terme qui divise profondément jusqu'en France.
- Merci beaucoup Xavier, je vous souhaite une belle journée et à bientôt.
- Puis bonnes vacances aussi.
- Merci beaucoup Xavier.
- 53, à tout de suite nos plus beaux détours de l'été.
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Transcription générée par IA