Retranscription des premières minutes :
- Chabot ne dira pas le contraire. Oui, on va dire vive la vie politique aussi.
- Oui. Oui. Vive la vie politique. Elle est mouvementée, la vie politique. Remarquez, Dominique Régnier en parle sans cesse comme vous, Arlette.
- Vous êtes des spécialistes de cette vie politique, mouvementée. Alors je regardais les dernières enquêtes, là, et notamment l'enquête il faut pour fiducial. Dites-moi, François Bayrou... D'abord, les Français... Non, ce qui m'a étonné un peu dans l'enquête, c'est que les Français, d'accord, sont pour une dissolution, mais... Sont partagés, hein. Sont partagés, en fait. Ils ne sont pas... Non, dissolution à 50-50.
- Oui. Alors la semaine prochaine... Ça, je suis étonné. On en parle, parce que la semaine prochaine, vous savez que le président de la République va retrouver son droit de dissolution. Ça fera un an. Et voilà. Donc après les élections législatives, il pourra...
- Il pourra dissoudre s'il le voulait. Alors c'est vrai que les Français sont partagés, hein, un peu plus de 50%, quoi. On va dire 50-50.
- Ils savent sans doute que... Peut-être que le résultat ne serait pas si différent de celui... Ça ne va pas donner une chambre gouvernable.
- Absolument. Emmanuel Macron, lui, n'est pas très chaud non plus. Il l'a dit pour dissoudre une deuxième fois. Mais il ne s'interdit rien, évidemment.
- En revanche, ce qu'on remarque depuis quelques jours, avec cette hypothèse... Oui.
- ...d'une possible dissolution, c'est une extraordinaire fébrilité dans les partis politiques. Ah oui. Ah oui, oui.
- Franchement, tout le monde pense à l'après. Que va-t-il se passer ? Et forcément, on voit bien qu'il y a à nouveau tension et puis des ambitions qui s'expriment.
- Depuis quelques jours, on est obligés de s'interroger. Ce fameux bloc de soutien au gouvernement, combien de temps va-t-il tenir ? Oui. Bloc de soutien, guillemets, à soutien, évidemment. Ça veut dire tout simplement que les amis de...
- Gabriel Attal et les Républicains, Bruno Retailleau, vont-ils continuer à gouverner ensemble ? Combien de temps ? Ça paraît bien difficile, là. Il y a eu une mise en garde de Laurent Wauquiez sur le budget. S'il y a des hausses d'impôts, ne comptez pas sur nous pour le voter.
- Vous parliez tout à l'heure à nouveau de Bruno Retailleau, qui dit... L'énergie. Oui. Mais aucune subvention publique pour les énergies renouvelables.
- Vous avez entendu la réponse du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche tout à l'heure sur Sud Radio. Incroyable ! Il a dit...
- Il dit populisme, comme... Oui, du populisme.
- Du populisme, voilà. Comme Mme Pannière-Hunacher. D'autres l'ont effectivement condamné. Le président de la République a demandé hier au ministre de rester chacun sur leur dossier, de ne pas regarder ce que font les autres. Il y a plein d'autres divergences. On aurait pu parler de la proportionnelle.
- Mais en tout cas, tout ça se fait sur l'idée d'une possible dissolution et bien sûr la naissance des ambitions pour 2027.
- Et puis alors la gauche aussi. Alors Jean-Luc Mélenchon devrait annoncer sa candidature à la présidentielle cet été.
- Vous confirmez ? En tout cas, il s'y prépare. Voilà. On va dire les choses clairement. Mais ce qui est surtout extraordinaire...
- Et la gauche tente de s'organiser. Le reste de la gauche tente de s'organiser.
- Oui. Alors ça, c'était extraordinaire. C'est que cette semaine, ils se sont réunis. Alors il y avait des écologistes, des socialistes, par exemple.
- Pas de communistes, pas d'insoumis et pas de Raphaël Luxemann. C'est-à-dire qu'ils se sont mis d'accord. C'est une espèce de serment de bagneux.
- Oui. Nous allons tout faire pour qu'il y ait une candidature unique de la gauche.
- En 2027. Bon, une blague, puisqu'effectivement, il n'y avait ni Jean-Luc Mélenchon ni Raphaël Luxemann.
- Et ce qui est étonnant, c'est qu'il y a quelques jours seulement, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, disait « Il y aura deux candidats au premier tour ». C'est inévitable. Inévitable.
- Franchement, c'est une blague. Sont-ils sincères ? Sont-ils hypocrites ? Bon, moi, je m'interroge et j'ai un peu une idée de la réponse de candidats de gauche.
- Oui, il y a beaucoup de fatigue en ce moment. Il y a beaucoup d'ambition.
- Et ce qui m'inquiète beaucoup, justement, Jean-Jacques, c'est...
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