Retranscription des premières minutes :
- 7 et nous sommes avec Jean-François Achilly. Jean-François, bonjour.
- François Bayrou qui était hier sur RTL, qui fait feu de tout bois en ce moment, qui nous dit qu'il n'organise aucun apéritif ni déjeuner à Matignon, on y reviendra tout à l'heure, mais François Bayrou va nous présenter avant 15 jours son fameux plan d'économie à 40 milliards.
- Alors on l'attend, je précise que je recevrai mercredi, ce sera très intéressant, Amélie de Montchalin qui est ministre du budget, c'est elle qui est en charge un peu de ces économies.
- Nous verrons quelles sont les pistes.
- Il sait, François Bayrou, qu'il est menacé et que Matignon, pour lui, va peut-être s'arrêter à la rentrée.
- Oui, à la rentrée prochaine, vous savez, il se montre fataliste, François Bayrou, avec ses proches.
- Il sait qu'il y aura cette censure sur le budget, Jean-Jacques, à la rentrée.
- Alors il aura prévenu les Français de l'état réel du pays, c'est ce qu'il répète, je les ai prévenus.
- Il ne pourra pas être tenu responsable, dit-il, de l'effondrement, lui qui aura tenté en vain, vous savez, d'unir ses forces politiques.
- Ils sont obsédés par une seule chose, c'est la présidentielle.
- Alors il s'est défendu, François Bayrou, au grand jury, effectivement, de prendre du bon temps à Matignon.
- Alors sa déclaration, c'est « Venez voir s'il y a des apéros, jamais des dîners qui traînent en longueur, jamais. Je vis frugalement. » Ça, c'est pour répondre au bashing. Parce qu'on dit qu'il ne faut rien, en fait, grosso modo.
- Oui, on dit que...
- Il ne passe pas son temps aux apéros, il travaille, c'est ce qu'il dit.
- Et il a fait ce constat très pessimiste, il dit...
- On peut travailler et boire un apéro de temps en temps.
- On peut le faire, c'est même plutôt conseillé, d'ailleurs.
- Ça va mieux après.
- Ça détend.
- Qu'est-ce qu'il dit, François Bayrou ? Il est très pessimiste, parce qu'il dit « Nous y arriverons ensemble ou nous coulerons ensemble ».
- Pourquoi il dit ça ? Alors son prochain défi, c'est le budget.
- La nation ne peut pas être livrée au surendettement, il en va pour la France comme pour les ménages.
- Le Premier ministre, il veut croire que seule une coalition qui va des sociodémocrates aux républicains en passant par chez lui, par le centre, peut permettre de sauver le pays.
- Il le dit, il le répète.
- Autant dire, ça n'existera jamais.
- Il le sait, il en est conscient, il l'exprime de manière explicite.
- Quand il rappelle notamment qu'à l'Assemblée nationale, ces débats, c'est effrayant, dit-il.
- Le climat politique, Jean-Jacques Déléterre, est plus divisé que jamais.
- Ça, c'est sûr.
- Cette coalition dont il rêve n'existe pas.
- Il a regardé le Parti Socialiste, appelle à censure.
- C'est ça, c'est ça, il veut le censurer.
- Plus aucune indulgence, a dit Olivier Faure, il l'a répété hier.
- Attention, il montre des biscottos, pourquoi ? Parce qu'il veut faire peser face aux insoumis.
- Vous savez, ils sont tous dans une espèce de fond de sauce de la future campagne présidentielle.
- Évidemment, tout le monde ne pense qu'à ça.
- Une sauce qui ne sera pas béarnaise pour les uns et pour les autres, pour l'instant.
- Vous ajoutez Marine Le Pen qui, elle, de son côté, la présidente du Rassemblement national des députés, qui dit, elle, qu'il n'exclut pas une nouvelle...
- Une dissolution qui dit à ses troupes, préparez-vous, ça devient fou, là.
- Ça devient fou, oui, je suis d'accord.
- Ils ne pensent qu'à la présidentielle, mais tous, mais tous et toutes.
- Et l'avenir du pays dans tout ça ? François Bayrou essaie de parler de réforme.
- Il parle de la retraite, des retraites, ça sera discuté dans le budget de la Sécu.
- Il parle de vote à la proportionnelle pour donner plus de démocratie.
- Vous savez ce qu'il va faire ? Il va réunir demain les préfets à Chartres, tous les préfets.
- Vous savez pas que...
- Des ministres, également, pour leur demander d'être les acteurs de la refondation de l'État.
- Qu'est-ce qu'il veut faire ? Alors, il l'a dit, il veut orchestrer mille interventions, mille agences, mille organismes qui ne se parlent pas, ou très peu entre eux.
- Nous sommes dans, vous savez,...
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