Retranscription des premières minutes :
- La bataille de Paris, elle, a commencé, elle a commencé, nous en parlons avec vous Françoise, Paris n'est pas la France, mais ce sera l'une des élections les plus regardées dans les municipales, et Rachida Dati, si elle est candidate, mais elle sera candidate, enfin, à part ennui judiciaire, connaît désormais l'un de ses adversaires principaux.
- Oui, alors c'est Emmanuel Grégoire, élu de Haute-Lutte, le socialiste, face au dauphin d'Anne Hidalgo, le sénateur de Paris, Rémi Ferro, alors on a beaucoup moqué, ce duel, vous savez, entre deux inconnus, on peut aussi s'interroger sur la mobilisation, 1 500 militants à peine à tout casser, et 125 voix d'écart hier soir entre les deux, mais quand même Jean-Jacques, la victoire d'Emmanuel Grégoire, c'est d'abord la défaite d'Anne Hidalgo, tous les maires d'arrondissement de Paris et tout l'appareil socialiste parisien avaient choisi Rémi Ferro, Grégoire sort fier.
- C'est finalement du chapeau, et ça n'est pas un mince exploit. C'est aussi un parti socialiste, enfin en ordre de marche, quand on voit mal comment Anne Hidalgo fera de l'anti-jeu, et cette fédération qui est quasiment coupée en deux, comme le parti socialiste d'ailleurs, il est désormais obligé d'avancer ensemble pour faire face à deux dangers, alors lesquels ? Il y a d'abord les vers de David Béliard, auxquels les quelques sondages insolents donnent des ailes, vous savez qu'il fait jeu égal, voire qu'il dépasse le parti socialiste, et puis au point de tendre la main à la France insoumise, de Sophia Chikirou, ça c'est le premier danger.
- Et le second, c'est pour Emmanuel Grégoire, c'est évidemment Rachida Dati.
- Alors Rachida Dati, sauf calendrier judiciaire, vous le disiez Jean-Jacques, qui serait un empêchant très fort, voire quelque chose de rédhibitoire, mais ni vous ni moi, ce matin, ne savons exactement quand aura lieu un procès, si procès d'ailleurs, il y a.
- Alors Rachida Dati, pour le moment, elle surfe en tête largement de tous les sondages pour ses élections à Paris.
- Elle a construit, on peut le dire, une véritable légitimité de maire du 7ème arrondissement.
- C'est une véritable star de la vie politique française.
- Et franchement, entre vous et moi et le coin de la table, il n'y en a plus beaucoup de stars de la vie politique française.
- Elle est presque devenue quasiment iconique.
- On a un peu l'impression d'ailleurs qu'on pardonne à peu près tout à Rachida Dati.
- En réalité, tous les excès, avec les journalistes, tout ce qu'elle dit, parfois elle ne connaît pas très bien ses dossiers, mais ça passe parce qu'elle l'est dépassée elle-même par son propre personnage.
- Et puis surtout, très ennuyeux pour les socialistes, il y a la fameuse loi PLM, Paris-Lyon-Martial, qui devrait être votée le 11 juillet à l'Assemblée.
- Elle avantagerait évidemment la candidate Rachida.
- On est quand même dans un moment très fort.
- Encore une fois, vous l'avez dit, mais c'est vrai, Paris n'est pas la France.
- Alors pourquoi vous nous en parlez ce matin ? Eh bien parce que l'élection de Paris, c'est toujours l'élection qui est la plus regardée, qui est la plus commentée.
- C'est toujours l'élection qui donne lieu à des duels délirants.
- Je ne sais pas si vous vous souvenez, Philippe Seguin contre Françoise de Panafieux, la Panafarroulette, etc.
- Évidemment, à chaque fois, c'est une bataille sans nom.
- Oui, dites-moi, Jacques Chirac a été maire de Paris.
- Bien sûr, voilà.
- Bien sûr, Jean Thibéry a été maire de Paris.
- Mais bien sûr, évidemment, et Paris, perdre Paris, si vous voulez, pour les socialistes.
- Delannoye a été maire de Paris.
- Oui, ce serait un coup très dur pour les socialistes à un an de la présidentielle.
- Et gagner Paris, ce serait à l'inverse un signe un peu entre emplois.
- Et d'ailleurs que la droite, finalement, reprend des couleurs.
- L'enjeu est crucial.
- Emmanuel Grégoire le sait, lui qui n'a jamais mené ce type de campagne face au bulldozer d'Ati.
- Mais, mais, mon cher Jean-Claude, et encore loin, c'est en mars 2026, il peut se passer beaucoup de choses.
- Exemple hier, Rachida Dati ne s'y attendait pas.
- Son projet de loi retoqué par une motion de rejet.
- Avec un vote du RN qui n'était pas prévu.
- Et surtout, le bloc...
Transcription générée par IA