Retranscription des premières minutes :
- « La posture politicienne qui me fatigue vraiment de plus en plus, prenne le dessus dès hier matin le PS qui n'a strictement aucune idée, mais tout à coup se dit pour exister on va déposer une motion de censure, on va essayer de chasser Bayrou, on ne sait pas pourquoi faire derrière, mais ça fait rien, je défends pas Bayrou, c'est pas le problème, mais bon, François Bayrou se retrouve seul, voilà, maintenant avec une réforme bloquée, enfin attendez, vous avez entendu, c'est pas fini, tout le monde conclut beaucoup trop vite, attention, attention, il y a une menace de censure.
- Oui, et en tout cas Jean-Jacques c'est l'histoire d'une patate chaude, elle est posée là dans une assiette, sur la table du Premier ministre à Matignon, elle fume encore, c'est celle qu'il avait refilée aux partenaires sociaux il y a 4 mois, parce qu'il y avait eu cette espèce de deal, on vous parlait du PS avec Olivier Faure, vous vous rappelez, je relance la négociation sur les retraites, mais vous me censurez pas grosso modo, vous savez que François Bayrou ça fera 200 jours, qui tient, à Matignon, à la fin du mois de juin, ce n'est pas fini, ce n'est pas fini, ce n'est pas fini.
- Alors ça a failli marcher, on vient de l'entendre, cette négociation pour les femmes, sur la pénibilité, mais le patronat ne veut pas rajouter des cotisations.
- Oui, le MEDEF, le MEDEF ne veut pas non plus régler la facture des quasi 7 millions d'euros qu'il faut payer d'ici à 2030 pour aller à l'équilibre, et vous l'avez dit.
- 7 milliards d'euros.
- Oui, qu'est-ce que j'ai dit ? 7 millions.
- Non, c'est une blague, milliards, milliards, bien sûr, bien sûr.
- Quant à François Bayrou, eh bien il se donne jusqu'à la fin de la semaine pour, effectivement, rédiger cette copie, ce semblant de réforme, nous verrons si ça passe ou pas.
- Ben évidemment, nous verrons. Bon, mais eux, les socialistes, ont déjà enterré tout ça.
- Ça y est.
- Ils sont passés à la motion de censure.
- Ça y est, trahison.
- Alors qu'encore en négociation, ils sont déjà passés à la motion. Vous savez pourquoi ? Pour exister.
- Mais oui, mais parce qu'on est dans la cuisine, dans la cuisine électorale, toujours.
- Sur le dos des retraites, sur le dos de la patate chaude, la cuisine.
- Le chef des députés, d'ailleurs, avait commencé l'aspect derrière, c'est Boris Vallaud, en disant motion de censure.
- Et vous avez vu, aussitôt, Jean-Luc Mélenchon sur X, enfin, dit-il, Jean-Luc Mélenchon, le PS revient à la raison.
- Et le leader des Insoumis, qu'est-ce qu'il dit, Jean-Jacques ? Il ironise sur le Rassemblement National.
- Encore de la cuisine politique, en se demandant s'il sauvera une fois de plus le système de Macron.
- Ce qui est quand même fort de café, Jean-Jacques, parce qu'il faut se rappeler que, à l'élection de 2020, qui fait réélire Emmanuel Macron ? Entre autres, Jean-Luc Mélenchon, face à Marine Le Pen.
- Et qui fait le plein des députés Insoumis ? Jean-Luc Mélenchon, en faisant un deal contre le Front National.
- Et contre le Rassemblement National, alors là, bon, là, on ne sait plus, là, parce qu'il y a des dissensions au sein du RN.
- Alors, aux dernières nouvelles, Marine Le Pen se réserve l'éventuelle censure pour la rentrée, avec l'histoire du budget.
- Oui, elle n'a pas apprécié que la...
- La loi, vous savez, la loi qui était débattue hier, la proposition de loi sur l'avenir énergétique, qu'elle soit retoquée.
- Retoquée, oui.
- Parce que le RN l'avait aménagée puissamment, c'était un peu un objet du Rassemblement National.
- En voulant rouvrir Fessenheim, qui est en plein démantèlement.
- Mais pendant les questions...
- On marche sur la tête.
- Non, complètement. Mais pendant les questions au gouvernement, Marine Le Pen a posé une question d'ordre fiscal.
- Et François Bayrou, il a été très aimable avec elle.
- Oui, c'est vrai.
- Très sympa.
- C'est vrai, oui.
- Très sympa, ça veut dire pitié.
- Mais ils s'entendent bien.
- Oui.
- Il y a une espèce d'accord tacite, tactique entre...
- Alors le plus sidérant dans ce vote, Gilles, ça va vous plaire, Jean-Jacques, c'est que...
- Enfin, franchement, on est au moment de...
Transcription générée par IA