Retranscription des premières minutes :
- Passionnant, Jean-François Aquilier. Bonjour Jean-François.
- Bonjour.
- Passionnant, ce que vous venez d'entendre.
- Oui, j'avais raison, il fallait y agir il y a 20 ans.
- Bruno Retailleau, lui, a alerté, mais il n'est pas le seul, a alerté sur le danger de l'antrisme des frères musulmans.
- Bruno Retailleau voulait en parler ce matin, qui peut-être est en train de capitaliser sur son élection à la présidence des Républicains.
- Alors, regardons le dernier sondage IFOP pour Le Figaro et Sud Radio sur les intentions de vote au premier tour de la présidentielle.
- Alors, je me méfie toujours de ces sondages.
- Nous sommes en 2025, l'élection présidentielle aura lieu en 2027.
- Il va se passer beaucoup de choses, beaucoup de choses.
- Mais il devient un client sérieux.
- Photographie de l'instant.
- Oui, photographie de l'instant.
- Il devient un client sérieux dans la course à l'Elysée.
- Alors, Jean-Jacques, il y a indéniablement un instant Retailleau.
- Nouvelle élection.
- Nous verrons bien dans les semaines, vous avez raison, les mois qui viennent, si ce résultat se confirme.
- Il y a deux hypothèses testées par l'IFOP.
- Soyons prudents aussi.
- Une hypothèse Marine Le Pen candidate, une hypothèse Jordan Bardella candidat.
- Alors, les résultats sont à l'identique.
- Vous savez, ces sondages à deux ans, les personnes qui répondent, c'est on tient compte de l'étiquette, pas de la personnalité.
- Ça, on en reparlera pendant la campagne.
- À la question pour quel candidat voteriez-vous dimanche, les deux prétendants RN sont toujours en tête.
- 31%.
- Dix points de...
- Légère baisse quand même.
- Oui, mais dix points devant Édouard Philippe, que vous receviez hier.
- 21% pour lui.
- Et Bruno Retailleau arrive dans le jeu, inconnu du grand public, il y a encore huit mois.
- Je vous rappelle que ce matin-là, il fête ses huit mois Place Beauvau.
- Il était nommé le 21 septembre.
- Il arrive en troisième position.
- 16% d'intention de vote.
- À titre de comparaison, Jean-Luc Mélenchon, plafond à 13 points derrière.
- Mélenchon, il est toujours à 13.
- Meilleur candidat de la gauche.
- Oui, parce que Raphaël Gluckman n'est pas...
- Il n'a pas testé dans ce...
- Oui, je suis d'accord avec vous.
- Donc, il y a un effet élection LR, même si le scrutin était modeste.
- 120 000 électeurs, on ne va pas y revenir.
- Donc, très forte visibilité parce qu'il est aussi ministre de l'Intérieur.
- Vous évoquiez à l'instant le rapport sur les frères musulmans.
- Il est fortement, on va dire, en pointe là-dessus aussi.
- Bruno Retailleau, Jean-Jacques Bourdin.
- Vous le disiez hier, il y a deux personnalités qui émergent chez lui.
- C'est Édouard Philippe et Bruno Retailleau.
- Mais bien sûr.
- Mais c'est évident, c'est évident.
- Et il rentre...
- Il grogne sur le...
- Il grignote un peu l'électorat du Rassemblement national, Retailleau.
- Je regardais dans le sondage.
- Dites-moi, Bruno Retailleau est aux affaires.
- Que va-t-il faire maintenant ? Il va monter en puissance ? Oui, alors j'ai passé...
- Il veut ? C'est ce que disent les LULR.
- Alors, j'ai passé quelques coups de fil hier.
- Oui.
- Il va monter en puissance.
- Quelqu'un m'a dit, il va bouffer Édouard Philippe.
- Je cite, il va le bouffer.
- Pourquoi ? Parce que Bruno Retailleau, il est aux affaires.
- Édouard Philippe ne l'est plus.
- Bruno Retailleau va s'appuyer sur le...
- Vous savez, le réseau des élus locaux des Républicains.
- Très important.
- On va le voir, d'ailleurs, aux élections municipales.
- Et au fond, même si ce n'est pas un orateur né...
- On a vu le style Retailleau.
- Il est très audible, très compréhensible pour le grand public.
- Il y a une forme d'authenticité chez lui.
- Je parle qualitativement dans le débat public.
- Il est différent.
- Oui, mais les LULR ont l'art de se mettre...
- Un caillou dans la chaussure.
- Le caillou dans la chaussure, il s'appelle Laurent Wauquiez pour Retailleau.
- Parce qu'il n'a rien abandonné, Laurent Wauquiez.
- Il ne va rien.
- Vous savez ce qu'il a fait hier ? Il est allé en mode surprise à la réunion du groupe.
- Il a dit, je remets en jeu mon mandat de président.
- Allez, je me soumets à votre vote.
- Lui, on dit, non, non, mais attends, Bruno Retailleau est peut-être patron des Républicains.
- Mais nous, on te garde comme président.
- Ils ont tous, à l'unanimité,...
Transcription générée par IA