Retranscription des premières minutes :
- Françoise de Gouin. Bonjour Françoise. Bonjour cher ami.
- Alors, je ne vais pas parler de cela à Edouard Philippe tout à l'heure parce que j'ai tant d'autres questions à lui poser, mais c'est intéressant quand même parce que c'est le quotidien.
- Ce soir, enfin ce soir, tout à l'heure, pourquoi je dis ce soir, je ne sais pas, tout à l'heure...
- Vous voulez déjà être après pour toutes les réponses qu'il nous aura faites ? Non, non, non, tout à l'heure je recevrai Edouard Philippe.
- Alors c'est un invité exceptionnel, pourquoi exceptionnel ? Parce qu'il parle très très peu, il était à Marseille, troisième grand meeting avant la présidentielle de 2027 et avant l'annonce de toutes ces mesures et de son programme.
- Il avance sans rien dire ou peu, là il vient ce matin sur l'antenne de Sud Radio, c'est exceptionnel parce qu'il a choisi Sud Radio pour s'exprimer après Marseille et après la victoire de Bruno Rotailleau de dimanche.
- Alors ça c'est vraiment, alors écoutez, ça c'est la marque des grands journaux.
- Vous savez que...
- Non.
- Que Léon demandait pour choisir ce généraux, a-t-il de la chance ? On choisit nos matinaliers, Bourdin a-t-il de la chance ? Ben oui il en a, à l'évidence.
- Alors est-ce qu'il se dresse Bruno Rotailleau devant Edouard Philippe ? Oui.
- Alors est-ce que c'est un mur ? Est-ce que c'est un Himalaya ? Est-ce que c'est une simple barrière à franchir, Jean-Jacques, c'est trop tôt pour le dire ? Rappelons quand même, puisque vous le disiez, que Bruno Rotailleau triomphe ce week-end mai, il triomphe sur 100 000 adhérents.
- Je rappelle quand même que c'est 100 000 adhérents et que la droite en France, elle est encore convalescente, elle va un petit peu mieux, mais elle est convalescente.
- Et puis on a le champion of the champions, Edouard Philippe, il a des atouts dans la besace, d'abord l'opinion publique.
- Sans discontinuer, Edouard Philippe, depuis quasiment deux ans maintenant, il est leader toute catégorie des sondages, que ce soit en popularité, il est toujours dans le top 3, mais aussi, et c'est le plus important, en intention de vote.
- La dernière enquête en date, l'étude de IFOP sur 10 000 personnes, eh bien, le plat.
- Il est face invariablement vainqueur au second tour, sauf face à Jordan Bardella, qui ferait jeu égal avec lui, d'accord ? Il est insensé et presque peu déontologique, je le dirais quand même, pour nos amis des instituts de sondage, de sonder un second tour de présidentiel à deux ans, alors qu'on n'a même pas l'ensemble de l'offre politique.
- Ça ne veut rien dire.
- Ça ne veut rien dire, mais n'empêche que Edouard Philippe semble installer durablement dans le paysage comme le favori toute catégorie confondue.
- Il a aussi sa particularité, Edouard Philippe, c'est le seul Premier ministre à avoir quitté Madrid, en continuant avec une cote de popularité que l'on...
- Ça, c'est absolument invraisemblable.
- Vous savez à quoi c'est dû ? Non, à quoi c'est dû ? Pendant la crise du Covid, Edouard Philippe, on lui pose une question, il dit, écoutez, je vous le dis tout de suite, je ne sais pas.
- Et ce je ne sais pas va tout changer, parce qu'on est dans un monde de techno, où tout le monde affirme de façon péremptoire les choses, d'ailleurs, que ce soit gouvernement ou qu'en soit la majorité, et lui, il dit je ne sais pas, donc les Français voient quand même en lui une marque.
- Et puis, il y a sa personnalité pour terminer.
- Alors, il n'est pas sorti avec les plumes et le goudron, il est quand même...
- Il est posé, il est très chirac par la taille, on va le dire, et très jupé par la pondération, sans compter le petit côté barroco.
- Une autorité tranquille.
- Une force tranquille, tiens.
- Non, je n'irai pas jusque-là quand même.
- Mais bon, il est un peu barroco quand même, parce qu'il écrit des séries télé, et ça, on ne peut pas l'envoler.
- Oui, c'est vrai.
- Mais il y a un mais.
- Ah oui, il y en a plusieurs.
- Oui, parce qu'après, il y a les compliments, ensuite, il y a les obstacles.
- Le...
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