Retranscription des premières minutes :
- Le 1er mai, les commerces sont ouverts le 1er mai ? Non, ils ne sont pas ouverts.
- Commerces de prêt-à-porter, non. Les commerces de bouche, oui.
- Et puis les tabacs, tout ce qui rapporte en fait à l'État reste ouvert.
- Le tabac reste toujours ouvert. Le bar tabac, le café du coin est ouvert.
- Vous pouvez aller boire votre café ou prendre un demi de bière ce soir, à la fraîche.
- Le Muguet, bien sûr, la fête des travailleurs, le 1er mai.
- Et comme chaque année, c'est la journée des revendications.
- Avec deux images fortes aujourd'hui.
- Ah oui, deux images fortes. Normalement, c'est dans les présidentielles qu'on voit ça.
- De ça, les deux ambiances.
- À Narbonne d'abord, c'est Marine Le Pen et Jordan Bardella qui seront ensemble sur la photo.
- Fini, vous le savez, depuis des années, le traditionnel hommage à Jeanne d'Arc.
- Depuis des années, le RN gomme les images de Le Pen père, gomme toutes les traces.
- Alors, après Perpignan, l'an dernier.
- La plus grande ville détenue par le RN, c'est donc Narbonne, aujourd'hui, dans l'Aude.
- Où le RN, je le rappelle, a fait le grand chelem avec trois députés sur trois.
- La photo, en fait, elle devait être belle, mais elle sera un peu étrange aujourd'hui.
- Car ça n'est plus un ticket que nous aurons devant les yeux.
- C'est-à-dire la future présidente espérée, le Rassemblement National et le Premier ministre.
- Mais en fait, on aura deux candidats possibles.
- Et c'est en ça que la photo est un peu étrange.
- Et le malaise qui est désormais palpable au Rassemblement National.
- Depuis que Marine Le Pen, condamnée, voit ses chances de concourir.
- A peu près égale à zéro.
- Et que Jordan Bardella a séché son monde, dimanche dans Parisien.
- En déclarant qu'il était prêt à lui succéder.
- Du coup, cette déclaration, ça somme le trouble.
- Vous avez cette photo qui sera un peu une photo de famille un peu hypocrite, ai-je envie de dire.
- Celle que l'on prend avant que tout le monde s'engueule au dessert.
- Et l'autre photo, elle est tout aussi surprenante.
- Parce qu'elle s'est réglée hier soir, très tard.
- Toute la gauche, c'est-à-dire Olivier Faure pour le PS.
- Marine Tondelier pour les Verts.
- François Ruffin.
- Benjamin Le Pen.
- Lucas pour Génération.
- Et Fabien Houssel pour le PC.
- Ils seront où ce 1er mai ? Non pas à Paris.
- Derrière le cortège traditionnel des politiques.
- Mais à Arcelor à Dunkerque.
- La gauche plurielle.
- Et vous noterez bien sûr, Jean-Jacques, qu'il manque un personnage.
- Probablement le personnage principal.
- Jean-Luc Mélenchon.
- Le message est très clair sur le front politique.
- Et sur le front social.
- Le message est particulièrement clair.
- Eh bien, cette gauche-là qui se prend à rêver.
- Unie pour 2027.
- Un rêve de victoire qui est possible.
- Même si le chemin est très étroit.
- Eh bien, cette gauche-là.
- Elle dit à Jean-Luc Mélenchon.
- Tu vois, toi tu es à Paris.
- Et nous, nous sommes ensemble réunis.
- Auprès d'Arcelor Mittal.
- Avec des revendications très claires.
- On rappelle que Arcelor Mittal à Dunkerque.
- C'est si sans emploi direct menacé.
- Et la gauche demande évidemment à l'État d'intervenir.
- Donc, deux images.
- Deux ambiances nord-sud.
- Un 1er mai inédit.
- Je vous le disais.
- Car généralement, ce genre de combat d'image.
- Ça se déroule pendant une présidentielle.
- On a l'impression que le temps s'accélère.
- Et ce 1er mai, c'est aussi un défi sécuritaire.
- Ah oui, bien sûr.
- Ça, Bruno Retailleau l'a dit.
- Et Laurent Nunez.
- Parce que même s'il y a 250 cortèges partout en France.
- C'est bien sûr le cortège de Paris qu'on va regarder.
- Parce que c'est toujours un défi.
- Vous vous souvenez, Jean-Jacques.
- C'était dingue.
- Les 1ers mai sous tension qu'on a vécu.
- En 2018.
- Vous vous souvenez de cette image délirante.
- 1500 Black Blocs en tête de cortège.
- Qui se changent tranquillement.
- Sous les yeux des policiers qui ne bougent pas.
- Et ces manifs qui dégénèrent.
- En 2019 aussi.
- Nous étions en pleine crise des gilets jaunes.
- Des violences.
- Des images extrêmement violentes.
- Donc aujourd'hui, tout a été fait pour que ça ne déborde pas.
- On voit bien aussi que c'est un défi pour les syndicats.
- Les syndicats voudraient faire de ce 1er mai un moment...
Transcription générée par IA