Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Il faut stopper les migrations officielles et clandestines.
- Bruno Retailleau s'est fixé l'objectif de réduire le nombre d'étrangers en situation irrégulière dans le pays.
- Encore 5 minutes et je finis de vous exposer le problème, comme ça vous pourrez dormir dessus.
- Les premiers titres de séjour, eux, ont progressé de 1,7%.
- Carré de 2, X, croissant, décroissant.
- Le nombre de titres de séjour qu'on a accordé l'an dernier, c'est le triple du nombre qu'on accordait à la fin des années 90.
- Grand âme égale F, multiplié par sinus 2, pi sur 4.
- La vache, je comprends pas un mot de loi à compter.
- Allez-y, prenez depuis le début, je vous écoute.
- Les entrées irrégulières de migrants en Union européenne ont donc baissé de 38%.
- L'an dernier, selon l'agence Frontex, l'Italie enregistre une baisse de 60%.
- Même au Royaume-Uni, dirigé par les travaillistes, l'immigration nette a baissé de 50% cet an 2024.
- Alors parlons vrai, est-ce la conséquence de la montée des partis anti-immigration dans les urnes ? Et à cette question, baisse drastique de l'immigration.
- L'Europe est-elle en train de faire volte-face ? Vous dites non à 70%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Fabrice Ledger est avec nous, eurodéputé RN et ancien directeur de Frontex.
- Bonsoir M. le député, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger.
- D'abord, je trouve que c'est une bonne nouvelle.
- Parce que, pour le moins, ça représente une prise de conscience.
- Et comme ça ne dépend pas d'un seul pays, si vous avez cité l'Italie, dont la politique de Giorgia Meloni sur ce plan est assez remarquable, en tout cas efficace, j'ose penser, au risque d'apparaître naïf, qu'il y a une prise de conscience et que tous ces pays qu'on estimait populistes pour les disqualifiés, en réalité ont instillé un état d'esprit, même chez les plus généreux, qui commencent à porter ses effets.
- Ce qui me frappe, et c'est un contraste dont j'ai conscience, qui ne concerne pas directement votre sujet, je vois cette avancée européenne, cette prise de lucidité, et en même temps en France, je suis frappé de voir une décision récente du Conseil constitutionnel qui a l'air de ne pas comprendre que l'état de droit est important, mais à condition qu'il défende le peuple.
- Éric Reuvel.
- Moi, j'aurais une question, évidemment.
- Éric Reuvel. Moi, j'aurais une question, évidemment.
- À poser à l'ancien patron de Frontex.
- Est-ce que ces chiffres sont documentés ? Est-ce qu'on assiste à une baisse de l'immigration ? Ou pas dans ce pays ? Alors, je ne sais pas s'il peut répondre tout de suite ou pas, mais moi, c'est ce que j'ai envie de poser comme question.
- Ce serait évidemment une bonne nouvelle.
- Tenez la question, Anne Mazoyer.
- Je voulais poser la même question, parce qu'effectivement, je voudrais être certaine qu'on parle effectivement des vrais chiffres, dans les vraies voix.
- Et deuxièmement, je pense qu'il y a un autre point qui est essentiel, c'est savoir de quelle immigration on parle.
- Parce qu'il y a l'immigration professionnelle et il y a des immigrations uniquement et exclusivement familiales qui sont d'un tout autre ordre.
- Donc, peut-être qu'il y a une segmentation à faire.
- Fabrice Leggeri, hors député RN et ancien directeur de Frontex.
- Vous avez beaucoup de questions.
- Répondez, on en a plein d'autres, d'ailleurs.
- Voilà. Alors, merci pour toutes ces questions.
- Donc, par rapport aux chiffres qui ont été publiés par l'agence Frontex, ces jours-ci, donc l'agence européenne de garde-frontière et de garde-côte, ça ne concerne que les franchissements irréguliers, illégaux des frontières.
- Donc, ce n'est pas l'immigration choisie économique.
- Donc, c'est une baisse de l'immigration illégale.
- Alors, est-ce que les chiffres sont exacts ? J'ose espérer que l'agence n'a pas changé sa méthode de calcul.
- Donc, si sa méthode de calcul n'a pas changé, par rapport aux dernières années, ça peut avoir, je dirais, une certaine représentativité.
- Maintenant, ces chiffres sont effectivement dus, pour une part très importante, aux résultats du gouvernement de Giorgia Meloni, avec également Matteo Salvini, qui est, comme vous le savez, un allié au Parlement européen.
- Ce sont des alliés du Rassemblement national.
- Ils ont mené en Italie une politique...
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