Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Un document explosif entre les mains du ministre de l'Intérieur ce matin.
- 73 pages compilées par les services de renseignement pour tout comprendre des frères musulmans.
- Le noyau dur des fréristes rassemblerait autour de 400 personnes, en tout cas moins de 1000 personnes dit le document.
- Il est aussi question dans ce rapport d'un solide noyau d'écoles confessionnelles, d'associations caritatives et d'un puissant vivier de prédicateurs.
- Cet antrisme islamiste est une menace désormais à la fois pour la République, pour nos principes républicains, mais aussi pour notre cohésion nationale.
- Bruno Retailleau dénonce l'antrisme des frères musulmans visant à faire basculer, je cite, la société française dans la charia, stratégie d'infiltration dans les associations sportives, culturelles et sociales.
- Un rapport sera présenté demain en Conseil de défense avec la présence d'Emmanuel Macron.
- Alors parlons vrai, est-il trop tard ou les frères musulmans ont-ils déjà gagné ou n'est-il pas trop tard ? Et à cette question, antrisme des frères musulmans, sommes-nous face à des années de déni ? Vous dites oui à 96%, vous voulez réagir ? Lèverez-vous à attendre vos appels au 0826 300 300.
- Et Jacqueline Eustache-Brignaud est avec nous, sénatrice LR du Val-de-Douaz, rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur la radicalisation islamiste et les moyens de combattre en 2020.
- Madame la sénatrice, merci d'avoir accepté cette invitation.
- Merci, bonjour.
- Comme l'a dit Madame la sénatrice, il était...
- Ce rapport va ouvrir beaucoup de yeux et éveiller beaucoup d'intelligence et confirmer beaucoup de dénonciations.
- Je ne crois pas qu'il y ait eu un déni tout de même, mais les frères musulmans appartenaient à cette catégorie très particulière de perversion qui ne relève pas très directement d'une matérialité tragique, ça n'est pas le terrorisme, mais de quelque chose de beaucoup plus insidieux qui paraissait presque invisible et qui, en réalité, est très difficile à éradiquer parce que ça relève de processus apparemment normaux, légitimes, qui s'insèrent dans une démocratie et dont beaucoup ne voyaient pas le grave danger qu'ils représentaient.
- Moi, ce qui m'inquiète, c'est que, à moins j'ai confiance dans le ministre de l'Intérieur, mais il est très difficile d'éradiquer véritablement...
- ces mouvements à la fois subtils et pourtant extrêmement délétères.
- Il y a bien sûr la dimension dont Philippe Bilger parle et qui est celui d'un antrisme soft qui se sert donc des failles de nos démocraties occidentales pour s'infiltrer et imposer les lois de la charia par la douceur, la séduction, l'accusation d'islamophobie permanente, etc.
- Et tout ça a été dénoncé, je crois, depuis des années par un certain nombre de commentateurs politiques qui, parfois, ont dû le faire sous les colibés, les risées et les insultes, l'organisation au racisme, etc. Les procès, évidemment, juridiques. C'est aussi une méthode des frères musulmans, il faut le savoir.
- Donc, ça n'est pas nouveau. C'est très bien que ce soit formalisé de cette manière parce que ça va nous permettre de le combattre de manière plus précise.
- La deuxième perversion, c'est évidemment qu'on a collaboré aussi, d'une certaine manière, avec le développement de ces frères musulmans.
- Je pense notamment à l'Union européenne qui finance un certain nombre d'associations très proches des frères musulmans, à hauteur de plusieurs millions d'euros parfois, qui envoient également des aides directement au Hamas, puisque je vous rappelle que le Hamas est aussi une émanation des frères musulmans puisque ça a été monté par le Cheikh Yassine, qui était directement affilié aux frères musulmans. Donc, en effet, il y a eu une naïveté sur ce sujet depuis des années. Et la réponse, elle doit passer par le définancement de ces associations.
- Une réponse, évidemment, au niveau européen. Et puis, la dernière chose, c'est que les frères musulmans, ce n'est pas tellement des structures, c'est avant tout une idéologie.
- Donc, comment on fait pour lutter contre le développement d'une idéologie ? Et on lui en substitue une autre. Donc, il faut donner aussi à toute cette jeunesse qui veut trouver des repères dans l'islam, autre chose qui est mise en avant par la France et par la République.
- Des repères, des héros, une tradition, un cadre, une structure. Voilà.
- Loïc Guin.
- Je suis là encore,...
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