Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- J'ai le très grand honneur de vous communiquer les résultats du plébiscite.
- Bruno Retailleau a été élu ce soir nouveau président du parti Les Républicains.
- Le ministre de l'Intérieur a remporté 74,31% des voix.
- Cette question elle est tranchée.
- Moi je pense que la question elle est vite répandue.
- Ce sont nos adhérents qui ont tranché à 75%.
- La plus grande fierté de ma campagne, c'est que je voulais faire revenir à nous des gens qui nous avaient quittés.
- Et ils sont revenus.
- Il faut faire en sorte que nous soyons unis pour gagner.
- Parce que divisés, nous sommes sur deux paires.
- Un plébiscite pour en tout cas Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur.
- Très largement élu président du parti Les Républicains avec 74% des voix face à Laurent Wauquiez.
- Il dit vouloir être, je cite, l'artisan de la victoire de la droite en 2027.
- Alors parlons vrai, est-ce que désormais on doit compter LR comme faisant partie de la majorité présidentielle, son président étant ministre ? Et à la question, Retailleau a-t-il gravé la première marche pour la présidentielle ? Vous dites non, toujours à 65%.
- Vous voulez réagir, le 0826-300-300.
- Et Julia Aubert est avec nous, vice-président du parti Les Républicains, président d'OZ et La France.
- Monsieur le vice-président, merci d'avoir accepté cette invitation, Philippe Bilger.
- D'abord, évidemment, je suis ravi de la victoire de Bruno Retailleau, mais je ne l'imaginais pas aussi éclatante tout de même.
- Dans le plus beau de mes rêves, je voyais 60-40, je n'imaginais pas au-delà de 70.
- Mais sur le plan de la question de Sud Radio, je suis frappé de voir une chose.
- Pendant longtemps, on nous vantait, Éric Ciotti le premier, que Laurent Wauquiez serait le candidat naturel de la droite et qu'autour de lui se ligueraient, se coaliseraient une multitude de gens qui abandonneraient leur ambition personnelle pour soutenir la sienne.
- Et puis le paradoxe...
- Aujourd'hui, c'est que cette victoire éclatante va constituer clairement Bruno Retailleau comme le patron de la droite.
- Est-ce qu'en 2027, ça rendra inutile la primaire parce qu'il y a d'autres candidats qui ne jetteront pas l'éponge ? Ou est-ce qu'on peut espérer qu'autour de Bruno Retailleau, s'il maintient cet ancrage dans l'opinion, il y aura un certain nombre de rivaux ? Je pense à quelqu'un de remarquable.
- Comme David Lysnard, qui l'a soutenu d'ailleurs très vigoureusement, qui s'articuleront auprès de Bruno Retailleau pour former une équipe.
- C'est une question de...
- Oui, en tout cas, il a franchi une première marche.
- Je ne comprends pas pourquoi nos auditeurs répondent non à 65%.
- Évidemment, c'est une marche très importante qu'il a franchie.
- Quoi qu'on veuille en dire, et quel que soit...
- Alors, je vous coupe, il y a beaucoup de commentaires.
- Non, ce sera Édouard Philippe.
- Non, la droite a toujours trahi ses promesses, etc.
- Bien sûr, mais c'est autre chose.
- C'est que quoi qu'on a voulu faire...
- Emmanuel Macron, la réalité, c'est que dans ce pays, il faut diriger un parti politique.
- Il y a eu la parenthèse Macron, et maintenant, je pense que le fait qu'il prenne la tête des Républicains, et surtout qu'il est multiplié par trois, je crois, le nombre d'adhérents pour venir, ça veut dire qu'il y a un goût pour la droite qui revient dans ce pays, et lui, il est le patron du parti de la droite.
- Donc ça, c'est le premier point.
- Donc oui, je pense que c'est une première marche pour lui significative.
- Est-ce que c'est une marche de victoire ? C'est là que tout se complique.
- La réalité, c'est que je peux imaginer que Gérard, le Darmanin, ne va pas renoncer aussi vite, là, dans ce camp-là.
- Je ne vois pas du tout Édouard Philippe, qui sera notre invité exceptionnel demain matin chez Jean-Jacques Bourdin, je ne vois pas du tout Édouard Philippe, qui est en tête de toutes les intentions de vote depuis des mois, Bruno Retailleau ou pas Bruno Retailleau, renoncer, je voudrais juste finir, je termine très vite, je ne vois pas comment Édouard Philippe renonce, et surtout, je ne vois pas comment Gabriel Attal accepte de se ranger ou derrière...
Transcription générée par IA