Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, l'invité politique, Maxime Liedot. » « 8h17 est mon invité ce matin et Philippe Juvin, bonjour. » « Bonjour. » « Député LR des Hauts-de-Seine et nouveau rapporteur général du budget depuis hier, félicitations. » « Merci. » « Et chef des urgences de l'hôpital Pompidou, est-ce que la soirée était sympa hier ? » « La soirée est très très travailleuse parce que nous avons une obligation collective, c'est que nous devons donner au pays un budget, un budget évidemment sérieux, qui tienne, et un budget qui dessine un chemin vers une diminution de la dette.
- C'est quoi la philosophie ? Il faut qu'on trouve des solutions pour dépenser moins, pour dépenser mieux, pour produire plus.
- Parce qu'évidemment, si on ne produit pas plus, on aura moins de richesses à distribuer. » « Votre parti, et notamment le chef de votre parti, Bruno Rotailleau, hier, nous disait en réalité, et disait au Figaro, le compte n'y est pas.
- On a la sensation de... » « Il y a quelque chose qui cloche. Qu'est-ce qui cloche ce matin, Philippe Levin ? » « Je pense qu'on est dans une phase de négociation.
- Vous avez devant vous le député LR qui, le plus tôt, a demandé à l'organisation d'une coalition gouvernementale.
- Moi, je crois que ce qui est le pire pour un pays, c'est le chaos.
- C'est le fait de ne pas avoir de gouvernement, c'est le fait de ne pas avoir de budget.
- Donc nous, les Républicains, alors même que nous sommes évidemment en désaccord avec le Président de la République sur un certain nombre de mesures qui ont été prises ces dernières années, nous considérons que c'est de notre responsabilité de faire en sorte que l'on trouve un accord.
- Voilà, il faut gouverner le pays.
- Comment on fait ? « Vous disiez à l'instant, Philippe Levin, j'ai toujours plaidé, le premier certainement, pour une coalition gouvernementale.
- C'est-à-dire que quand Bruno Retailleau lui dit « la participation de la droite au gouvernement n'est pas acquise », vous, ce matin, vous dites « bien sûr que si, nous devons participer au gouvernement ».
- « Non, malheureusement, elle n'est pas acquise, parce que je souhaite qu'on participe au gouvernement. » « Vous souhaitez que la droite participe au gouvernement. » « Bien sûr. La question, c'est à quelles conditions ? Si les conditions sont celles du Parti Socialiste, évidemment, ça, c'est plus possible.
- Vous voyez, j'ai été député européen pendant quelques années, là-bas, il n'y a pas de majorité, c'est comme chez nous.
- Qu'est-ce qu'on fait ? On se met autour de la table, on trouve un accord.
- Les socialistes ne cessent depuis maintenant plusieurs semaines, ça a commencé avec le feuilleton sur la taxe Zucman, absolument folle, taxe, qui reviendrait à détruire l'appareil productif français, à mettre la barre très haute.
- Donc moi, je dis les choses.
- Nous voulons participer, mais nous avons des conditions.
- Mais comme nous sommes des gens sages, nous sommes prêts à discuter.
- Mais encore une fois, pas n'importe quel contexte.
- Je tremble de voir les socialistes qui sont incapables de faire un pas vers les uns et les autres.
- Le Premier ministre, avant d'entamer sa dernière journée de consultation, à 8h45, fera une déclaration devant l'hôtel de Matignon.
- Mais précisément sur ces accords, sur ces conditions que vous évoquez, Philippe Juvin, hier, Bruno Rotailleau a dit « En plus, il n'y a rien de rien de rien sur l'immigration.
- Qu'est-ce qu'il faut sur l'immigration pour que potentiellement, le Premier ministre et que vous signiez un petit accord, un contrat pour les prochains mois ? » Je prends cet exemple que vous avez probablement vu dans l'actualité hier, où l'on apprend qu'une ambassade de France, en l'occurrence à Alger, se réjouit d'avoir considérablement augmenté le nombre de visas.
- Moi, je suis pour que la France accueille des étudiants étrangers.
- On a intérêt, évidemment.
- Mais tout ça doit se réguler.
- La question de l'immigration, elle est fondamentale.
- Nous, nous pensons aux Républicains que nous devons avoir une immigration qu'on choisisse, c'est-à-dire de gens qui apportent quelque chose à notre pays.
- Et que, globalement, il faut moins d'immigration illégale, évidemment, mais aussi moins d'immigration...
Transcription générée par IA