Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. » « Notre invité ce matin sur l'antenne de Sud Radio, Édouard Philippe, président d'Horizon. Édouard Philippe, bonjour. » « Bonjour Jean-Jacques Bourdin. » « Merci d'être avec nous. Édouard Philippe, j'ai une question toute simple. » « En général, quand vous commencez comme ça, c'est que c'est pas simple. » « On a des souvenirs ensemble. Édouard Philippe, vous êtes candidat à la présidentielle de 2027, ça c'est clair.
- » « Est-ce que, quoi qu'il arrive, politiquement ou autre, vous resterez et vous maintiendrez votre candidature en 2027 ? » « Alors d'abord, la réponse est oui. Je l'ai dit quand il m'a semblé possible et nécessaire de le dire, que je serai candidat à l'élection en 2027. » « Et que c'était pas pour tout de suite, mais que d'ici là, j'allais me préparer. » « À l'avoir dit clairement. Je crois pas que les autres, qui sont légitimement intéressés, ou qui envisagent, ou qui ambitionnent, ou qui aimeraient, l'aient dit. » « Mon objectif, ce que je fais d'ailleurs, c'est de me préparer pour pouvoir, le moment venu, présenter aux Français un projet que je crois sérieux, que je crois possible, pour restaurer la puissance de la France, lui permettre de sortir d'une situation qui est une situation dont chacun sent bien qu'elle est compliquée. » « Je vais y revenir. Mais les autres, à qui pensez-vous, Édouard Philippe ? » « Je ne crois pas, Jean-Jacques Bourdin, que je serai le seul candidat à l'élection présidentielle. » « En 2027. Une analyse rapide de notre histoire m'a montré qu'en général, on était plusieurs. Et je vais vous dire, tant mieux. » « Parce qu'il faut prendre la démocratie au sérieux. La démocratie, c'est un certain nombre de gens, de candidats, qui pensent quelque chose du pays, qui veulent emmener le pays quelque part, qu'ils le disent clairement, et les Français qui choisissent. » « La démocratie, Jean-Jacques Bourdin, c'est pas des accords d'appareil. C'est pas des « je te donne ça, tu me donneras ça ». La démocratie, c'est des gens qui disent « voilà ce que je veux faire ». » « Je suis candidat aux élections municipales au Havre. Je dis « écoutez, voilà ce que je veux faire. Voilà comment je veux transformer ma ville. » » « Et les Français, les Havrais en l'occurrence, choisissent, ou pas, quelqu'un ou quelqu'un d'autre. » « C'est d'une grande simplicité, mais en même temps, c'est d'une grande exigence. » « Mais les questions sont exigeantes et simples aussi. Vous le savez, Édouard Philippe, question directe. Est-ce que la large victoire de Bruno Retailleau dimanche vous affaiblit ? » « Je ne crois pas. » « Je pense qu'elle confirme le fait qu'il est désormais... » « Enfin, qu'elle dit qu'il est désormais le président d'une formation politique, les LR, et qu'il a remporté une large victoire. » « Ça traduit le fait qu'il est estimé apprécié dans son parti. Ça traduit le fait que dans son parti, on considère, à mon avis, à juste titre, que c'est quelqu'un d'estimable et qui fait du bon travail. » « Bon, ben voilà, ça dit ça. J'ai compris que dans son propre parti, il y avait des gens qui avaient dit que ça ne disait que cela. » « J'ai vu que le soir ou le lendemain même de sa large élection, je l'ai félicité directement parce que, encore une fois, j'ai de l'estime pour lui. » « Depuis que sa victoire est très belle, j'ai vu que dans son propre parti, je ne parle pas de moi, mais dans son propre parti, il y avait des gens qui disaient... » « Nous avons désormais un président, mais ça ne veut pas dire que nous avons un candidat. » « Bon, ben écoutez, ça, c'est la vie interne de LR. Je n'ai pas à m'immiscer à l'intérieur. » « Alors, je vous ai posé la question, mais j'ai lu aussi, et vous avez lu comme moi attentivement ce qu'a déclaré Bruno Retailleau. » « Je serai... » On va parler de votre programme après.
- « Je serai le premier...
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