Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Nicolas Maillet-Rossignol, bonjour. Bonjour.
- Merci d'être avec nous. Vous êtes maire de Rouen, jolie ville, Rouen, et candidat au poste de premier secrétaire du Parti socialiste.
- C'est pour le mois de juin 13-14, 14-15, c'est ça ? Oui, c'est ça. C'est ça. Bon, on en parlera tout à l'heure.
- Mais si nous revenions sur le 1er mai. Vous avez défilé hier. Non, vous étiez à Dunkerque. Ah bah moi, j'ai défilé à Dunkerque.
- Vous avez défilé à Dunkerque. Je vais revenir sur Dunkerque et sur ArcelorMittal. Mais je vais commencer avec ce qui s'est passé à Paris.
- À Paris, des militants socialistes, des élus, des sympathisants socialistes étaient dans le défilé du 1er mai. Et que s'est-il passé exactement ? Vous avez des informations, évidemment. Racontez-nous. Oui, vous avez raison. Il s'est passé quelque chose de très grave, en réalité.
- Comme chaque année, les socialistes étaient présents au défilé du 1er mai à Paris, en particulier les socialistes de Paris.
- Je pense notamment à Lamia et Larache, qui est la première des socialistes à Paris. Il y avait un stand, voilà. Il y avait des militants, des élus.
- Alors je précise de toutes les sensibilités du Parti socialiste. Il y avait Emmanuel Grégoire, il y avait Marafovitch, il y avait...
- Bref, il y avait Arnaud Simion, il y avait Chloé Riddell, il y avait tout le monde. Jérôme Gage.
- Jérôme et Jérôme Gage. Non mais je le précise parce qu'on parle beaucoup de Jérôme et on a raison parce que c'est absolument grave.
- Oui, il n'était pas seul.
- Il y a eu une agression qui a concerné plusieurs socialistes, y compris des militants anonymes, entre guillemets.
- Il y a eu d'abord des insultes, bon, vous me direz, c'est pas la première fois, des menaces verbales.
- Et puis sont arrivées des lâches, encagoulées, vêtues de noir, qui ont carrément agressé physiquement les militants et les élus socialistes.
- Pourquoi ? Il faut le dire. Un, parce qu'ils sont socialistes. Et deux, parce que certains d'entre eux sont juifs. Voilà, c'est ça qui s'est passé.
- Il s'est passé. Tire de mortier. Tire de mortier, M. Bourdin. Tire de mortier.
- Et on a des copains et des élus dont certains se sont retrouvés aux urgences, qui ont été blessés. Ça aurait pu être extrêmement grave physiquement.
- Donc moi, je dis les choses très clairement. Ça n'est absolument pas acceptable. Et ce qui est encore moins acceptable, c'est qu'on est encore à cette heure des partis politiques qui ne condamnent pas clairement. Moi, je dis très simplement que tous les élus et tous les militants ont droit, dans une démocratie normale et saine, à pouvoir s'exprimer en fortiori le jour de la fête des...
- des travailleurs librement, pacifiquement. C'est ce qu'on a fait à Dunkerque. J'étais avec François Ruffin, avec Olivier Faure, avec Boris Vallaud.
- Ça s'est très bien passé pour défendre les salariés d'ArcelorMittal. Bon. Là, c'est extrêmement grave. Et il faut dire les choses.
- C'est ému par deux raisons. Parce que nous sommes socialistes et parce que certains d'entre nous sont juifs. C'est absolument scandaleux.
- Alors, ces agresseurs lâches, comme vous dites, habillés de noir, ont crié des slogans, des insultes. Qu'est-ce qu'ils disaient ? Il y a eu deux phases. Des personnes non cagoulées, qu'on peut donc identifier, qui ont insulté. C'était déjà arrivé quelques jours avant, au moment de l'hommage à Aboubakar Sissé.
- Et en particulier, Jérôme Guedj, là aussi, avait été insulté, puis finalement exfiltré. Bon, oui, bien sûr, il y a eu des insultes très claires et à caractère antisémite très clair.
- C'est du racisme ? C'est de l'antisémitisme, bien sûr. Et c'est du délit de sale gueule vis-à-vis des socialistes. Parce qu'il y a les deux. Il y a les deux.
- Il y a les deux. Les socialistes se font...
- Oui. ...agresser parce qu'ils sont socialistes, parce qu'on entend PS partitionniste. Mais enfin, qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Nous combattons Benyamin Netanyahou. Nous défendons un État palestinien et une solution à deux États. Nous sommes très clairs.
- Mais nous taxer comme ça, en nous insultant, en nous agressant, c'est absolument inacceptable. Et ensuite sont arrivées des personnes cagoulées,...
Transcription générée par IA