Retranscription des premières minutes :
- Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états, Perico Légas, Maude Coffleur.
- L'actualité est très fournie en ce moment. Il se passe beaucoup de choses. Ça va dans tous les sens.
- Je crois que les gens, ils nous appellent pour nous dire « On voudrait du décryptage. On voudrait comprendre dans le détail tel phénomène politique, tel phénomène économique, pourquoi il y a des crises, pourquoi on en est là ». Ce qu'on voudrait, c'est que les auditeurs de Sud Radio nous appellent.
- On leur donne la parole, là, pendant une heure. On a besoin d'eux, de leurs témoignages, qu'ils nous posent toutes les questions.
- On y répondra. Et on va reprendre un petit peu les thèmes de la récente actualité. On a un président de la République qui est en prison.
- On a un agriculteur qui s'est fait... qui a perdu son procès parce qu'il fait son boulot de paysan à côté de gens de la ville qui ne supportent pas la situation.
- On a un président de la République, alors en exercice, lui, qui, depuis la Slovénie, explique « Ah bah non, la réforme des retraites, c'est pas une suspension, c'est un décalage ».
- Et puis, on a des prisonniers qui menacent le président de la République qui est incarcéré de mort. Et puis, bon, on a eu le canon français.
- On a des gens qui se réunissent autour de la table pour boire un coup de rouge, manger du saucisson, et ils se font traiter de fachos.
- Bon. Alors, nous, on est là. On n'est pas là pour aggraver la situation. On est là pour décrypter. On est là pour apaiser.
- On voudrait vraiment que vous nous appeliez de toute la France. Sud Radio est écouté partout.
- Alors, en YouTube, au nord de la Loire, en direct au sud de la Loire, le Béarn, la Provence, l'Occitanie. Qu'est-ce que j'allais dire encore ? La Gascogne, l'Auvergne, le Gévaudan. Enfin, tous ces territoires que j'aime et qu'on aime tous.
- Voilà. On a besoin que vous nous appeliez pour vous donner notre impression.
- Là, aujourd'hui, le sujet vraiment qui a le plus interpellé les Françaises et les Français, c'était pas de la politique, c'était pas de l'économie, c'était pas le président de la République en taule, c'était pas le budget, c'est est-ce que nos musées sont protégés ? Les musées, c'est quand même... Il y en a dans toute la France. Alors, il y a les grands musées célèbres, il y a les stars.
- Voilà. Il y a Versailles, il y a le Louvre.
- Les Louvre, qui sont les gloires de la France. Vous savez, sur le fronton du château de Versailles, quand Louis-Philippe Ier a fait don du château qui symbolisait la monarchie, il en a fait un bien national.
- Il était roi des Français. Il a fait graver sur le fronton à toutes les gloires de la France.
- Voilà. Et Versailles, qui était le symbole de la monarchie absolue, où Louis XIV avait conduit le pays à ce qui va devenir la Révolution, devient l'endroit où tous les Français se retrouvent pour célébrer ensemble.
- Les trésors de la France, l'art, l'histoire. Et aujourd'hui, on apprend que ces endroits-là peuvent être menacés.
- Alors, il y a des musées partout. Moi, je connais, j'en connais dans toutes les préfectures.
- Il y en a à Troyes, il y en a à Castres. Quand on les découvre, on est émerveillé par les richesses qu'il y a inconnues, des choses mais impensables, où les gens, d'ailleurs, vont très très peu.
- Est-ce qu'on peut aujourd'hui s'assurer que ces endroits de culte, ces endroits de mémoire, ces endroits de patrimoine sont protégés ? Il y a un numéro.
- Un numéro sacré pour vous, vous qui n'avez pas la parole, vous qui vous sentez quelquefois exclu ou excentré.
- Le 026 300 300, c'est la voix de la France. 0826 300 300, vous nous appelez, vous avez la parole, on vous écoute, on vous répond, on discute avec vous.
- Vous avez le droit de nous engueuler, vous avez le droit de dire que vous n'êtes pas d'accord, vous avez le droit de partager notre opinion et nous, notre bonheur, parce qu'on fait...
Transcription générée par IA