Retranscription des premières minutes :
- « Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le face-à-face. » « Bonjour Thibault de Montbrial. Vous présidez le centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
- Vous êtes un gendarme de réserve, élément essentiel au débat face-à-face que nous allons avoir.
- Tous les patriotes vous connaissent. Voilà, tous ceux qui aiment la France savent que vous l'aimez aussi et vous le proclamez de façon ostentatoire. Et vous êtes un observateur avisé, bien sûr d'avis politiques françaises, mais des questions de sécurité. Et surtout, vous avez un jugement très précis sur les résignations de la République et peut-être les solutions qu'il faudrait avoir. Vous publiez aux éditions d'Observatoire le choc ou la chute.
- On se soumet ou on se démet. Voilà. Et vous avez écrit précédemment le sursaut ou le chaos et osons l'autorité.
- C'est une trilogie assez cohérente. On va y venir. Je vis tout de suite à la fin de votre livre.
- Je voudrais terminer ce livre par trois messages particuliers. Je vais citer le premier.
- Le premier est destiné à tous ceux qui pourraient être tentés de caricaturer ma pensée en estimant que j'exagère, ou pire, que je tords la réalité. J'affirme effectivement que la réalité se rapproche de plus en plus de ce que vous avez imaginé, prescrit ou décrit depuis quelques années.
- Ce livre, c'est un...
- C'est un cri d'alerte. Mon premier livre, en 2015, c'était le sursaut ou le chaos.
- Il y a des gens qui disent « Oui, mais alors le sursaut ou le chaos ou le choc ou la chute, c'est pareil ».
- En fait, il y a une grande différence. C'est que j'ai écrit « Le sursaut ou le chaos » en 2015 sur l'islamisme.
- Et c'était concentré sur l'islamisme. Là, aujourd'hui, le choc ou la chute, c'est beaucoup plus large.
- C'est sur toutes les questions au sens large de sécurité qui touchent la France, c'est-à-dire sécurité, justice, immigration.
- Et même, j'aborde la question de la souveraineté, de la démocratie.
- Vous êtes des problématiques d'insuffisance économique.
- Comme le sursaut et le chaos n'ont pas été bien lus, du coup, vous en êtes au choc ou la chute. C'est la conséquence de cela.
- Parce que l'assiette, la base dont on parle est malheureusement beaucoup plus large.
- Alors pourquoi est-ce que c'est un livre... Vous avez dit quelque chose qui est important sur le réel.
- En fait, il y a deux grandes sources de réel sur lesquelles je m'appuie.
- La première source, elle est objective. C'est les statistiques.
- Il y a énormément de statistiques sur tout un tas d'éléments de...
- Je vais les citer. Je vais les citer.
- Alors si vous les citez tous, on en a pour une deuxième.
- Non, j'ai pris les principales qui sont révélatrices de la situation à laquelle nous sommes confrontés.
- Mais après, je vous parlerai de la deuxième source de réalité.
- Oui.
- Ah non, non. Allez, allez, allez.
- La deuxième source de réalité, c'est mon expérience personnelle de rencontre sur le terrain.
- Vous avez dit que je suis avocat. Je suis président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
- Et je suis officier de la réserve opérationnelle de la gendarmerie.
- Et je fais une dizaine de jours de réserve par an.
- Et donc, j'ai pris ces trois sources professionnelles de rencontres avec les Français.
- Avec le CRSI, j'ai fait 31 réunions publiques où j'ai vu plus de 5 000 personnes, et en particulier des élus locaux, mais aussi des citoyens qui viennent me voir, et on échange.
- Et tout le monde me raconte, partout en France, y compris outre-mer, tout le monde me raconte son expérience de la dégradation de la situation de la sécurité.
- Vous êtes allé sur le terrain. Vous êtes allé voir le réel du terrain.
- Je veux dire, on ne peut pas aller plus loin.
- Et il y a une convergence, ce qui est d'ailleurs heureux, entre le réel et les statistiques.
- Donc, ceux qui, aujourd'hui, sont dans le déni, soit ils sont idéologiquement bloqués, soit ils sont intellectuellement malhonnêtes.
- Phrase emblématique de Georges Clemenceau que vous mettez en prologue de votre ouvrage.
- « Le gouvernement a pour mission de faire que les bons citoyens soient tranquilles et...
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