Retranscription des premières minutes du podcast :
- Qui n'est autre qu'Andréa Kotarak. Bonjour. Bonjour.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes le porte-parole du Rassemblement national, par ailleurs conseiller régional de la région Auvergne-Rhône-Alpes, patron du groupe d'ailleurs, RN, je crois, à cette assemblée régionale. Tout à fait. Ça n'est pas fait.
- Écoutez, pourquoi pas ? Quoi qu'il en soit, parlons de ce bras de fer engagé par votre patronne avec le Premier ministre.
- Elle s'exprime ce matin dans les pages de nos confrères du Parisien Aujourd'hui en France. Elle l'assure.
- Alors non, ce n'est pas une demande de rançon. Comment on peut la croire ? Alors même qu'elle lance un ultimatum et qu'elle dit au Premier ministre qu'il a jusqu'à lundi pour céder à toutes ses exigences. Non, il ne s'agit pas ni d'un ultimatum, ni de pression, ni de menace.
- Il a jusqu'à lundi. Ça s'appelle comment pour vous ? Pourquoi est-ce qu'elle dit jusqu'à lundi ? Parce qu'en réalité, lundi, je le dis pour vos auditeurs, le PLFSS, c'est-à-dire le budget de la sécurité sociale, va être présenté à l'Assemblée nationale et que le gouvernement a juridiquement jusqu'à lundi pour amender ce budget et essayer de répondre à nos demandes, notamment sur le fait que ce gouvernement souhaite éviter le remboursement de certains médicaments.
- On ne sait pas d'ailleurs lesquels, à l'heure où un Français sur trois refuse de se faire sauvigner parce que le reste à charge est trop lourd financièrement pour eux.
- Donc effectivement, on lui a dit qu'il l'avait jusqu'à lundi. C'est-à-dire qu'en fait, on lui a juste rappelé les règles juridiques.
- Ceci étant dit, non, c'est une négociation. Marine Le Pen, quand elle fixe les lignes rouges, elle les a fixées au mois de juillet.
- Elle lui a fixé les mêmes lignes rouges en août, en septembre, en octobre, en novembre.
- Et c'est qu'il y a quelques jours qu'il a décidé de rencontrer Marine Le Pen. Donc en fait, nous, on ne change pas de cap.
- On rappelle juste au Premier ministre qu'il est minoritaire. C'est-à-dire que nous sommes dans une situation inédite dans laquelle le gouvernement est minoritaire à l'Assemblée nationale et que le premier groupe à l'Assemblée s'appelle le Rassemblement national. Le premier parti de France s'appelle le Rassemblement national.
- Le parti des actifs, des employés, des salariés, des ouvriers, c'est quand même le Rassemblement national, y compris pour les chefs de...
- de TPE, PME. Donc on a un rôle et ce n'est pas une menace, c'est un devoir, je crois, de la part de Marine Le Pen de mettre en avant ses propositions parce qu'elle représente 11 millions d'électeurs.
- Donc devoir pour vous de censurer ce gouvernement s'il n'accepte pas vos exigences, point, à la ligne.
- Ce n'est pas des exigences. Normalement, c'est un fonctionnement démocratique normal où le premier parti de France met en avant ses propositions.
- Ses propositions, franchement, elles ne sont pas... Elles sont finalement de bon sens, c'est-à-dire que...
- On va y revenir.
- Oui, on va sur le fond, alors.
- On...
Transcription générée par IA